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Deux surveillants de la prison de Longuenesse agressés par un détenu

 

Un surveillant et une surveillante ont été agressés avec un pied de table en fer par un détenu dans cette prison du Pas-de-Calais.

Par L'Obs

 

Nouvelle agression dans une prison. Un surveillant et une surveillante ont été agressés dimanche 21 janvier avec un pied de table en fer par un détenu à la prison de Longuenesse (Pas-de-Calais), près de Saint-Omer, et ont été conduits à l'hôpital.

"Un détenu a agressé deux surveillants avec un pied de table et les a touchés au bras. Les surveillants ont été conduits à l'hôpital", a indiqué à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP).

Yannick Lefebvre, du syndicat Ufap-Unsa à la prison de Longuenesse, a confirmé l'agression en précisant qu'elle s'était déroulée vers 18h30. Dans ce centre de détention, les cellules sont ouvertes jusqu'à cette heure-là.

"Il a certainement arraché le pied de table pour agresser le personnel", a-t-il ajouté.

Préméditation

D'après le secrétaire interrégional FO pénitentiaire Julien Martin, "deux détenus avaient prémédité leur action et un seul est passé à l'acte".

L'agresseur présumé "les a frappés avec un pied de table, une barre de fer de 80 cm de long, de 5 cm sur 5 cm. Les deux surveillants ont été blessés gravement car ils ont été conduits à l'hôpital, l'un des deux a peut-être un bras cassé", a dit Julien Martin.

L'agresseur, un détenu de droit commun, a été placé en garde à vue, selon Julien Martin.

"On est très choqué, ça ne va faire qu'amplifier la grogne et il y aura un durcissement demain à Longuenesse", a dit dimanche soir Julien Martin alors que les syndicats de surveillants de prison ont prévu de reprendre l'épreuve de force avec le gouvernement en appelant à un nouveau "blocage total" des établissements lundi.

"Les syndicats appellent à ne pas prendre les clefs demain à Longuenesse : on peut s'attendre à ce que ce soit les policiers qui viennent gérer l'établissement", a-t-il confié.

"Il s'agit encore une fois d'une agression envers le personnel, on n'en peut plus : c'est quotidien!" a estimé M. Lefebvre.

"Guet-apens"

Selon lui, les deux blessés, deux quadragénaires, ont été transportés à l'hôpital d'Helfaut, à quelques kilomètres du centre de détention de Longuenesse.

"Ils effectuent des examens, ils ont de nombreuses contusions aux bras et sont touchés psychologiquement".

Interrogé sur les circonstances de l'agression, il a dit préférer attendre les résultats de l'enquête. Julien Martin a, lui, qualifié les faits de "guet-apens" et de "tentative d'assassinat".

Dimanche après-midi, toujours dans les Hauts-de-France, des dizaines de détenus dans les prisons de Maubeuge (Nord) et Sequedin (Nord) avaient refusé de regagner leur cellule après la promenade. La situation est redevenue normale en fin de journée.

Commentaires

  • Soutenons les surveillants pénitentiaires, bien seuls devant une ministre hors sol qui n'a rien compris à leurs préoccupations. Cette ministre surtout soucieuse de mettre des téléphones dans les cellules des protégés du syndicat de la magistrature !
    Ce soir, la ministre Belloubet en négociation avec les syndicats pénitentiaires, veut bien lâcher un tout petit peu de lest sur quelques revendications matérielles, mais maintient fermement l'interdiction des fouilles après les passages des détenus dans les parloirs. Il faut s'attendre à encore bien des agressions de ce genre !

  • la ministre Belloubet comme la Taubira et consorts , rien à attendre . .les policiers , les gendarmes , les pompiers , gardiens de prison , même combat , mais pas demain la veille qu,ils seront entendus et soutenus à fond , seul un régime fort et déterminé réussit à restaurer la sécurité , mais vu que nombre de concitoyens ne semblent pas le désirer , alors la fête va continuer de plus belle . . .
    salutations.

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