marchant le long des houx. Il a peur des abeilles et bouge ses oreilles. Il va près des fossés d'un petit pas cassé. Il réfléchit toujours ses yeux sont de velours. Il reste à l'étable fatigué, misérable. Il a tant travaillé que ça vous fait pitié. L'âne n'a pas eu d'orge car le maître est trop pauvre. Il a sucé la corde puis a dormi dans l'ombre. Il est l'âne si doux marchant le long des houx.... |
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Commentaires
Merveilleux Francis Jammes, le poète qui sait si bien nous faire craquer devant les ânes ! Merci Gaëlle de ne jamais oublier nos bons poètes !
Merci Gaëlle, pour ce petit bijou ! Ce poème est doux comme l’âne dont il nous parle, et qui n’a pas eu son orge, pourtant tellement mérité !