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Marion Maréchal-Le Pen: "désertion" aux "conséquences terribles", selon J.-M. Le Pen

 

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a vu mardi dans le prochain retrait de Marion Maréchal-Le Pen de ses mandats...

 

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a vu mardi dans le prochain retrait de Marion Maréchal-Le Pen de ses mandats politiques une "désertion" aux possibles "conséquences terribles".

"S'il n'y a pas une raison gravissime à cette décision, je considère que c'est une désertion", a déclaré le grand-père de la députée FN du Vaucluse, dans un entretien au figaro.fr.

Marion Maréchal-Le Pen va annoncer mercredi dans la presse quotidienne régionale qu'elle quitte son mandat de cheffe de l'opposition FN au Conseil régional de Paca et qu'elle n'est pas candidate à un nouveau mandat de députée. Elle avait exprimé à de nombreuses reprises son envie de se lancer dans le monde du privé, et laissé poindre sa lassitude quant aux relations compliquées au sein du Front national avec sa tante Marine Le Pen notamment.

Selon Jean-Marie Le Pen, qui l'avait encouragée à se lancer en politique, son retrait "va créer une grande déception". Car, "bien au-delà de la Paca, Marion représentait un espoir d'avenir pour pas mal de militants et d'électeurs du Front national".

"Je pense que Marion aurait dû prendre cette décision avant, ou attendre un peu car nous sommes en campagne électorale. Le pays attend le verdict des urnes. Qu'en pleine bataille législative, l'une des vedettes les plus aimées et admirées du mouvement défaille, cela peut avoir des conséquences terribles", a-t-il ajouté.

Pourra-t-elle se porter candidate à la présidentielle un jour? "Pas si elle se retire du combat! Parce qu'il faut prendre de l'élan", a aussi jugé le père de Marine Le Pen, qui s'est lui-même présenté cinq fois à la magistrature suprême.

 
 
 
 
Publié le : 09/05/2017 à 20:36 - Mis à jour le : 09/05/2017 à 20:36

Commentaires

  • "chef" de l'opposition , pas "cheffe" (ou "leader"), pitié pour notre langue!

  • Jean-Marie Le Pen est certes un combattant de valeur mais n'a-t'il pas lui-même contribué à nos déceptions ?
    Remontons seulement à 1998, son désaccord présomptueux avec ceux qui prenaient de l'importance et valorisaient le parti, les deux Bruno. Le Pen ne s'est pas contenté de mauvais jeux de mots à répétition pour désespérer ses partisans (sur le fond, il était pris à des pièges et ses positions pouvaient se discuter mais éviter ces problèmes aurait été plus habile et productif).
    Il a propulsé sa fille à la tête du F.N, était-ce si judicieux ? Il n'est pas faux de dire en conscience que le F.N n'est pas lui-même "démocratique" mais un peu sectaire et trop familial. Tout du moins c'est mon avis, beaucoup de courageux et valeureux militants ont été empêchés de travailler, souvent exclus ! Pas seulement du temps de Marine, de celui de Jean-Marie !
    Ces deux personnalités sont adulées, elles font face à l'adversité avec courage, tout le monde le reconnait mais les erreurs se sont accumulées.
    JMLP est apparu à juste titre ridicule en costume rouge en intervenant place de l'Opéra ! Sa prestation ce dernier 1er mai place des Pyramides parmi le carré de ses fidèles était objectivement pitoyable, quel qu'ait pu être la justesse de son discours ! Quand on n'est plus présentable, on se met à l'écart, il est inutile d'apparaitre au grand jour au risque d'incidents préjudiciables à une campagne électorale majeure !
    Il faut bien fêter Jeanne d'Arc mais sa fête n'est pas le 1er mai. Divisé, notre camp lui rendra hommage dimanche prochain à Paris, mais quel cortège choisir ? Avouons que nous ne sommes même pas capables de former une seule manifestation officielle à notre Sainte, à la fois religieuse et politique, une seule à laquelle pourrait se joindre un Jean-Marie mais aussi une Marine, ils ne seront à aucune.
    Et Marion ? Nous sommes déçus de sa décision, même si elle est tactique, les médias ont trop beau jeu de s'emparer de notre désarroi !
    Quant à savoir s'il faut des Le Pen ou s'il n'en faut pas, elle devrait être secondaire en vérité : tout le monde est appelé à combattre, sans favoriser les uns ou les autres puisque, ne nous y trompons pas, même débarrassés de tel ou tel nous continuerons à être stigmatisés.

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