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Emmanuel Macron est président : que faire ?, par Gabriel Robin

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Sa femme, Brigitte Trogneux, lui embrasse la main

 

 
Gabriel Robin

Gabriel Robin

La clé du succès d’Emmanuel Macron est qu’il a su créer une dynamique positive autour de sa candidature. […] Le blitzkrieg du marcheur s’explique tant par une conjonction particulièrement favorable des astres politiques que par les qualités propres qu’il a su exprimer […].

Nous devons donc tirer des enseignements de ce qui constitue une défaite, dans un contexte très spécifique (impopularité record du précédent exécutif, série toujours en cours d’attentats terroristes, crise majeure de la zone euro) :

– Il y eut des prémices à ce semi-échec. D’abord, la session de rattrapage de l’élection autrichienne. Puis, dans un second temps, les résultats assez faiblards des populistes néerlandais. Sans faire mention des plus anecdotiques élections partielles allemandes, au cours desquelles l’AfD chutait assez lourdement. On ne peut pas établir de parallèle exact, tant les sociologies électorales de ces formations alliées sont diverses, mais il semblerait que les progressions de ces mouvements subissent une érosion. Effet de seuil ? Possible.

La clé du succès d’Emmanuel Macron est qu’il a su créer une dynamique positive autour de sa candidature. À nous, aussi, d’entraîner une vague d’espérance pour la France et le continent européen. Il faut savoir se projeter dans le futur ! Si nous lui laissons l’exclusivité de la narration du présent, nous lui confierons les clés de l’avenir.

– Peut-on dire que notre discours a été parfaitement entendu ? Oui, mais pas par une majorité. Nous devons nous adresser à l’ensemble du corps électoral français. Certes, un jeune avocat des métropoles mondialisées n’aura pas forcément les mêmes préoccupations quotidiennes qu’un ouvrier picard dont l’usine est menacée par les délocalisations. Mais tous ont un point commun : ils vivent dans une France menacée par la submersion démographique, l’islamisme et la relégation.

Pour s’adresser à la France dans toute sa complexité sociologique, il faut urgemment adapter notre discours. Éviter le folklore, les outrances ou l’hystérie.

– Nous devons constituer la première force d’opposition à Emmanuel Macron, dont le programme, je le crois, ne pourra pas pleinement répondre aux aspirations des Français.

Le temps de la réflexion est venu. Sans rien perdre de ce qui fait sa force, notre mouvement peut et doit évoluer. Il le faudra car le temps presse. Le train passe rarement deux fois…

Gabriel Robin

Extraits d’une tribune publiée par Boulevard Voltaire
(reprise partiellement ici avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Commentaires

  • Gabriel Robin pose bien la question qui se présente à nous. Saurons-nous tenir compte des changements importants intervenus en France ces jours-ci ? Il faut rendre un hommage au travail colossal entrepris par Marine et qui s'est traduit par un nombre record de voix pour le FN. Mais un parti n'est pas une fin en soi, et les meilleurs leaders sont ceux qui posent les questions de fond concernant l'avenir, voire la survie de leurs peuples et n'en dévient pas. Il nous reste 5 années avant la prochaine échéance présidentielle. Les prochaines élections législatives ne changeront pas grand chose. Les patriotes et identitaires doivent s'atteler à un travail de fond et occuper le terrain sur les deux thématiques fondamentales que sont le GR et son corollaire, l'islamisation du pays. Ils doivent s'interroger sans tabous sur les chances d'un parti qui restera à jamais le "parti des Le Pen". Un tel parti est condamné à rester dans l'opposition.
    Ce n'est pas joué !
    Je crois que Marion l'a compris.

  • Les réflexions ci-dessus de @ dirck sont pertinentes.
    Mais les militants sont excédés, les plus anciens pour une part découragés, étai-ce le but d'éléments infiltrés pour stériliser le "Front National" ?
    Le temps passe, le temps presse !
    Comme le dit cet intervenant, le résultat des prochaines législatives ne changeront pas grand chose, ils nous décevront, même en restant optimistes, nous sommes bien conscients que tout est fait pour empêcher les alliances et la formation d'un groupe éventuel à l'Assemblée. La situation est spécifiquement Française, la démocratie ne s'exerce que pour les deux blocs majoritaires eux seuls qualifiés de "républicains" (F.M.) et tout est mis en oeuvre pour sidérer les électeurs, en plus du changement sociologique et ethnique de ces derniers.
    Il n'en reste pas moins que la vraie France doit se battre pour continuer à exister et à SE DEFENDRE.
    Pour se faire, il-n'-y-a pas que les élections, il-y-a la religion catholique véritable et ses démonstrations, la propagande, les manifestations, les associations. Nous avons essayé bien des choses dans le passé, on nous a empêché d'agir, syndicalement notamment ! Toutes les armes sont aux ennemis de la France et de la société normale ! Il faut recourir à tous les moyens, il-n-y-a pas qu'internet .
    Que FAIRE et non seulement que dire, qu'écrire, que voter... voilà la question urgente qui se pose à notre peuple pour sa survie.

  • Prier pour que la France retrouve la foi et sa puissance d,antan.
    salutations.

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