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  • Italie : derrière le massacre de la jeune Pamela, plane l’ombre d’un rituel vaudou

     

    16h47

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    Bien que le Nigérian arrêté nie toujours avoir assassiné Pamela Mastropietro, l’enquête progresse à Macerata. Le cadavre de jeune femme de 18 ans aurait été martyrisé avant d’être coupé en morceaux.

     

    Innocent. Le prénom de l’Africain de 29 ans résonne comme un oxymoron à la lumière de la barbarie déployée contre la jeune Romaine, dont le corps démembré a été découvert sur le bord d’une route à la périphérie de Macerata. Ce meurtre, déjà horrible, prend des contours de plus en plus macabres.

    Désormais le soupçon qu’un rituel tribal prend forme dans la maison des horreurs de la rue Split, dans le centre de la ville, où vivent des Nigérians et où les carabiniers ont retrouvé les vêtements ensanglantés de Pamela.

      
     
     

    Les premières investigations démontrent que le cadavre de la jeune fille a été martyrisé, avant d’être démembré. Des blessures ont été trouvées sur les membres tranchés. Pour effacer les traces de son ADN, Innocent Oseghale, le tueur a soigneusement rincé ses membres à l’eau de Javel. Mais il y a un détail encore plus effrayant: les intestins et le cœur ont disparu. Ce dernier détail amène les enquêteurs à émettre des hypothèses relatives à un rite vaudou. […]

    Il Tempo

    Merci à Yuri

  • Italie : derrière le massacre de la jeune Pamela, plane l’ombre d’un rituel vaudou

     

    16h47

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    Bien que le Nigérian arrêté nie toujours avoir assassiné Pamela Mastropietro, l’enquête progresse à Macerata. Le cadavre de jeune femme de 18 ans aurait été martyrisé avant d’être coupé en morceaux.

     

    Innocent. Le prénom de l’Africain de 29 ans résonne comme un oxymoron à la lumière de la barbarie déployée contre la jeune Romaine, dont le corps démembré a été découvert sur le bord d’une route à la périphérie de Macerata. Ce meurtre, déjà horrible, prend des contours de plus en plus macabres.

    Désormais le soupçon qu’un rituel tribal prend forme dans la maison des horreurs de la rue Split, dans le centre de la ville, où vivent des Nigérians et où les carabiniers ont retrouvé les vêtements ensanglantés de Pamela.

      
     
     

    Les premières investigations démontrent que le cadavre de la jeune fille a été martyrisé, avant d’être démembré. Des blessures ont été trouvées sur les membres tranchés. Pour effacer les traces de son ADN, Innocent Oseghale, le tueur a soigneusement rincé ses membres à l’eau de Javel. Mais il y a un détail encore plus effrayant: les intestins et le cœur ont disparu. Ce dernier détail amène les enquêteurs à émettre des hypothèses relatives à un rite vaudou. […]

    Il Tempo

    Merci à Yuri

  • Allemagne : au Bundestag, le parti anti-immigration AfD a pris ses marques et devient le principal parti d’opposition

     

    15h17

    Trois mois après la première session du Parlement, l’AfD a pris ses marques et est devenu le principal parti d’opposition.

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    (….) Plus de trois mois après la première session du Parlement, l’AfD prend ses marques. Mercredi, elle a obtenu trois présidences de commission dont deux des plus importantes: Stephan Brandner va présider la commission des lois et Peter Boehringer la commission des finances, celle qui revient au parti leader de l’opposition. Avant d’être élus, le premier avait jugé que la chancelière devait aller «en prison» pour sa politique migratoire, le deuxième avait tout simplement traité la chancelière de «traînée». Au sein de l’Alternative für Deutschland, on balaie les critiques en assurant que les trois députés ont «les compétences» nécessaires. «Qu’il y ait de la méfiance envers nous n’est pas nouveau, mais nous saurons faire avec», a ironisé mercredi soir Alice Weidel, la présidente du groupe. Le sourire aux lèvres, elle a évoqué les sondages «en hausse»: 3 points séparent dans certaines enquêtes l’AfD du SPD.

      

    Les attaques de l’AfD se concentrent toujours sur Angela Merkel et sa politique migratoire. Pour l’instant, elle a choisi de les ignorer. Jeudi, lors du débat au Bundestag sur la suspension du regroupement familial pour certains réfugiés, elle avait d’ailleurs quitté le banc du gouvernement au moment où l’orateur de l’AfD prenait la parole pour demander le renvoi des demandeurs d’asile dans leur pays d’origine. «Si l’AfD est ici, au Bundestag, c’est pour faire vivre le pluralisme des idées», a ensuite lancé un autre député, Jürgen Braun, en dénonçant au passage les réfugiés «qui font venir leurs deuxièmes épouses en Allemagne». «La polygamie n’a pas sa place ici», a-t-il tonné.

    Le texte élaboré par la CDU/CSU et le SPD dans le cadre de leurs discussions de coalition a ensuite été adopté. Les futurs partenaires ont décidé de mettre en place un contingent de 1 000 personnes par mois pouvant bénéficier du regroupement familial. Imparfait, le compromis divise la future majorité. Les sociaux-démocrates assurent avoir emporté une victoire, puisque l’étude des «cas d’urgence» pourra se faire en dehors du quota. Mais, pour les conservateurs, le droit général au regroupement familial doit être supprimé. L’AfD s’est plu à jeter jeudi du sel sur les plaies ironisant sur «toutes les interprétations du texte».(…)

    Le Figaro

    Merci à valdorf

  • « Al-Andalus, l’invention d’un mythe », de Serafin Fanjul. Par Camille Galic

     

    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ Certes, le livre* est énorme, d’apparence austère, parfois touffu et alourdi d’un considérable appareil de notes mais son auteur, historien, islamologue et arabisant, membre de l’Académie royale, est l’un des universitaires les plus titrés et les plus respectés d’Espagne. Comment expliquer, sinon par l’inféodation de notre pays à la pensée unique, que son étude définitive, parue en 2000 à Madrid, ait dû attendre dix-sept ans pour être publiée en France, non par une grosse maison mais par un « petit » éditeur ? Pourtant, ce livre n’était pas inconnu puisque notre ami Arnaud Imatz, qui préface – excellemment – l’édition française, avait signé un long entretien avec Serafin Fanjul dans la Nouvelle Revue d’histoire alors dirigée par Dominique Venner, entretien dont l’intégralité parut dans Polémia le 8 septembre 2012.


    Al-Andalus, justification du « vivre-ensemble »

    Mais voilà, pour justifier le dogme actuel du « vivre-ensemble » avec des occupants arrivés, non pas le cimeterre, mais la valise à la main, il faut absolument préserver le mythe d’un idyllique Al-Andalus polyethnique et multireligieux, exalté dans maints colloques universitaires. Or, la « réalité historique de l’Espagne des trois cultures » – chrétienne, juive et musulmane – que, documents d’époque à l’appui et fort de lustres de travaux approfondis sur la question, présente Serafin Fanjul, est fort éloignée de cet Eden du métissage racial et culturel.

    D’une part, les chrétiens qui refusaient la conversion à l’islam n’étaient pas traités sur un pied d’égalité par les envahisseurs musulmans mais, au mieux, pressurés d’impôts et accablés de brimades, au pis, persécutés et massacrés.

    D’autre part, ceux des envahisseurs qui se laissaient finalement tenter par les cultures indigènes et donc hispaniser étaient systématiquement supplantés, détrônés et eux aussi massacrés, par des tribus plus rigoristes franchissant le détroit du Djebel Tarek (Gibraltar) pour mettre un terme à cette dégénérescence dans les délices de Capoue qu’étaient la musique ou la poésie profane. Ainsi finirent les derniers des Almoravides, vaincus par les Almohades fanatiques… eux-mêmes renversés ensuite par les Mérinides.

    Qu’ont apporté les « Arabes » ?

    Enfin, si les « Arabes » (en fait, pour l’essentiel, des Berbères arabisés) laissèrent en effet des trésors dans le sud de l’Espagne, ces mosquées et palais somptueux, pour la plupart édifiés par des Espagnols ou des esclaves européens razziés, virent le jour dans des zones bénéficiant d’une solide tradition architecturale romaine puis wisigothique – constante que l’on retrouve d’ailleurs dans toute l’aire d’expansion mahométane où l’ « art islamique » tant célébré a prospéré sur le terreau grec, égyptien, perse ou byzantin. Le fameux Sinan, architecte au XVIe siècle des plus fameuses mosquées de Turquie, n’était-il pas un Gréco-Arménien de Cappadoce, enlevé à sa famille par le système du « devşirme » – enrôlement forcé de jeunes garçons chrétiens, convertis à l’islam et versés dans l’armée – et s’étant illustré comme ingénieur militaire avant que Soliman le Magnifique, étonné par ses dons, ne l’envoie, si l’on en croit André Clot, biographe du sultan (éd. Fayard, 1992), étudier l’architecture à Vienne ? Et il en va de même pour l’art d’Hippocrate, Serafin Fanjul montrant que la célèbre école médicale d’Al-Andalus devait moins aux marabouts du Haut-Atlas qu’au Grec Galien, que le Moyen Age ne connaissait pas seulement par les traductions arabes.

    Car, avant Sylvain Gougenheim, qui scandalisa la bien-pensance avec son Aristote au Mont Saint-Michel/Les racines grecques de l’Europe chrétienne (Le Seuil, 2008) et Guy Rachet auteur de Les Racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ? (Ed. Jean Picollec, 2011), Serafin Fanjul faisait déjà litière des théories complaisantes sur le rôle primordial qu’auraient joué les Arabes dans la transmission de la littérature et de la pensée scientifique de la Grèce classique. Rôle tenu en réalité par les monastères.

    Un nouveau mythe : la liberté des chrétiens d’Orient

    C’est dire combien la lecture de son livre est nécessaire à l’heure où l’on est prié de s’émerveiller devant l’exposition « Les Chrétiens d’Orient » organisée à l’Institut du Monde arabe que préside l’ancien ministre socialiste Jack Lang, grand passeur de « mythes » devant l’Eternel. Car en exposant des chefs d’œuvre – en effet remarquables, et qui méritent la visite – de l’art chrétien en terre d’islam, l’IMA nous refait le coup d’Al-Andalus : voyez comment, au Proche et au Moyen-Orient, les Evangiles cohabitaient harmonieusement avec le Coran sous l’œil bienveillant de leurs suzerains musulmans ! Voyez combien les artistes chrétiens, y compris les moines, étaient libres, et comment ils pouvaient en toute impunité glorifier Jésus et la Vierge ! Il leur suffisait d’accepter leur statut de Dhimmi : un sytème qui, contrairement à ce que croient les esprits vulgaires, est, nous explique-t-on, protecteur et non pas coercitif et ségrégationniste.

    Exposition ou bourrage de crânes préparatoire au Grand Remplacement ? Contre cette lobotomisation rampante, il est un antidote : Al-Andalus, l’invention d’un mythe – un mythe qui, pour notre plus grande honte, dut beaucoup, assure le professeur Fanjul, à Théophile Gautier, Prosper Mérimée et autres littérateurs français du XIXe siècle. Aveugles à la beauté austère mais sans doute trop « européenne » de Ségovie ou de Burgos mais fous d’exotisme, ils se pâmaient devant la Giralda ou l’Alhambra et tiraient de cette luxuriance une considération exagérée pour la conquête arabe, et donc un rejet tout aussi outrancier de la Reconquista par les Rois très catholiques. Décidément, rien de nouveau sous le soleil !

    Camille Galic
    10/12/2017

    Note : 

    *Serafin Fanjul, Al-Andalus, l’invention d’un mythe, L’Artilleur éditeur novembre 2017, traduction de Nicolas Klein avec la collaboration de Laura Martinez, 700 pages plus index.