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Corbeil-Essones (91) : un « déséquilibré » attaque deux personnes au couteau à la gare dont l’une à la carotide
0h40Les faits se sont produits vers 23 heures. Le suspect, vraisemblablement un déséquilibré, a été interpellé.
Un homme a attaqué deux personnes au couteau ce samedi soir, vers 23 heures, à la gare RER de Corbeille-Essonnes (Essonne). Les deux victimes ont été transportées à l’hôpital en urgence relative. L’une a été touchée à la carotide, tandis que l’autre souffre de blessures au dos et au thorax. Leurs jours ne seraient pas en danger.
Le suspect, dont on ignore les motivations, a des antécédents psychiatriques. Il a été neutralisé par la police qui lui a tiré dans les jambes, avant d’être à son tour hospitalisé.
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Des centaines de milliers d'opposants à l'indépendance de la Catalogne défilent à Barcelone
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Des centaines de milliers d'Espagnols ont défilé dans les rues de Barcelone pour manifester leur hostilité à l'indépendance de la province, une semaine après le référendum d'autodétermination interdit qui a déclenché une grave crise politique.
«Vive la Catalogne ! Vive l'Espagne !», scandait la foule de manifestants opposés à l'indépendance de la Catalogne, qui ont battu le pavé à Barcelone, le 8 octobre, en brandissant des drapeaux espagnols.
Il s'agissait de la première grande manifestation anti-indépendantiste dans la capitale régionale depuis le début de la crise, avec pour mot d'ordre : «Ça suffit ! Retrouvons la sagesse !» Selon la police municipale, 350 000 Espagnols – venus de Catalogne et d'ailleurs – ont participé à la manifestation, de 930 à 950 000 selon les organisateurs.
La démocratie espagnole est là pour rester et aucune conjuration indépendantiste ne la détruira
«La démocratie espagnole est là pour rester et aucune conjuration indépendantiste ne la détruira», a lancé à la foule le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa, de nationalités espagnole et péruvienne, qui participait à la mobilisation.
Les manifestants, arborant aussi des drapeaux catalans ou européens, se voient comme la majorité silencieuse qui n'a pas eu voix au chapitre depuis que les autorités indépendantistes ont organisé le référendum du 1er octobre, interdit par la justice espagnole.
«C'est très important pour nous de montrer que nous aussi, nous sommes nombreux. On n'entend que les autres», expliquait par exemple à l'AFP, vêtu du maillot de l'équipe de football de l'Espagne et des drapeaux espagnol et catalan, un manifestant de 37 ans, venu en voiture de Tarragone, à 100 kilomètres au sud-ouest.
Lire aussi : L'Avis continu, épisode 3 : la Catalogne à la croisée des chemins (VIDEO)
Vers une déclaration unilatérale d'indépendance le 10 octobre ?
Estimant avoir remporté le référendum avec 90% de «oui» à l'indépendance, les séparatistes envisagent de faire sécession dans les jours qui viennent, peut-être lors de la séance du parlement régional le 10 octobre, durant laquelle le président catalan Carles Puigdemont doit intervenir.
Pour l'heure, l'impasse est totale entre le chef du gouvernement espagnol, le conservateur Mariano Rajoy, et les autorités séparatistes. Carles Puigdemont réclame une «médiation internationale». Mais Mariano Rajoy n'envisage pas de dialogue tant que les séparatistes n'auront pas retiré leur menace de rupture.
RT
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Béthune : le député FN Ludovic Pajot affirme avoir été agressé par des «antifas»
A 23 ans, Ludovic Pajot est le benjamin de l'Assemblée nationale (archives).
Le député de la 10e circonscription du Pas-de-Calais dit avoir été tabassé à la sortie d'un bar, samedi.
Il a déjà reçu le soutien de plusieurs cadres frontistes, dont Marine Le Pen. Le député Ludovic Pajot (FN) dénonce ce dimanche une agression dont il aurait été victime la veille au soir à Béthune (Pas-de-Calais), dénonçant l'agissement d'individus «se revendiquant de l'extrême-gauche antifa» (antifasciste, ndlr).
«Dans le cadre d’une sortie dans un bar de Béthune, j’ai soudainement été pris à partie par un groupe d’individus (...). Après un premier échange aux termes duquel j’ai été insulté de manière répétée, plusieurs individus de ce groupe se sont jetés sur moi et m’ont asséné plusieurs coups, dont certains au visage. J'ai alors pu m'extraire en me mettant à l'abri dans un autre établissement», relate le benjamin de l'Assemblée nationale (23 ans) sur sa page Facebook. L'élu affirme avoir des «traumatismes» à la mâchoire.
BFM TV, qui a joint le député, assure que celui-ci a écopé d'une ITT (interruption temporaire de travail) de 5 jours, et que l'agression était ciblée, citant une source «proche de l'enquête». «La violence de ces militants, ou plutôt de ces délinquants ultra-violents toujours prêts à en découdre, est connue de tous, soutient Ludovic Pajot sur sa page Facebook. J’ai bien évidemment déposé plainte pour permettre à la police et à la justice de se saisir de cette affaire et de faire condamner les auteurs de ces violences.»
Selon BFM TV, la police aurait interpellé l'un des suspects dans la nuit de samedi à dimanche. La chaîne d'information avance que cet homme de 28 ans serait défavorablement connu des services de police et qu'il était toujours en garde à vue dimanche en fin de journée, reconnaissant uniquement les injures et refusant de révéler l’identité de ses complices.