Invité de France Inter ce mercredi matin, Manuel Valls a été verbalement agressé par un auditeur qui a justifié la gifle reçue la veille par l'ancien Premier ministre en Bretagne.
>Dernière minute : Manuel Valls giflé en Bretagne : Nolan, 18 ans, condamné à 3 mois de prison avec sursis
La campagne est de plus en plus violente pour Manuel Valls. Après l'incident de la gifle qui lui a été donnée mardi en Bretagne par un jeune homme, le candidat de la primaire à gauche était l'invité de France Inter ce mercredi.
Comme c'est la tradition dans la matinale, Manuel Valls a eu un échange avec des auditeurs. Le premier d'entre eux a commencé avec un ton amical et enjoué qui pouvait laisser penser qu'il était un sympathisant de l'ancien Premier ministre. «Bonjour Manuel, salut Manu !», a-t-il lancé à l'ancien Premier ministre qui lui a répondu aussi par un «salut» souriant. Mais ensuite l'échange est devenu très dur.
«Je ne sais pas si tu trouves ça normal ou non, mais la claque c'était trop bon, a affirmé l'auditeur, on est 66 millions à vouloir de la mettre». «Il était juste parfait le bonhomme», a-t-il insisté en riant. Le journaliste Patrick Cohen a aussitôt coupé la communication avec lui et dénoncé cette violence. «Cet appel à la violence c'est non», a-t-il protesté.
VIDEO. Un auditeur justifie la claque reçue par Valls (à partir de 8mn15)
Manuel Valls lui est resté très calme. «Il y a de la violence», a-t-il enchaîné. «Quand sur une antenne on fait profession de violence, ça veut dire qu'il y a quelque chose qui bascule», a-t-il dénoncé. «Je suis celui qu'on vise car je suis celui qui peut gagner, je ne me laisserai pas impressionner», a-t-il encore insisté.
Un peu plus tôt sur l'antenne, le candidat était revenu sur l'épisode breton pour marteler que «la violence est inacceptable». «C'est un plaisir d'aller à la rencontre des Français, a-t-il assuré. Se faire engueuler, interpeller, c'est normal, mais la violence, elle, est inacceptable».
Le candidat à la primaire de la gauche, qui avait déjà été enfariné à Strasbourg, a cette fois porté plainte contre le jeune homme de 18 ans qui lui a porté le coup. «Car une société a besoin de règles, d'interdits», a justifié Manuel Valls réaffirmant que son agresseur était «sans doute un militant identitaire de l'extrême droite bretonne. »
LE PARISIEN
Commentaires
Très bonne intervention de cet auditeur ! Et cette intervention montre bien que la radio exerce la censure la plus brutale qui soit : elle a aussitôt coupé la parole à l’auditeur ! C’est ça la liberté d’expression !
Et on apprend que le ‘gifleur’ a déjà été condamné à 3 mois de prison, alors que les criminels qui ont mis le feu aux policiers à Viry-Chatillon courent toujours trois mois après, mais on continue de faire semblant de les chercher !
Il se contredit dans ses affirmations : la société à besoin d'interdits,, de règles, mais la violence est inacceptable ...
Quel aveuglement , ou quel bluff, les Français veulent justement ne plus subir la violence atroce actuelle, et que les règles les protègent.
Manuelito tu es cynique ou stupide ou menteur.
Cette baffe n'est rien devant celle qu'il recevra prochainement ! Les Français ne supportent plus ce personnage ni le gouvernement qu'il a dirigé !
…et bien sûr, l'agresseur est un "identitaire" d' "extrême-droite" ! Un coup de chapeau à ce dernier, ainsi qu'à l'auditeur qui a couillonné Cohen en direct ! :-)))
La meilleure baffe serait de ne leur offrir que des rues vides, des meetings vides et de ne plus les regarder a la tele
Qu'ils sachent combien ILS sont insignifiants
la Grande Baffe ce serait que la gauche soit battue à plat de couture et que le FN arrive au pouvoir .
salutations.