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Ses réactions sur le Débat présidentiel - à écouter!
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Ses réactions sur le Débat présidentiel - à écouter!
Fragilisé par les révélations de l'émission Quotidien, le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a démissionné, ce mardi.
Le volet politique de l'affaire aura duré moins de 24 heures. Suite aux révélations lundi soir de l'émission Quotidien sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale lorsqu'il était député, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a démissionné, ce mardi après-midi. Le parquet national financier avait ouvert une enquête préliminaire peu avant.
«J'ai adressé ma démission au président de la République François Hollande», a-t-il déclaré lors d'une brève allocution à la préfecture de Bobigny. «J'affirme mon honnêteté dans les rapports humains comme dans tous mes actes politiques», a-t-il ajouté. Selon lui, les contrats de ses filles «ponctuels et officiels», «correspondaient tous bien sûr à des travaux effectivement réalisés».
Fragilisé par ces révélations, Bruno Le Roux avait bousculé son agenda et rencontré en début d'après-midi le Premier ministre Bernard Cazeneuve et le président François Hollande. Un entretien à l'issue duquel le chef du gouvernement a eu cette phrase, ne laissant guère de doute sur l'issue de l'affaire : «Lorsque l'on est attaché à l'autorité de l'État, on est impeccable face aux institutions». Le ministre avait par la suite annulé tous ses déplacements. C'est le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, 39 ans, qui le remplacera.
> Lire aussi : Démission de Bruno Le Roux : la difficile «République exemplaire» de François Hollande
Selon Quotidien, le locataire de la place Beauvau a employé ses filles, alors qu'elles étaient lycéennes puis étudiantes, en cumulant respectivement 14 et 10 CDD entre 2009 et 2016, pour un montant total de quelque 55.000 euros. Elles n'avaient, lors des premiers contrats, que 15-16 ans. Certains CDD ont pu avoir lieu en même temps que des stages en entreprise ou sur le temps universitaire, à l'été 2013 pour l'une des filles, 20 jours en mai 2015 pour l'autre, affirme l'émission de Yann Barthès.
Problème de taille pour le ministre de l'Intérieur, il avait lui même fustigé François Fillon pour avoir employé son épouse et ses enfants, des emplois dont la réalité est actuellement discutée par la justice. «Il devrait y avoir une règle simple», l'emploi d'un conjoint par un parlementaire «ne devrait pas être autorisé», «ça peut prêter à suspicion», avait alors réagi Bruno Le Roux, dénonçant ensuite «les turpitudes de François Fillon».
Le Parisien
Vive le socialisme! - Il sera vite recasé...
L’ancien secrétaire d’État au Commerce extérieur Matthias Fekl remplace Bruno Le Roux, démissionnaire, au poste de ministre de l’Intérieur.
Né en 1977 à Francfort-sur-le-Main d’un père allemand et d’une mère française, il a grandi à Berlin avant de rejoindre Paris pour ses études, et a conservé la double nationalité française et allemande.
Ce pur produit des grandes écoles françaises (Normale sup, Sciences Po et ENA), qui a exercé comme magistrat administratif entre 2005 et 2010, maîtrise les rouages politiques : il a été entre 2010 et 2011 directeur de cabinet de Jean-Pierre Bel, alors président du groupe PS au Sénat, puis son conseiller à la présidence de la Haute assemblée jusqu’en 2012.
Membre du Parti socialiste depuis 2001, maire de Marmande de 2008 à 2012, Matthias Fekl est d’abord proche de Bertrand Delanoë, puis il s’engage dans À gauche, en Europe, un club de réflexion social-démocrate dans lequel il se rapproche de Pierre Moscovici et de Dominique Strauss-Kahn.
Le 28 juin 2012, il est nommé à la commission des Lois de l’Assemblée nationale, présidée par Jean-Jacques Urvoas. Il est également membre du groupe d’amitié franco-allemand. Matthias Fekl a aussi été chargé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’un rapport sur le séjour des étrangers et l’immigration en France, qui préconisait notamment de généraliser les titres de séjour de quatre ans pour faciliter la vie des étrangers et désengorger les préfectures.
En 2013 il est intégré au programme « Young Leaders » de la French-American Foundation dont il se met en retrait dès sa nomination au gouvernement.
Le 4 septembre 2014, il est nommé secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, à la suite de la démission de Thomas Thévenoud.
Au Parti socialiste, il a été secrétaire national aux institutions, à la réforme et à la modernisation de l’État, ce qui recouvre une partie des prérogatives de son nouveau ministère.
En septembre 2016, il crée Movida, le « Mouvement pour la vie des idées et des alternatives » aux côtés de deux de ses collègues du gouvernement, Thierry Mandon et Christophe Sirugue. Movida « souhaite alimenter le débat public et faire émerger des idées nouvelles pour rompre avec le néolibéralisme et refuser le social-libéralisme ».
Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire, il est chargé par le candidat socialiste d’une « mission Agenda 2017 » dans le cadre de sa campagne présidentielle.
Calais : l'agresseur présumé d'une fillette de... par francetvinfo
Une enquête du CNRS auprès de 7000 élèves montre que 44% de jeunes musulmans adhère au «fondamentalisme».
Les idées radicales religieuses ont-elles gagné l’univers lycéen? À 14-16 ans, moment clé de la construction identitaire, quel est le degré d’adhésion à ces idées radicales? Quels sont les facteurs de prédisposition? C’est sur ces questions que les deux chercheurs et leurs équipes se sont penchés en prenant le parti de mener l’enquête dans 21 lycées où sont surreprésentés les jeunes de classe populaire (41 % de milieu ouvriers), d’origine immigrée (38 %) et de confession musulmane (25 %). Un échantillon «raisonné et diversifié», pour reprendre les mots des chercheurs, qui permet d’étudier des segments de la jeunesse habituellement sous-représentés dans les enquêtes quantitatives.
Parmi eux, 11 % adhèrent au «fondamentalisme». Le CNRS préfère d’ailleurs le terme d’«absolutisme religieux», mesuré chez les lycéens à travers deux réponses: «il y a une seule vraie religion» et «dans l’explication de la création du monde, c’est la religion qui a raison plutôt que la science». La proportion grimpe à 32 % pour les musulmans, contre 6 % chez les chrétiens et 0,6 % chez les sans religion. «Un écart frappant, estime Olivier Galland, sociologue spécialiste de la jeunesse. Pour autant, les deux tiers des musulmans n’adhèrent pas à ces idées», ajoute-t-il. Cette surreprésentation des jeunes musulmans se retrouve également dans la tolérance à la violence ordinaire (voir encadré).
Que dit cet échantillon, volontairement biaisé, des facteurs de prédisposition à la radicalité? Celle-ci est-elle intrinsèque à la religion ou relève-t-elle de facteurs économiques et sociaux, d’un sentiment de frustration-victimation? Dans le monde des chercheurs, ces deux grands types d’interprétations s’affrontent sur le sujet. «L’appartenance à la religion musulmane est le facteur le plus prédicteur», tranche ici le CNRS, qui parle d’«effets intrinsèques». «Un phénomène qui reste à interpréter», ajoute-t-il.
Sans surprise, l’enquête pose que, dans un paysage sécularisé, les jeunes musulmans font l’objet d’une éducation religieuse active. Pour autant, la laïcité, l’égalité homme-femme et la liberté pour chacun d’organiser sa vie privée selon ses orientations personnelles sont assez largement reconnues. Sauf sur le point de l’homosexualité: 64 % des jeunes originaires d’Afrique et de confession musulmane estiment ce n’est «pas une façon comme une autre de vivre sa sexualité».
32 % à ne pas condamner totalement les attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher
Comment les jeunes sondés ont-ils perçu les attentats de 2015? Ils sont 32 % à ne pas condamner totalement les attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher, contre 10 % dans l’échantillon témoin représentatif de l’ensemble de la population .
(…)
Voler un scooter, tricher, conduire sans permis, dealer, affronter la police… Des comportements déviants acceptés par 33 % des musulmans, 20 % des chrétiens et 22 % des sans-religion. Parmi les lycéens cumulant cette tolérance de la violence et l’adhésion a des idées religieuses radicales, 70 % ne condamnent pas les auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Ils sont 44 % à penser qu’il est acceptable, «dans certains cas dans la société actuelle», «de combattre les armes à la main pour sa religion».
(…) Le Figaro
Dites-moi où, n'en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo, parlant quant bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop plus qu'humaine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan
Fût jeté en un sac en Seine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
La roine Blanche comme un lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
Haramburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne, la bonne Lorraine
Qu'Anglais brûlèrent à Rouen ;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Prince, n'enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Que ce refrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d'antan ?
« La grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. »
Nos médias se régalent encore de la mésaventure subie, en janvier dernier, par Marine Le Pen dans un café au rez-de-chaussée de la Trump Tower. Mais se sont-il vraiment intéressés à la personne qui était assise à ses côtés dans ce café ?
C’était le meilleur ami de Donald Trump, son voisin depuis vingt ans. Et depuis des années, George “Guido” Lombardi, homme d’affaires italo-américain, soutient et conseille son ami milliardaire. Le rendez-vous avait été organisé par Denis Franceskin, représentant du FN à New York. Ce café fut suivi, le lendemain, par un cocktail dans l’appartement de Guido Lombardi, auquel il avait convié 35 personnes qui avaient souhaité rencontrer sa candidate pour la soutenir financièrement.
Lombardi est réputé pour être celui qui, à travers les réseaux sociaux, a contribué à vaincre Hillary Clinton. Il est connu pour ses amitiés « populistes » à travers l’Europe. Il a apporté son soutien à Viktor Orbán, n’hésite pas à fréquenter des figures du FPÖ autrichien ou de la Ligue du Nord italienne. Il n’avait pas hésité à le révéler à Politico, en admettant qu’il était un intermédiaire entre Donald Trump et les personnalités qui souhaitaient avoir un contact avec lui.
La semaine dernière, il était à Milan, hôte de l’association Bridge to Trump. Il y a fait quelques tonitruantes déclarations rapportées par Il Giornale dans son édition du 17 mars sous le titre « La mort du politiquement correct en Europe », n’hésitant pas à engager son ami Trump dans quelques polémiques bien assenées.
« Je vois que l’on parle d’extrême droite, de droite extrême et la grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. » Et de préciser sa pensée dont il assure qu’elle est celle de son ami Trump : « Vous voyez, comme je l’ai dit, la distinction qui compte aujourd’hui n’est pas entre droite et gauche, mais entre élitisme et populisme, un terme que je n’aime pas.
Et là réside le mérite de Trump : il a mis à bas la pensée totalitaire du politiquement correct… Il y a toujours une élite, qui attribue des étiquettes et décide ce que l’on peut dire et ce que l’on peut faire. Trump a tout jeté par-dessus bord. Et, de cette manière, il a rendu la liberté de penser et d’action aux Américains. Il a redonné le pouvoir au peuple. Il l’avait promis et il le fait. »
Le pouvoir au peuple, cela rappelle étrangement le slogan de Marine Le Pen, à laquelle il fait référence par allusion à peine dissimulée, car il estime qu’un tel discours est valable pour l’Europe. Il faut, dit-il, faire comme si nous étions en 1939 et avoir le courage de dire au nazisme « assez ». « Le Brexit, c’est cela. Et maintenant, il faut voir si le reste de l’Europe saura se rebeller face au destin prophétisé par Oriana Fallaci quand elle parlait d’Eurabia. Le 7 mai prochain, le jour du scrutin des élections présidentielles françaises, nous verrons si la France saura tourner la page avec Marine Le Pen. Et nous verrons si, aux prochaines élections italiennes, il y aura un nouveau débarquement à Anzio. »
Puis, rappelant le résultat des élections aux Pays-Bas qui n’ont pas permis l’élection de Geert Wilders, Guido Lombardi en a conclu : « Les Néerlandais n’ont peut-être pas eu assez de courage, et ils continueront à avoir les Allemands qui leur dictent les lois économiques et les immigrés qui font la pluie et le beau temps. Un pays comme la Belgique semble désormais perdu, les autres doivent décider quel destin ils souhaitent. » Une déclaration dont on peut supposer qu’elle ne serait pas contredite par le président américain…
BV