Dans le sillage de l’affaire Weinstein et après un appel sur Twitter, de nombreuses femmes victimes de harcèlement sexuel et même d’agression sexuelle ont décidé depuis vendredi de briser l’omerta et de témoigner.
Allez-y, Mesdames, c’est le moment ! Vous toutes, starlettes refoulées, actrices en mal d’engagement, vieilles gloires oubliées… Allez-y, balancez vous aussi votre « porc » et peut-être retrouverez-vous un instant de notoriété en racontant au monde cette scène horrible qui, à votre insu, vous hante depuis tant d’années et vient de resurgir grâce à ce gros dégueulasse d’Harvey Weinstein.
Depuis huit jours, la liste s’allonge. Ainsi, l’oubliée Florence Darel qui réapparaît ce lundi pour raconter au Parisien avoir éconduit le producteur en 1994, et qui confie : « Je me rends compte que ça m’a beaucoup perturbée et que depuis deux nuits, j’ai plein d’autres souvenirs qui remontent que j’avais soigneusement enterrés. »
C’est à qui en aura le plus à raconter, preuve qu’on est en plein bal des faux-culs, tout comme on le fut avec notre gloire internationale, le monsieur du FMI : Dominique Strauss-Kahn.
L’affaire est entendue : les hommes de pouvoirs sont des cochons. Et les hommes de grand pouvoir de grands cochons. Et donc, une fois de plus, une fois encore, les femmes ne sont que d’innocentes victimes contraintes de devoir tout accepter pour pouvoir respirer sur cette basse terre.
Foutaise.
Pour autant que je sache, toutes les petites starlettes en herbe qui oscillent du cul sur les plages de Cannes, se précipitent chaque printemps aux partouzes des magnats d’Hollywood, prennent leur ticket dans la file d’attente devant la chambre à coucher des réalisateurs et des acteurs en vue, de même que les grandes dames du cinéma qui acceptent les rôles les plus avilissants ne le font pas avec un flingue dans le dos.
Faut-il rappeler ce qui a valu la gloire à la jeune Léa Seydoux, dont la confession dans le Guardian a occupé les médias pendant trois jours ? C’est la Palme d’or, à Cannes, pour cette ode à l’homosexualité féminine (sorte de manuel pratique) qu’est La Vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche. Une fois remportées la Palme d’or et la gloire qui va avec, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, son amante à l’écran, ont dénoncé les agissements épouvantables du cinéaste : « La plupart des gens n’oseraient même pas demander ce qu’il nous demandait et témoignent davantage de respect. »
Pourquoi ont-elles accepté ?
Pourquoi tant de ces jeunes femmes démarrent-elles dans le porno ? Pourquoi celles qui sont déjà « arrivées » acceptent-elles des scènes de sexe cru, de perversions, de sado-masochisme, de mutilations, comme l’a fait Isabelle Huppert dans La Pianiste de Michael Haneke ? Ou pire, Charlotte Gainsbourg dans Nymphomaniac, de Lars von Trier, en 2013. Une Charlotte Gainsbourg qui se complaît dans des rôles malsains et dont le mari Yvan Attal a fait, sur un plateau de télé, cette étrange confidence : « C’est bon, elle m’a fait la totale. » Il ajoute que c’est « un drame », surtout que « c’est parfois terrible », pour leurs trois enfants. Non seulement il accepte – il en fait même l’objet de deux films : Ma femme est une actrice, puis Ma mère est une actrice ! –, mais il dédouane son épouse, en fait en quelque sorte une irresponsable : Charlotte « ne se rend pas compte » de l’impact que cela peut avoir dans une cour de récréation, dit-il, ajoutant « mais je comprends qu’elle aille tourner avec Lars von Trier quand même. Même pour faire ça (sic), c’est quand même un des plus grands metteurs en scène qui soit et, du coup, on ne peut pas reprocher à sa femme d’aller dans ses films. »
Comment faut-il appeler cela ?
Voilà donc ce qui justifie 5 h 30 de scènes sado-maso avec une Charlotte Gainsbourg. Allons-y pour le cliché ! Un film raccourci en deux fois deux heures pour « répondre à une problématique de durée tout d’abord mais également à un souci de censure car les scènes de sexe les plus explicites ont été enlevées ». Mais néanmoins montrées intégralement à la Berlinale, qui s’en est fait une gloire.
Bref, tout ce beau monde du cinéma et des médias dansant aujourd’hui au bal des faux-culs, je suggère, pour en finir avec l’hypocrisie et le féminisme misérabiliste, qu’on lance #Balancetapétasse pour faire pendant à #Balancetonporc. Il me semble que l’égalité des sexes y gagnerait.
Marie Delarue – Boulevard Voltaire
NdB: Nous n'avons rien bien sûr contre les truies animales, qui défendent avec férocité leurs tout petits porcinets roses! Essayez de les approcher ! Ce sont d'excellentes mamans, et bien des mères humains devraient s'en inspirer!
Commentaires
le milieu du cinéma et chaudebise sont évidemment pourris , maintenant qu,un certain nombre de femmes de ces milieux viennent toutes au bureau des pleurs est une hypocrisie monumentale ,d,ailleurs les féministes hystériques de gauche à part dénoncer le mâle blanc de base , faisaient silence .
mais il est vrai que le harcèlement , la drague de rue ou dans d,autres lieux , est souvent lourdingue et même parfois violente pour certaines femmes et jeunes filles lambda , l,immigration/invasion n,arrange pas les choses au contraire , ce que ne veulent pas voir ni entendre les bien pensants , dont ces femmes de ces milieux (ciné , etc ).
salutations.
#BalanceTonThon : bien sûr, je ne parle pas du mythe errant, je pensais à Raquel ;o)
Merci et bravo à Marie Delarue pour cet excellent billet!
Que des femmes soient victime de harcèlements sexuels, c'est une chose qu'il faut déplorer et contre lequel il faut lutter; mais pas ces profiteuses du système qui ne sont pas à plaindre, puisqu'elles en profitent bien et ont recherché les avantages qui en découlent!
Excellent article de Marie Delarue sur BV que j'avais beaucoup apprécié, et merci à Gaëlle de rendre justice aux truies, qui sont effectivement des mères vigilantes qu'il vaut mieux approcher avec prudence lorsqu'elles ont leurs petits. Je confirme, pour être né dans une ferme et pour bien connaître ces animaux... plus intelligents qu'on ne le croit par ailleurs !
On accorde beaucoup d'importance à ces pétasses d'actrices, généralement islamo-gauchistes, mais on n'a pas entendu un mot sur les viols et sévices divers et innombrables dont sont victimes les femmes par les musulmans partout où il y en a.
L'ennemi, c'est le mâle blanc européen, coupable de tous les maux.