16/06/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Avant même le premier tour des élections législatives, de nombreux candidats macronistes n’avaient pas participé aux différents débats télévisés organisés par les chaînes locales. Des absences d’autant plus remarquées qu’ils étaient des inconnus faisant pourtant figure de favoris et qu’en face de nombreux candidats de petits partis acceptaient de se livrer à l’exercice.
Les exemples de Fabienne Colboc, candidate en Indre‑et‑Loire, et d’Anissa Khedher, candidate du Rhône, n’ont pas arrangé les choses. En effet, des montages vidéos de leurs piètres prestations lors de débats télévisés sont ressortis en début de semaine : leurs propos sont confus, voire incohérents. Jean‑Luc Mélenchon a même ironisé sur ces « 400 bizuts qui arrivent » à l’Assemblée.Ces candidates ont donc refusé le débat de deuxième tour demandé par leurs adversaires.
Mais loin d’être isolés, ces cas illustrent la tendance générale. Ainsi, Nicolas Dhuicq (des Républicains) qui s’interroge à propos de son adversaire, « De quoi a‑t‑il peur ?» se demande‑t‑il. Ou Philippe Vardon (du Front national) qui réclame de toute urgence un débat avec Cédric Roussel, son adversaire. On peut encore citer encore Olivier Faure (PS) qui twitte : « Quand ta concurrente En Marche veut bien ton siège à l’Assemblée mais pas débattre avec toi avant. »
Tous les opposants à La République En Marche s’accordent donc sur un point : critiquer le refus de débattre des candidats à la majorité présidentielle. Du côté d’En Marche, on assure qu’aucune consigne n’a été donnée aux candidats : « On n’a jamais refusé de débat démocratique, ce sont des raisons personnelles. »
Commentaires
Lâches et incompétents…c'est l'armée idéale qu'il faut à à ce président autoproclamé "jupitérien" pour régner seul et en maître absolu! Lorsqu'on fait son marché sur le Bon Coin pour dégotter des futurs députés, on ne peut avoir que des zombies soumis (en plus, Macron leur aurait fait promettre de voter systématiquement tous les textes du Gouvernement !).
Les débats au parlement risquent de ne pas être tristes !