Face à la mobilisation du monde littéraire et après une semaine de polémique, Anne Hidalgo a décidé de faire marche arrière.
Michel Déon reposera finalement au cimetière du Montparnasse (XIVe). Après une semaine de polémique, Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, a décidé finalement d’accorder une dérogation à l’écrivain et Académicien mort en Irlande le 28 décembre 2016 à l’âge de 97 ans.
La volte-face intervient après la publication lundi, dans le Figaro, d’une tribune signée par une centaine d’écrivains, essayistes, et éditeurs de divers horizons. Antoine Gallimard, Yasmina Reza, Bernard-Henri Lévy, Michel Houellebecq, Delphine de Vigan, Amélie Nothomb, Philippe Sollers, Pierre Nora, Michel Onfray, Bernard Pivot, Erik Orsenna, Jean-Christophe Rufin, Tatiana de Rosnay, le dessinateur Sempé et bien d’autres encore contestent la décision de la mairie de Paris de ne pas accorder une place dans un cimetière de la capitale à Michel Déon. « Son œuvre, sa personnalité, son rayonnement international ne méritent pas cette situation déplorable », regrettent les signataires. « Sa présence à Paris, comme celle de Proust, Stendhal, Baudelaire, Sartre, contribuera au prestige déjà grand d’une ville indissociable de notre histoire intellectuelle et littéraire », insistent-ils.
Alice Déon, fille de l’écrivain et directrice des éditions de la Table ronde, s’est déclarée « très émue » par cette mobilisation du monde intellectuel. (…)
Commentaires
Faire reculer les gauchos sectaires de la mairie de Paris est très jouissif !
Bravo et merci aux cents personnalités qui ont contraint Hildalgo à reculer lamentablement: ils l'ont "déonisée" !
sûrement avec des grincements de dents , que la mégère a du retourner sa veste .
salutations.