Ce dimanche soir, ce n’est pas seulement une page qui, indubitablement, s’est tournée, mais un nouveau livre qui vient de s’ouvrir.
Première information de taille : plus d’un Français sur deux n’a pas jugé bon de se rendre aux urnes ; du jamais vu sous la Cinquième République, voire même celle l’ayant précédée. D’où qu’ils viennent, les nouveaux élus seront donc mal élus et jamais le fossé n’aura semblé aussi grand entre peuple et représentants du peuple.
La deuxième, c’est évidemment l’indéniable vague de La République en marche, même si ce jeune mouvement ne représente, malgré ses 32 %, que 15 % des électeurs inscrits et profite, évidemment, de l’effondrement du Parti socialiste, tout juste au-dessus de la barre des 10 %, alors que ce dernier était encore aux affaires il y a peu. Les Républicains, eux, sauvent à peu près les meubles, avec 21 %.
On notera, néanmoins, que nombre de ténors de ces deux formations, données pour être « de gouvernement », ont fini par se fondre en ce front libéral et libertaire, de droite et de gauche – de « droiche », dira-t-on. LREM, incarnation de cette UMPS naguère dénoncée par Marine Le Pen ? C’est à croire.
En même temps (comme dirait Emmanuel Macron), les deux principales formations populistes, La France insoumise (11 %) et Front national (14 %), tirent malgré tout leur épingle du jeu.
Même si ce chiffre demeure à méditer : 56 % des électeurs de Marine Le Pen ont boudé les urnes, alors que nombre de ceux de Jean-Luc Mélenchon se sont reportés sur d’autres candidats de gauche, communistes le plus souvent, dans leurs ultimes fiefs rouges.
Qu’en conclure ? Qu’à défaut d’alternance ou d’alternative, les Français ont opté pour le Grand Remplacement ; voire la pêche à la ligne. Et c’est là que deux France commencent à se dessiner, ligne de fracture qui n’est pas sans rappeler celle de la dernière élection présidentielle. Celle des vainqueurs de la mondialisation, jeunes urbains actifs, et dont les préoccupations identitaires sont loin de constituer l’ordinaire. Et celle des perdants de cette même mondialisation, France périphérique, France des oubliés qui, en l’occurrence, a oublié d’aller voter.
C’est cette France que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ne désespèrent pas de mobiliser afin de leur faire reprendre le chemin des urnes ce dimanche prochain. Les bonnes idées ont toujours de l’avenir. Celle consistant à défendre le peuple en est une. Malgré les aléas et les revers : ceux qui finissent par réussir sont souvent les mêmes ayant su persévérer dans les défaites, fussent-elles à répétition.
Nicolas Gauthier
Texte daté du 12 juin et repris de Boulevard Voltaire
Commentaires
Discours absurde. Mais très répandu dans le nouveau FN.
Primo, l 'umps n 'a rien de libérale, ni de libertaire.
Ou alors il faut que Gauthier nous explique ce qu 'est être libéral, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé du monde, le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé monde, le taux d 'assistanat le plus élevé du monde, le taux de fonctionnaires le plus élevé du monde etc... Qu 'il nous explique ce qu 'est être libertaire lorsqu 'on a instauré les lois les plus liberticides du monde occidental.
Secundo, la division n 'est pas entre les gagnants et les perdants de la mondialisation. C'est une perception marxiste des comportements des individus. Beaucoup d'électeurs très modestes ont voté pour Macron. La division est entre ceux qui sont des tubes digestifs sur pattes , n 'ayant aucune possibilité d 'avoir une pensée autonome, aucune notion du sens de la vie, donc aucune conscience ethnique et civilisationnelle, et les autres quel que soit leur statut social. Le FN a commis une erreur grossière en distinguant les gagnants et les perdants de la mondialisation. Car personne n' aime être considéré comme un perdant, c'est humain, la vanité est humaine. Ne pas voter Macron est pour certains esprits faibles un aveu de faiblesse, une honte. C'est ainsi. Et surtout considérer qu 'il y a des gagnants de la mondialisation, est laisser espérer qu 'un jour tous les individus pourront être gagnants et qu'en conséquence peu importe le sort civilisationnel de leur pays. Pourtant ce qui compte, lorsqu'on se prétend " patriote " est le sort d 'un pays, de son peuple, pas celui des membres de ce peuple pris séparément.
Tierto, le parti de Melenchon n 'est pas le parti des " oubliés " qui seraient en plus " patriotes ". Non le parti de Melenchon est le parti des Tarés, haineux, internationalistes, anti blancs et anti chrétiens, le parti de ceux qui se rangent, par sentiment d 'inferiorité, par esprit de revanche, par conformisme et crétinisme, du côté des envahisseurs et de leurs commanditaires.
Après le copain de Borja qui a appelé à voter pour le parti de Melenchon, un autre candidat du Fn, dans le Nord, a fait de même. Ca ne va plus du tout !
Discours absurde. Mais très répandu dans le nouveau FN.
Primo, l 'umps n 'a rien de libérale, ni de libertaire.
Ou alors il faut que Gauthier nous explique ce qu 'est être libéral, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé du monde, le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé monde, le taux d 'assistanat le plus élevé du monde, le taux de fonctionnaires le plus élevé du monde etc... Qu 'il nous explique ce qu 'est être libertaire lorsqu 'on a instauré les lois les plus liberticides du monde occidental.
Secundo, la division n 'est pas entre les gagnants et les perdants de la mondialisation. C'est une perception marxiste des comportements des individus. Beaucoup d'électeurs très modestes ont voté pour Macron. La division est entre ceux qui sont des tubes digestifs sur pattes , n 'ayant aucune possibilité d 'avoir une pensée autonome, aucune notion du sens de la vie, donc aucune conscience ethnique et civilisationnelle, et les autres quel que soit leur statut social. Le FN a commis une erreur grossière en distinguant les gagnants et les perdants de la mondialisation. Car personne n' aime être considéré comme un perdant, c'est humain, la vanité est humaine. Ne pas voter Macron est pour certains esprits faibles un aveu de faiblesse, une honte. C'est ainsi. Et surtout considérer qu 'il y a des gagnants de la mondialisation, est laisser espérer qu 'un jour tous les individus pourront être gagnants et qu'en conséquence peu importe le sort civilisationnel de leur pays. Pourtant ce qui compte, lorsqu'on se prétend " patriote " est le sort d 'un pays, de son peuple, pas celui des membres de ce peuple pris séparément.
Tierto, le parti de Melenchon n 'est pas le parti des " oubliés " qui seraient en plus " patriotes ". Non le parti de Melenchon est le parti des Tarés, haineux, internationalistes, anti blancs et anti chrétiens, le parti de ceux qui se rangent, par sentiment d 'inferiorité, par esprit de revanche, par conformisme et crétinisme, du côté des envahisseurs et de leurs commanditaires.
Après le copain de Borja qui a appelé à voter pour le parti de Melenchon, un autre candidat du Fn, dans le Nord, a fait de même. Ca ne va plus du tout !
Les Français ont préféré se boucher les yeux et les oreilles plutôt que de voir le Grand remplacement s’opérer devant eux ! Il ne reste plus qu’à prier pour la France !
L'électorat de Mélanchon n'est pas le même que celui de Marine. Il est constitué de gens marqués par une idéologie marxiste, haineux vis à vis de toute manifestation patriotique ou identitaire, de bobos "antifas", essentiellement urbains et cosmopolites, pro immigration (beaucoup de fonctionnaires, d' "artistes" subventionnés !). D'ailleurs, ils sont prêts à s'allier à leurs pseudo ennemis de "droite" pour contrer le vrai "petit peuple" qui se reconnaît dans le FN.