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  • Eric Zemmour célèbre « le bonheur des nations homogènes » à l’Est de l’Europe

     

     
     
     
     

    24/10/2017 – FRANCE (NOVOpress) : « La République tchèque vient après l’Autriche qui vient après la Pologne, qui vient après la Slovaquie, qui vient après la Hongrie », a égrené Eric Zemmour ce matin sur RTL, analysant le nouveau succès électoral des « populistes ». Partout à l’Est en effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets :

    « Mêmes élections qui tournent autour de la question migratoire et de l’islam. Même victoire d’une droite qui les rejette sans état d’âme. Même rapprochement électoral avec une extrême droite qui fait fi de tous les tabous issus de la Seconde Guerre mondiale. Même bras de fer avec la Commission de Bruxelles qui dénonce les atteintes à l’état de droit. » Mais aussi « même mépris des Etats européens contre les populistes. Et mêmes leçons de morale des dirigeants français et allemands. »

    Mais qui sont-ils vraiment, ces peuples qui votent comme bon leur semble ? En fait, « ces peuples rejettent un libéralisme qui serait obligatoirement libertaire comme il l’est chez nous depuis Mai 68. Ils refusent aussi des institutions européennes qui leur imposeraient un quota de migrants ou le mariage gay » :

    « Les joies de la diversité qui font le bonheur de la France, de l’Allemagne et de l’Angleterre ne leur font nulle envie. Ils ne veulent ni des mosquées, ni du djihad. »

    Et puis, poursuit Eric Zemmour, qui a de la mémoire et sait que ces pays sont tous issus de l’empire des Habsbourg, « l’histoire [aussi] les rassemble » et les a conduits à vouloir retrouver

    « le bonheur des nations homogènes où la confiance règne parce qu’on partage la même culture et la même histoire »

    Or leur histoire, justement, a longtemps croisé la route de l’islam, raconte Eric Zemmour :

    « La Hongrie a été occupé trois siècles par l’empire ottoman. Vienne a subi deux sièges, le dernier remonte à 1683. Alors, c’est une troupe européenne dirigée par un général polonais qui repoussa l’envahisseur musulman. Le roi de France, Louis XIV, ne leva pas le petit doigt. Trois siècles… c’était hier. »

  • Défendons notre drapeau !

  • "Je peux me regarder dans la glace" : un an après la fin de la "jungle" de Calais, Simone héberge un migrant en Creuse

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    Un an après le démantèlement de la "jungle" de Calais, que sont devenus les 6 500 migrants qui ont été évacués en bus ? Rencontre avec Abbas et Simone, un Kurde irakien et une Française que la Creuse a réunis par hasard.

    Simone, institutrice à la retraite installée dans la Creuse, a pris sous son aile quatre jeunes évacués de la "jungle" de Calais, dont Abbas (ci-contre), originaire de Kirkouk, au Kurdistan irakien. 
    Simone, institutrice à la retraite installée dans la Creuse, a pris sous son aile quatre jeunes évacués de la "jungle" de Calais, dont Abbas (ci-contre), originaire de Kirkouk, au Kurdistan irakien.  (GAELE JOLY / RADIO FRANCE)
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    Gaële JolyRadio France

    Mis à jour le 
    publié le 

    Il y a près d'un an, le 24 octobre 2016, le plus grand bidonville de France était démantelé. Au total, 6 500 personnes quittaient, en bus, la "jungle" de Calais. Direction les centres d'accueil et d'orientation (CAO) à travers toute la France. Un an après, le quotidien a parfois repris ses droits dans leur vie peu banale. Rencontre avec Simone, institutrice à la retraite installée à Crozant, un petit village de la Creuse. Elle a pris sous son aile quatre jeunes réfugiés kurdes irakiens venus de la "jungle" et tissé avec eux des liens quasi-familiaux.

    Monter dans un bus à destination de l'inconnu

    Tous les midis, au volant de sa Twingo blanche, Simone va chercher Abbas, bénévole quelques heures par jour au Secours populaire de Guéret. Originaire de Kirkouk, au Kurdistan irakien, le jeune garçon (sic) ne s'épanche pas mais on devine les quatre mois d'enfer qu'il a vécus dans la jungle de Calais, avant d'arriver un peu par hasard en Creuse, avec trois compagnons de galère. 

     

     

     

    Quand il est monté dans le bus, il ne savait pas du tout où il allait. "Je n'ai eu aucune info", se souvient le jeune homme. Le première rencontre avec ces quatre jeunes, Simone s'en souvient avec émotion. "J'ai eu l'impression qu'ils étaient frigorifiés mais souriants quand même." Elle éclate de rire : "Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre quatre garçons comme ça !"

    Une colocation riche pour tous les deux

    Au début, Simone leur a donné quelques cours de français, avant d'accueillir Abbas chez elle, dans sa jolie petite maison en pierre, en bordure de village. "J'habite avec Simone maintenant. J'ai vraiment trouvé beaucoup d'humanité en Creuse parce que j'ai beaucoup d'amis. Simone, c'est comme ma grand-mère", explique Abbas dans un français hésitant. Cette colocation leur a redonné le sourire à tous les deux. Simone venait de perdre son mari.

    J'avais besoin de donner. Ça a été très riche dès le départ.

    Simone, habitante de Crozant qui héberge Abbas, un Kurde irakien

    à franceinfo

    Pourtant, il n'est pas toujours facile d'accueillir des migrants en Creuse, raconte Simone. "Tout le monde n'est pas d'accord avec moi mais je suis persuadée que ce que je fais, c'est bien." En accueillant Abbas et en aidant ses trois compatriotes, Simone est en accord avec ses convictions. "Le matin, quand je me lève, je peux me regarder dans la glace. Je suis en accord avec moi-même."

    Derrière le quotidien, la peur de l'expulsion

    Si l'un des quatre garçons a pu obtenir l'asile, les autres attendent toujours. Abbas vient d'essuyer son second refus. Son dernier recours a été déposé à la préfecture de la Creuse. Il aura la réponse d'ici un mois et il angoisse : "C'est la dernière possibilité. S'ils disent non, pour moi, ce sera très difficile parce que je vais devoir partir." Simone est tout aussi désemparée à l'idée qu'Abbas puisse être expulsé. "Il ne souhaite qu'une chose, c'est travailler. Peu importe le travail qu'on lui proposera." Elle ne doute pas de la détermination du jeune Kurde.

    Il est prêt à rouler des brouettes s'il le faut. Il veut rester avec nous !

  • JOURNAL TVL 23 octobre

  • Nouvelle publicité d'IKEA

    20 octobre 2017

    (merci à Dirk)