Le président américain a pris la parole pour la première fois de son mandat devant l'Assemblée générale des Nations unies réunie à New York, ce mardi. Un discours dur, au cours duquel il a épinglé les "Etats voyous" et proféré des menaces à l'encontre de Pyongyang.
"America First". S'exprimant pour la première fois de son mandat à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, ce mardi à New York, le président américain Donald Trump, qui s'est dit "profondément honoré" de "se retrouver dans sa ville natale pour s'exprimer devant les peuples du monde", a fait savoir qu'il "placerait toujours l'Amérique d'abord", avant de formuler des menaces claires à l'encontre de la Corée du Nord.
Une vision unilatéraliste du monde
"J'ai été élu pour donner le pouvoir au peuple américain, là où il doit se trouver. En tant que président des Etats-Unis, je placerai toujours l'Amérique d'abord. Tant que j'occuperai mon poste, je défendrai les intérêts de mon pays", a martelé Donald Trump depuis la tribune de l'organisation multilatérale, face à quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier.
Quelques instants plus tôt, en introduction de son discours, Donald Trump avait défendu une vision unilatéraliste du monde, en estimant que des pays "indépendants" et "forts" sont à la base de l'ordre mondial.
Menaces contre la Corée du Nord
Sans surprise, le président des Etats-Unis s'en est pris à la Corée du Nord, qu'il a qualifiée de "régime vicieux", alors que la tension entre les deux pays est à son comble, après les tirs de missile et l'essai nucléaire réalisés par Pyongyang.
Dénonçant les "Etats voyous", qui sont une "menace pour les autres nations et pour leurs propres peuples", Donald Trump n'a pas mâché ses mots, affirmant que l'armée américaine va devenir "plus forte que jamais", avant de menacer de "détruire totalement" la Corée du Nord, si elle ne fléchit pas.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un est embarqué dans "une mission-suicide", a encore lancé le républicain, le qualifiant à nouveau d'"homme-fusée", un surnom déjà utilisé par Donald Trump sur Twitter, il y a deux jours.
L'accord sur le nucléaire iranien, un "embarras"
Donald Trump s'est également montré très critique envers l'accord nucléaire iranien, signé sous le mandat de son prédécesseur, Barack Obama. Le président américain a ainsi dénoncé l'un des "pires accords auquel les Etats-Unis aient jamais participé", et qui selon lui représente un "embarras" pour le pays.
"Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ses activités déstabilisatrices (...) et nous ne pouvons pas respecter un accord s'il sert à couvrir l'éventuelle mise en place d'un programme nucléaire", a martelé Donald Trump, qualifiant là encore l'Iran d'"Etat voyou" et de "dictature corrompue".
Pas un mot sur l'Accord de Paris
L'ancien magnat de l'immobilier, arrivé à la Maison Blanche en janvier dernier, s'en est également pris au Venezuela, dénonçant une "situation inacceptable" dans ce qu'il a qualifié de "dictature socialiste". "Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. En tant que voisin et ami responsable, nous devons avoir un but" pour les Vénézuéliens: "récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et regagner la démocratie", a-t-il déclaré, en se disant prêt à "de nouvelles actions", sans toutefois préciser lesquelles.
Attendu sur la question, Donald Trump n'a en revanche fait aucune déclaration au sujet de l'Accord de Paris sur le climat, adopté dans la capitale française en décembre 2015, mais dont les Etats-Unis ont annoncé leur retrait début juin.
BFM TV
Commentaires
Son discours a été à l'opposé du discours mondialiste de Macron.
Trump a insisté sur l'existence de nations différentes et souveraines dont les dirigeants doivent servir en priorité les intérêts respectifs.
Il a déclaré que les réfugiés doivent être aidés dans leurs pays ou dans des pays les plus proches.
Macron a débité les habituelles âneries mondialistes et prétentieuses aux termes desquelles la France doit " parler au nom de ceux qui ne peuvent pas parler " etc.. Bref un discours mondialiste, au service de l'autre au détriment des Français. Et bien sûr il a pleuré sur le sort des Rohingas de Birmanie. Seul le sort des musulmans l'intèresse. Écoeurant.