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  • JOURNAL TVL DU MARDI 11 AVRIL 2017

  • La Paix n'est jamais l'oeuvre des pacifistes

    En 24 heures, Trump a su prendre une décision dont son prédécesseur avait été incapable. Celle-ci a deux effets positifs.

    Homme politique

    Ancien député UMP, Président du Rassemblement pour la France, Président de La Droite Libre

     
     

    La réaction de Donald Trump a surpris tout le monde. Lui qui conseillait en 2013 à Obama de ne pas s’engager en Syrie, qui paraissait vouloir concilier les politiques américaine et russe sur le terrain au point d’être suspecté d’avoir été élu grâce au soutien occulte de Vladimir Poutine, le voilà qui fait raser une base aérienne syrienne en représailles après un bombardement chimique sur un village rebelle. La rapidité de la riposte unilatérale des États-Unis, alors que ceux-ci avaient temporisé et finalement laissé paraître leur impuissance sous la présidence Obama, pourrait être l’expression d’un manque de maturité et d’expérience du nouveau locataire de la Maison-Blanche, un signe inquiétant de son caractère bouillant.

    Mais l’action a été menée de manière très maîtrisée. La base aérienne a été détruite mais sans faire beaucoup de victimes, et notamment aucune parmi les Russes, prévenus de la frappe. Les échanges verbaux entre Moscou et Washington sont vifs. On peut y voir un revirement total par rapport au rapprochement esquissé encore récemment. La visite au Kremlin de Rex Tillerson semble cependant maintenue. La décision de Trump pourrait donc bien être plus intelligente, voire subtile, que les esprits superficiels l’imaginent.

    En 24 heures, Trump a su prendre une décision dont son prédécesseur avait été incapable. Celle-ci a deux effets positifs. D’abord, l’Amérique revient dans le jeu et à son niveau. Elle ne s’embarrasse pas de discours moralisateurs. Elle pose un acte de guerre qui transgresse la souveraineté syrienne sans passer par l’ONU. Ensuite, Donald Trump, affaibli par ses échecs relatifs sur l’immigration et l’Obamacare, consolide sa présidence auprès du Parti républicain, de l’opinion publique toujours soudée derrière le chef d’une guerre juste, et il déligitime des critiques moins faciles contre celui qui réagit avec vigueur à des actes inhumains.

    Cette interprétation très favorable à Donald Trump doit cependant être tempérée en amont et en aval. Même s’il a su saisir une occasion plus qu’il n’a réagi, comme il le dit, à une émotion, encore faut-il que la cause et les effets de sa décision n’en affaiblissent pas l’autonomie.

     

    Le bombardement chimique d’un village par l’aviation syrienne est lui-même surprenant. Comment imaginer que Bachar el-Assad soit assez stupide pour entreprendre une action aussi dangereuse alors qu’elle ne s’impose nullement sur le plan stratégique et risque, au contraire, de compromettre une situation rétablie, avec un rapport de force favorable, une image améliorée et, surtout, une déclaration américaine écartant des priorités son éviction ? Il y a là un mystère et des secrets difficiles à percer. Certains vont jusqu’à susurrer que le « Donald » a été repris en main par les néo-conservateurs influents au Congrès, aux armées et dans les services de renseignement.

      

    Ce serait oublier que Donald Trump est avant tout un habile négociateur. Il sait que, pour négocier, il faut être en position de force et avoir des arguments. Obama était sorti de la négociation par faiblesse. Trump y rentre en force. Poutine et lui savent qu’ils ne peuvent ni se faire la guerre, ni aller jusqu’à l’humiliation de l’adversaire. Il leur faudra donc discuter, et pas seulement du Moyen-Orient. Donald Trump a montré ses muscles alors que le président chinois est en visite aux USA. La Corée du Nord, qui menace le Japon et la Corée du Sud, est une voisine et un allié turbulent de la Chine. Elle sera sans doute au menu, elle aussi. L’avenir n’appartient pas aux moralistes verbeux qui encombrent les « machins » onusien ou européen. Le président Poutine avait rappelé le monde au réalisme politique. Le président Trump vient sans doute de le rejoindre.

    La France, qui voulait en 2013 répéter la faute libyenne, s’est hélas mise hors jeu. La paix n’a jamais été l’œuvre des pacifistes mais des réalistes prêts à poursuivre la politique au moyen de la guerre.

    BV

  • Attentat islamiste de Stockholm : la première victime identifiée est une fillette de 11 ans

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    20h43

    La première victime de l’attaque terroriste de vendredi à Stockholm (Suède) a été identifiée : Ebba, une fillette de 11 ans qui revenait de l’école et rentrait chez elle.

     

    Sa mère avait précédemment lancé un appel désespéré pour obtenir des informations sur son sort sur Facebook.

    Un membre de la famille a déclaré à Expressen que la police a visité la maison de la fille en demandant de recueillir son ADN.

    L’identité de la victime a été confirmée par sa famille au journal.

    Daily Mail

    Comme elle avait l'air gentille!

    RIP Ebba

  • Pays-Bas: A cheval et à coups de bêton, la police repousse les antifas à Groningue ( VIDEO)

    https://francais.rt.com/international/36715-a-cheval-a-coups-baton-police-reposse-antifas-Groningue

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  • Grande-Synthe: un gigantesque incendie ravage le camp de migrants

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/grande-synthe-un-gigantesque-incendie-ravage-le-camp-de-migrants-10-04-2017-6843405.php

    NdB: Que d'argent gaspillé!

  • Les « réfugiés », la Hongrie et l’ONU

    lundi 10 avril 2017

     

     

    Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) « exhorte » l'Union européenne à suspendre les transferts de demandeurs d'asile vers la Hongrie.

    Est-ce que l’ONU reconnaîtrait finalement la légitimité de la politique de Viktor Orban ? Certes non. C’est tout le contraire. Mais le résultat est le même : n’envoyez plus de « réfugiés » en Hongrie…

    Désormais tout demandeur d’asile entrant en Hongrie est détenu dans un camp à la frontière jusqu’à ce que les autorités décident de son sort. C’est insupportable pour le Haut-Commissaire Filippo Grandi, qui déclare en conséquence : « J’exhorte les Etats à suspendre tout transfert de demandeurs d'asile vers ce pays jusqu'à ce que les autorités hongroises mettent leurs pratiques et politiques en conformité avec le droit européen et international. »

    Ah oui ?

    Mais que dit le droit international ? Il dit ceci (Convention de Genève sur les réfugiés, article 9) :

    Aucune des dispositions de la présente Convention n'a pour effet d'empêcher un Etat contractant, en temps de guerre ou dans d'autres circonstances graves et exceptionnelles, de prendre provisoirement, à l'égard d'une personne déterminée, les mesures que cet Etat estime indispensables à la sécurité nationale, en attendant qu'il soit établi par ledit Etat contractant que cette personne est effectivement un réfugié et que le maintien desdites mesures est nécessaire à son égard dans l'intérêt de sa sécurité nationale.

    Le gouvernement hongrois ne contrevient donc en rien au droit international.

    Et que dit le droit européen ? Que tout demandeur d’asile doit être renvoyé dans le premier pays où il a fait une demande d’asile : si cet Etat est la Hongrie, il doit être renvoyé en Hongrie. Et le Haut Commissaire demande alors aux Etats de l’UE de violer le droit européen…

    Le  blog d'Yves Daoudal

  • Après l’attentat en Suède, Jean-Luc Mélenchon demande une minute de silence pour… les migrants

     

    Melenchon

     

    En meeting sur le vieux port de Marseille, le candidat de la France insoumise a appelé la foule présente à respecter une minute de silence en l'honneur des migrants morts en traversant la mer Méditerranée.

    Les observateurs.ch

  • En Egypte: 47 morts

    lundi 10 avril 2017

     

     

    Deux attentats suicides ont fait 47 morts et 119 blessés hier en Egypte chez les coptes qui célébraient les Rameaux, selon le décompte donné ce matin par Asianews.

    En l’église Saint-Georges de Tanta, un jeune homme est entré pendant la messe, il est allé devant le premier rang et a actionné une ceinture explosive. Les victimes sont les diacres qui chantaient alors à gauche de l’autel et les fidèles des premiers rangs : 30 morts, 78 blessés.

    A la cathédrale Saint-Marc d’Alexandrie, il aurait pu y avoir encore davantage de morts (dont peut-être le patriarche Tawadros qui y célébrait la messe), mais le kamikaze n’a pas pu entrer. Les gardiens ont demandé à l’homme de passer par un portail électronique. Les détecteurs de métaux ayant fonctionné, il a fait un pas en arrière et a activé sa ceinture d’explosifs. Il y a eu tout de même 17 morts, dont plusieurs policiers, et 41 blessés. (C’était semble-t-il à la fin de la messe.)

    Les deux attentats ont été immédiatement revendiqués par l’Etat islamique, qui a donné le nom des deux kamikazes.

    Le président égyptien al-Sissi a demandé à l’armée de protéger les « infrastructures vitales » (dont feraient partie les églises, si l’on comprend bien), et a décrété l’état d’urgence pour trois mois.

    Côté français on notera les honteuses réactions de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Le président de la République déclare dans son communiqué : « Une nouvelle fois l’Egypte est frappée par les terroristes qui veulent détruire son unité et sa diversité. » Pour le ministre des Affaires étrangères, l'objectif des terroristes est de « remettre en cause le vivre-ensemble et la tolérance religieuse qui caractérisent la société égyptienne ». Sic.

    Le blog d'Yves DAOUDAL

  • Marine Le Pen: "Une polémique inutile et décalée sur le Vél' d'Hiv" "

    Par Guillaume Tabard
    Mis à jour le 10/04/2017 à 19h47 | Publié le 10/04/2017 à 19h12

    CONTRE-POINT - Après l'affaire Fillon, l'émergence de Macron et la percée de Mélenchon, Marine Le Pen s'était un peu fait oublier. Avec cette polémique liée à une querelle historiographique, la voilà de nouveau au centre de l'arène.

    Polémique voulue ou polémique subie? Voilà longtemps en tout cas que le nom d'un dirigeant du Front national n'avait pas été associé à une querelle historique, liée à la Seconde Guerre mondiale de surcroît. C'est bien la preuve que le lepénisme ne change pas, se sont empressés de proclamer ses opposants commençant à s'inquiéter de la trop parfaite réussite de l'opération de «dédiabolisation» lancée par la fille de Jean-Marie Le Pen dès son accession à la tête du FN, en 2010. Mais ce que montre aussi ce débat, c'est que l'anti-lepénisme, lui, ne change pas.

    «Marine Le Pen n'a fait que reprendre la vulgate gaulliste, maintenue après le général par Pompidou, Giscard et Mitterrand, selon laquelle Vichy n'était pas la France, celle-ci étant à Londres»

    «Négationnisme», «vrai visage de l'extrême droite», «digne fille de son père»… les dénonciations sont venues de la gauche comme de la droite. Or, à aucun moment, la candidate FN n'a nié ou minoré la réalité et l'horreur de la rafle de 13.000 Français juifs conduits au Vél' d'Hiv' par 4500 fonctionnaires de police eux-mêmes français. Elle n'en a pas fait un «point de détail» de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

    En dédouanant la France, en tant que telle, de toute responsabilité, Marine Le Pen n'a fait que reprendre la vulgate gaulliste, maintenue après le général par Pompidou, Giscard et Mitterrand, selon laquelle «Vichy n'était pas la France», celle-ci étant à Londres. Position défendue par un Philippe Séguin ou Jean-Pierre Chevènement après le tournant chiraquien du 16 juillet 1995. «Ce jour-là, la France commit l'irréparable», trancha Jacques Chirac, fixant une nouvelle lecture de cet événement honteux, validée depuis par Nicolas Sarkozy et François Hollande.

    Querelle historiographique

    «Marine Le Pen a ranimé une querelle historiographique ; elle n'a pas réveillé le vieux fond d'antisémitisme que certains croient voir subsister au FN»

    Il est légitime de penser que ce débat moral et historique a été tranché. Que Chirac a imposé définitivement la vérité de l'Histoire au détriment du mythe d'une France qui n'aurait rien eu à avoir avec la «parenthèse» de Vichy. On peut aussi s'interroger sur la pertinence qu'il y a à rouvrir ce débat. Mais Marine Le Pen a ranimé une querelle historiographique ; elle n'a pas réveillé le vieux fond d'antisémitisme que certains croient voir subsister au FN. Il est paradoxal d'y voir la volonté de «remobiliser les nostalgiques du pétainisme», comme l'en accuse Jean-François Copé, alors qu'elle reprend la doctrine gaulliste et qu'elle ajoute que la responsabilité française incombe à «ceux qui étaient au pouvoir à l'époque», autrement dit Pétain justement.

    Cette polémique pose une double question. Sur Marine Le Pen, d'abord. Elle assure qu'elle n'a fait que répondre à une question qui lui était posée au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Mais après tant d'efforts pour corriger l'image de son parti et se démarquer des propos de son père, était-il si judicieux d'accepter d'aller sur ce terrain de la Seconde Guerre mondiale sachant que, même par amalgame, cela ranimerait les anciens soupçons sur son parti?

    Elle pose ensuite une question sur ses adversaires. Car, en voulant réveiller la diabolisation du lepénisme, ils risquent de n'obtenir que sa victimisation. Sur les millions de Français qui veulent voter Le Pen, combien le font par fidélité au pétainisme? Brandir cette filiation peut au contraire être pris pour un déni des vraies motivations de leur vote. Avec l'affaire Fillon, l'émergence de Macron et la percée de Mélenchon, Le Pen en tout cas n'était pas au centre de cette campagne. Voilà longtemps que ça ne lui était pas arrivé. On saura dans moins de deux semaines maintenant pour qui cette polémique fut une aubaine.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 11/04/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • JOURNAL TVL DU LUNDI 10 AVRIL 2017