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Lors d'une allocution devant les représentants de la communauté juive, à la synagogue de la rue Buffault à Paris, le Premier ministre français a annoncé la mise en oeuvre à partir de 2018 d'un nouveau plan de lutte contre l'antisémitisme.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé le soir du 2 octobre que l'Etat mettrait en oeuvre à partir de 2018 un nouveau plan pluriannuel de lutte contre l'antisémitisme, «cette bête immonde» qui, quand on la croit disparue, «réapparaît encore».
Le chef du gouvernement s'exprimait lors des vœux à la communauté juive à l'occasion du Nouvel an juif, à la synagogue de la rue Buffault à Paris, en présence notamment du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer et de représentants des cultes.
Edouard Philippe a plaidé l'exigence de se «battre ensemble», avant d'ajouter : «Et quand je dis ensemble c'est bien tous ensemble, toutes confessions, toutes philosophies confondues, contre cette bête immonde qu'est l'antisémitisme.»
«[Cette bête] emprunte à la fois à l'hydre et au phénix [...] quand on le croit disparu, il réapparaît encore et encore», a-t-il encore détaillé.
Le Premier ministre a cité, au titre des causes de cet antisémitisme, «l'ultraviolence du terrorisme islamiste», énumérant l'assassinat d'Ilan Halimi en 2006 et la tuerie dans une école juive de Toulouse en 2012, pour laquelle le frère du djihadiste Mohamed Merah, accusé de complicité, comparaît depuis le 2 octobre devant la cour d'assises spéciales de Paris.
Edouard Philippe a également rappelé l'attaque contre l'Hyper Cacher en janvier 2015, l'assassinat par défenestration de Sarah Halimi en avril dernier, puis la séquestration d'une famille en septembre à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis.
Pour le chef du gouvernement, si les actes antisémites ont baissé en 2016 (-58,5%), ce recul ne devrait pas faire oublier une autre réalité, celle de la «banalisation de l'antisémitisme et de sa forme réinventée [...] qu'est l'antisionisme».
Rendant hommage à Manuel Valls - présent et très applaudi - et à son plan national de lutte contre le racisme et l'antisémitisme de 100 millions d'euros lancé au printemps 2015, Edouard Philippe a annoncé qu'un nouveau plan du même type serait mis en oeuvre pour la période 2018-2020.
«Un de ses objectifs sera de combattre l'antisémitisme sur internet, en particulier le déferlement de haine qui s'abat sur les réseaux sociaux», a-t-il précisé.
«Nous ne laisserons rien passer et vous ne serez pas seuls dans ce combat car ce combat, c'est évidemment celui de toute la République», a fait valoir le Premier ministre devant les responsables communautaires, dont le grand rabbin de France Haïm Korsia et le président du Consistoire Joël Mergui.
RT
Commentaires
Est-ce bien la place d'un premier ministre de la France ?
Ce genre de théâtre à répétition pourrait donner raison à de méchants conspirationnistes ;o)
Préparons-nous, sous prétexte de lutte contre l'antisémitisme, à des restrictions de plus en plus sévères de la liberté d'expression et à un flicage vigilant d'internet (c'est peut-être la vraie finalité de l'état d'urgence !).
E.Philippe a bien du mal à trouver d'autres antisémites que chez les muzz, et il nous ressort l'équation éculée : "antisionisme=antisémitisme" afin de cibler les Goys qui oseraient encore contester l'emprise de la pieuvre sur les médias et le pouvoir politique et culturel.
On aimerait autant de hargne contre l'autre bête immonde, la vraie, qui s'appelle islam, et qu'il n'ose pas nommer.
Les attentats islamistes n'existent pas: Honteux, Ignoble !
quel hypocrite le sieur Philippe , d,un côte il veut rassurer la communauté des Français de confession Juive et de l,autre c,est le laxisme complet face aux racailles , terros , de confession musulmane . . .!!
le cul entre deux chaises , cela tient pas des siècles .
salutations.