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Simone Veil

Simone Veil, « santa subito » ! Le décès de celle qui a porté la loi portant massacre légal des innocents a donné lieu à une avalanche de louanges, jusque de la part de la Conférence des évêques de France qui a salué « sa volonté de bâtir une Europe fraternelle, sa conviction que l'avortement est toujours un drame ».

L’AGRIF ne se joint pas à ce concert, et si elle s’associe à la demande de panthéonisation de Simone Veil, c’est uniquement pour qu’elle y soit en compagnie du grand raciste et du misogyne indécrottable, Voltaire, et des grandes figures de la Révolution française et de sa Terreur, matrice de tous les génocides contemporains.

Simone Veil a survécu à l’abominable génocide des Juifs, et l’AGRIF veut croire que c’est par aveuglement ou par inconscience qu’elle a ouvert en France les portes à un massacre légal. Le nombre de victimes se compte à ce jour par millions. Mais elle ne l’a jamais publiquement regretté…

Pour une association antiraciste comme la nôtre, force est de constater que Simone Veil a – en compagnie de Valéry Giscard d’Estaing et de Jacques Chirac, sous l’impulsion des forces de la maçonnerie qui revendiquent cela comme une victoire – rendu possible la forme ultime du racisme, celle qui autorise, organise, finance l’élim

 

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ination de petits d’homme parce qu’ils gênent ou parce qu’ils ne sont pas conformes à un minimum d’exigence génétique.

Elle a rendu légale la décision d’une femme de tuer son propre enfant. C’est le racisme anti-humain le plus raffiné : celui qui fait participer les victimes au massacre de leurs fils et de leurs filles. Qui dira le nombre de vies de femme brisées parce qu’elles auront cru que l’avortement peut être une solution à la détresse ? Parce qu’il est maintenant convenu d’appeler l’« interruption » volontaire de grossesse un « droit fondamental de la femme » ?

On entend dire qu’il est malhonnête de rendre Simone Veil responsable des évolutions de la loi jusqu’à ce point ahurissant, elle qui voulait « dissuader » les femmes d’avorter et qui qualifiait l’IVG d’« échec quand il n’est pas un drame ». Mais la dissuasion promise n’est jamais venue, sinon de la sphère privée, et peu à peu tout ce qui entravait l’accès à l’avortement a été détricoté. Le nombre d’avortements, lui, n’a jamais baissé.

L’AGRIF retient enfin qu’en 2007, dans son autobiographie, Simone Veil dénonçait toujours les « outrances de Laissez-les-Vivre » lors de son combat pour la vie en 1974, et se plaignait de la « haine » dont elle fut l’objet. Pourtant c’est à la notoriété de sa loi sur l’IVG que Simone Veil devait une carrière politique qui la mena jusqu’à la présidence du Parlement européen.

Ces « outrances » d’alors, nous nous y associons toujours en 2017. Elles demandaient simplement le respect de la vie de chacun de nos frères en humanité… Plusieurs millions de victimes plus tard, on ne peut évacuer la responsabilité de Simone Veil avec une pirouette.

Jeanne Smits, vice-présidente de l’AGRIF

 
Dernière modification le lundi, 03 juillet 2017 14:22
 

Commentaires

  • Rien à ajouter, si ce n'est souligner le poids occulte considérable de la maçonnerie !

  • quel magnifique photo de famille .
    salutations.

  • Merci à Jeanne Smits pour cette excellente oraison funèbre !

    Il est vrai que la mère Veil a remporté un rude combat : réussir à faire tuer des millions de petits français dans le ventre de leur mère, malgré ces abominables associations extrémistes comme « laissez-les-vivre » !

  • Quelle que soit ma vision personnelle sur ce thème , je ne peux prendre en compte que celle des femmes directement concernées qui peuvent en souffrir.
    Serait ce une bonne définition de la compassion , j'ose le croire.
    L'aspect doctrinal peu enclin au dialogue me hérisse le poil dans le sens du refus.
    Quel qu'il soit, d'où qu'il vienne.
    Il est évident que S.Weill était un symbole idéal sur ce sujet .
    Stratégie et tactique en la matière ont payés , sachons le reconnaître , le symbole d'Hillary Clinton n'a pas rencontré le succès escompté et elle a été incapable d'assumer sa défaite, son camp aussi. Les jeunes, très jeunes enfants, voire des bébés , victimes innocente d'autres pratiques plus coupables ou plus néfastes, à chacun de voir, seraient à discuter , les nombreuses arrestations de pedophiles effectuées par le gouvernement de Trump en témoignent.
    Qui tire en premier sur ce sujet ?
    Il y a aussi la paix des Braves , on laisse reposer les morts en paix, les VRAIS combattants le disent tous.
    Et pour terminer, histoire d'agacer un peu , le sens de la mesure préconise de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain....

  • 200.000 avortements par an ? On aimerait connaître le vrai chiffre !
    Je me souviens que dans les années 1960, le chantre de l’avortement libre et remboursé par la SS était Maurice Duverger, Professeur de Droit gauchiste de la Fac de Droit de Paris. A cette époque Simone Veil n’existait pas, en revanche quelques années plus tard il devait être rejoint dans son infâme combat par une nommée Gisèle Halimi.
    J’ai assisté à une conférence de Duverger sur ce sujet, en 1964, je crois. Et je me souviens parfaitement qu’il avançait le chiffre de 800.000 avortements (clandestins), peut-être même un million ajoutait-il ! Où est la vérité ?

  • Cher Abad, vous devez être un sage ancien ! Quelle est la vérité, demandez-vous ? Eh bien, nul ne le sait mais on a usé et abusé pour faire soit disant "avancer les moeurs" de chiffres exagérés, tels les soit disant centaines de milliers de manifestants des "gay prides" successives, par exemple. On gonfle les chiffres pour imposer des lois contre la morale et la nature, salir et déchirer la société Chrétienne ! On l'a donc fait en prétendant qu'un très grand nombre de femmes avortaient clandestinement et en mouraient, pour certaines. Pour faire abolir la peine de mort on a aussi exagéré bien des choses ! Et voilà que maintenant on appelle le mal bien ! Qu'on glorifie une femme célèbre et intouchable parceque déportée, la femme qu'il fallait pour faire voter une telle loi horrible !
    Certes, il est (toujours) des cas spéciaux, des viols, des enfants non désirés ! Mais la dignité humaine, celle d'enfants de Dieu voulait qu'on soulage les malheurs, adopte les bébés abandonnés et qu'on condamne, pour l'exemple, l'assassinat de ceux à naître dans le ventre de leur maman. Et il-y-a une loi aussi qui interdit de dire ce que notre indignation si juste nous fait exprimer entre nous. Non, notre religion ne peut admettre ces crimes contre l'humanité car le Christ est mort et a souffert en exemple de ce que doit être notre lutte contre le mal, le péché.

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