Catherine Deneuve en septembre 1969
Dans les 2891 documents rendus publics jeudi par l’administration Trump sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963, de nombreuses informations n’ont qu’un lien très lointain avec l’affaire, voire aucun. Au détour d’un dossier, on peut même croiser des personnalités françaises comme Catherine Deneuve, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
Les noms de l’actrice française et du couple d’intellectuels apparaissent dans un rapport de la CIA, publié le 11 juillet 1969. Rédigé par le « chef de station » de l’agence à Paris, Paul K. Chalemsky, ce dossier détaille les informations communiquées trois jours plus tôt par un informateur, dans un café situé près du métro Dupleix. En pleine guerre du Vietnam, Petunia - c’est le nom de code de ce contact - a infiltré le milieu des déserteurs américains en France.
Des dons pour un foyer de réfractaires
L’un d’eux se nomme Larry Cox. Il est connu aujourd’hui pour avoir dirigé pendant longtemps la branche américaine de l’organisation Amnesty International. A l’époque, il a surtout « refusé 3 fois de s’engager » dans l’armée, affirme le document. Il « gère une planque à Pantin pour les déserteurs » et les « activistes » de l’organisation étudiante américaine Students for a Democratic society (SDS), dissoute en juin 1969. Ces opposants à la guerre du Vietnam sont surveillés de près par le renseignement.
Selon l’informateur Petunia, Cox passe beaucoup de temps à collecter des dons pour payer le loyer du local qui s’élèvent à 1200 francs par mois (environ 1300 euros actuels selon l’Insee). C’est là qu’interviennent plusieurs personnalités françaises : Cox aurait dit avoir reçu « 100 dollars de Sartre, de l’argent de Beauvoir (pas de somme évoquée) et 1500 francs de Catherine Deneuve ». Le nom de l’actrice est souligné, vraisemblablement par un membre de la CIA.
Plus loin dans son rapport, Chalemsky cite un autre objecteur de conscience rencontré par Petunia au Luxembourg qui dit avoir vécu dans la maison de Pantin. Il prétend « qu’une actrice de films française met de l’argent dans la maison des déserteurs et contribue à leurs fonds ». Un témoignage sujet à caution : Petunia décrit ce fugitif comme « un vrai cinglé », « potentiellement dangereux ».
« J’étais sur scène avec Sartre »
Contacté par Le Parisien, Larry Cox confirme être la personne surveillée par la CIA, mais récuse les informations glanées par l’agence. « Beaucoup de faits cités dans le rapport sont faux et je suis sûr que ce n’était pas inhabituel », affirme celui qui préside aujourd’hui à New York une association défendant les droits de l’homme, Kairos.
« J’ai rencontré Catherine Deneuve quelques minutes et j’étais sur scène avec Sartre lors d’un ralliement anti-guerre, où il a parlé et m’a pris dans ses bras quand j’ai détruit ma carte d’incorporation. Je n’ai fréquenté ni lui, ni Catherine Deneuve, et n’ai jamais rencontré Simone de Beauvoir », déclare le septuagénaire.
« Autant que je me souvienne, nous n’avons pas reçu d’argent d’organisations, mais nous avons reçu quelques petites contributions de temps en temps, poursuit Larry Cox. Je n’ai aucune trace de l’origine des dons et ne me rappelle pas si l’une des personnes mentionnées dans ce rapport a participé. C’était il y a très longtemps. »
Commentaires
Deneuve est une actrice froide, sans aucun charisme et n'est pas notre amie. Seul son physique a pu la faire émerger dans son métier (celui d'hier car aujourd'hui, ouh là !, c'est la bérézina). Elle n'arrive pas à la cheville d'une Danièle Darrieux, par exemple et se complet dans des styles d’œuvres souvent gauchardes ou malsaines,un peu comme Jeanne Moreau, mais avec toujours une présence fadasse dans son jeu et sa diction, cinéma ou théâtre.
Icône du cinéma ?? dans les films que j,ai pu voir , où elle avait un rôle , je ne lui ai jamais trouvé une présence , un charisme quelconque , rien d,exceptionnel . . .!!
salutations.
C'est une communiste depuis longtemps et la gauche et tous les réseaux rouges la soutiennent à fond.
Car elle n'a en effet aucun charisme en tant qu'actrice. Beau visage froid et c'est presque tout.
Pour les salopes de Beauvoir et de Sartre, qui se gavaient d'huîtres et de homards à la Brasserie La Coupole, à Montparnasse, (je les ai vus plusieurs fois), C.D., c'était l'agent double inespéré, la comédienne insoupçonnable. Elle a maintenant 74 ans et elle est toujours l'idôle du cinéma pour les foules et les médias...