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Multiplication des viols sur enfants et les femmes dans le camp de Grande-Synthe

La situation décrite par les volontaires dans le camp de réfugiés près de Dunkerque est alarmante : agressions sexuelles, prostitution forcée, viols d'enfants... Face à la recrudescence des violences, les bénévoles eux-mêmes sont désemparés.

Des femmes et des enfants sont agressés et violés régulièrement par des trafiquants à l'intérieur du camp de réfugiés de Grande-Synthe, où il sont souvent des proies facile, selon plusieurs bénévoles qui ont répondu à The Guardian.

 

«La violence sexuelle est bien trop courante», déplore l'une des volontaires qui s'exprime anonymement. «Les mineurs sont agressés et les femmes violées, ou contraintes de se prostituer», alerte-t-elle. Les actes violents se multiplient en dépit des précautions mises en place : «Les toilettes sont fermées la nuit, mais il semble que des individus particulièrement dangereux aient les clefs et y emmènent les femmes». 

Le calvaire quotidien que vivent particulièrement les femmes et les plus jeunes inquiète les bénévoles qui travaillent dans le camp. Ces violences mènent parfois à des situations dramatiques. «Une petite fille de 12 ans a été agressée par un homme deux fois plus âgé qu'elle, tandis qu'un petit garçon de 13 ans a dû retourner dans son pays d'origine après avoir été violé», raconte un autre bénévole. Des cas encore plus extrêmes ont été rapportés, dont des viols sur des fillettes de sept ou huit ans.

Comment expliquer de tels déchaînements de violence ? Selon un volontaire, cité par The Guardian, qui travaille dans le camp depuis plus de trois ans, ils sont dus à «la présence de femmes dans des environnements d'hommes qui sont, la plupart du temps, déconnectés de la réalité». «Les enfants sont parfois désignés sous le nom de «petits steaks», vulnérables et appétissants», confie-t-il. Les mères, bien souvent terrorisées, n'osent pas parler à la police et se murent dans le silence.

Régulièrement présenté comme l'un des plus dangereux d'Europe, le camp de Grande-Synthe voit affluer de nouveaux migrants depuis le démantèlement de la Jungle de Calais. Depuis juin 2016, le camp humanitaire a été repris en main par l'Etat qui en assure le financement en en mandatant la gestion à un prestataire bénévole.

Lire aussi : Refoulée au camp de Grande-Synthe, Marine Le Pen dénonce la «folle politique d'immigration»

Commentaires

  • quelle déception pour ces pauvres bénévoles toujours prêts et prêtes à secourir le lointain ,les futurs Montaigne et prix nobel ne sont donc pas des Gentlemans ou gentilhommes .
    rien que des pauvres individus déconnectés de la réalité , qui ne savent pas qu,on a pas le droit de violer un enfant , bon . . alors il ne reste qu,à ces bénévoles à leur apprendre les bonnes manières .
    bien que sous d,autres cieux , se trouvent des dialectiques bien plus musclés pour que les gens restent dans le droit chemin.
    salutations.

  • Il faut faire cesser immédiatement toute cette immigration : les gouvernements européens sont complices des trafiquant d’êtres humains : les trafiquants pour l’argent, les gouvernements pour réaliser le GR ! ce sont tous des gangsters qu’il faudra bien un jour envoyer en prison : la seule place qui leur revient de droit !

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