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Le héros Macron fait un bide au Conseil européen

 

La souveraineté, c’est pas pour demain

À peine arrivé, déjà hollandisé ! Macron a été repris en main par Angela Merkel à l’occasion de son premier sommet européen. Mais… la presse subventionnée s’emploie à dissimuler le malaise.

 

Il y a deux façons d’aborder le sommet européen qui s’est tenu en fin de semaine. Une première voie consiste à lire les conclusions du sommet et à compter les points. Une seconde voie consiste à lire la presse subventionnée. Entre les deux, on trouve très peu de points communs.

 

Ce que le Conseil européen a réellement décidé

Dans la pratique, le Conseil des 22 et 23 juin n’a repris aucune des demandes françaises annoncées de longue date par le président de la République. En particulier, il n’a ouvert aucun débat sur les travailleurs détachés, sujet sur lesquels la France avait bandé les muscles en demandant un durcissement de la réglementation.

Rien que par ce silence, la France subit donc une défaite en rase campagne qui montre le peu de cas que l’Europe fait d’une France engluée dans un huis clos gagnant-perdant avec l’Allemagne, même avec un Président nouvellement élu qui pense pouvoir défier Donald Trump.

S’agissant de l’emploi, on notera d’ailleurs ce que le sommet a conclu :

S’appuyant sur les conclusions du Conseil de mai 2017, qui préconisent une stratégie pour l’avenir de la politique industrielle, le Conseil européen insiste sur le rôle essentiel de l’industrie, qui constitue un moteur important pour la croissance, l’emploi et l’innovation en Europe. Dans le prolongement de ses propres conclusions antérieures, il demande que des mesures concrètes soient prises pour que le marché unique dispose d’une base industrielle solide et compétitive.

Les conclusions du Conseil ne visent pas à redire que le travail détaché est échevelé, mais que la prospérité viendra de la défense de l’industrie. Cette vision au demeurant très allemande met des mots sur un vide français : quelle est la politique industrielle d’Emmanuel Macron ? On l’ignore jusqu’ici et curieusement le conseil européen s’est préoccupé de sujets qui n’ont aucun impact en France.

 

Macron battu sur les mesures anti-chinoises

Quant à l’idée d’empêcher les Chinois de prendre le contrôle à vil prix de nos pépites technologiques, Emmanuel Macron a fait un superbe bide.

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Commentaires

  • rien d,étonnant , la mère Merkel est et reste la seule Patronne, naïfs ceux et celles qui pensaient que le Macron "mignon" ,allait secouer la "vieille" .
    salutations.

  • Jupiter est sur son nuage, dans le flou sur tous les sujets. Qu'il profite de l'euphorie superficielle du moment. Elle ne durera pas !

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