23 mars 2018
Extraits du discours de Viktor Orban à l'occasion du 170e anniversaire de la révolution hongroise de 1848 :
"[...] Mais la plus grande chose que nous pourrions réaliser dans nos vies, la plus grande bataille que nous puissions combattre ensemble est toujours à venir. Et tout indique que ce combat est très proche de nous aujourd’hui. La situation actuelle, chers amis, c’est qu’on veut nous prendre notre pays. Pas d’un coup de plume, comme il y a cent ans à Trianon ; maintenant, ils veulent que nous cédions volontairement notre pays à d’autres, sur une période de quelques décennies. Ils veulent que nous le cédions à des étrangers venant d’autres continents, qui ne parlent pas notre langue et qui ne respectent pas notre culture, nos lois ou notre mode de vie : des gens qui veulent remplacer ce qui est à nous par ce qui est à eux. Ce qu’ils veulent, c’est que désormais ce ne soit plus nous et nos descendants qui vivions ici, mais d’autres. Il n’y a pas d’exagération dans ce que je viens de dire. Jour après jour, nous voyons les grands pays et nations d’Europe de l’Ouest perdre leurs pays : petit à petit, quartier par quartier, et de ville en ville. Le fait est que ceux qui n’arrêtent pas l’immigration à leurs frontières sont perdus : lentement mais sûrement ils sont consommés. Des forces extérieures et des puissances internationales veulent nous imposer tout cela, avec l’aide de leurs alliés dans notre pays. Et ils voient notre prochaine élection comme une bonne opportunité pour cela. [...]
Les forces nationales et mondialistes ne se sont jamais si ouvertement confrontées. Nous, les millions de patriotes, sommes d’un côté, et de l’autre, les élites des citoyens du monde. Nous qui croyons aux États-nations, à la défense des frontières, à la famille et à la valeur du travail, nous sommes d’un côté. Et nous nous opposons à ceux qui veulent une société ouverte, un monde sans frontières ni nations, de nouvelles formes de famille, un travail dévalorisé et des travailleurs bon marché – tous régis par une armée de bureaucrates insaisissables. D’un côté, les forces nationales et démocratiques, et de l’autre côté, les forces supranationales et antidémocratiques. C’est la situation en Hongrie à vingt-quatre jours des élections. [...]
L’Europe et la Hongrie sont à l’épicentre d’une lutte civilisationnelle. Nous sommes confrontés à un mouvement de population de masse qui constitue un danger imminent pour l’ordre et le mode de vie que nous avons connus jusqu’à présent.Nous devons donc à la fois défendre nos réalisations, et entrer dans la bataille pour s’assurer tout simplement de préserver une raison de continuer. Si nous ne protégeons pas notre mode de vie, il n’y a plus de raisons de lutter. Si dans le futur, le pays n’est plus hongrois, à quoi bon ? Ne nous y trompons pas, ce ne sont pas les petits partis d’opposition anémiques que nous avons à combattre, mais un réseau international organisé en empire. Nous sommes confrontés à des médias entretenus par des intérêts étrangers et des oligarques d’ici, des militants engagés et professionnels, des agitateurs, et un réseau d’ONG financées par un spéculateur international, que le nom de «George Soros» résume et incarne. C’est le monde que nous devons combattre pour protéger le nôtre. Le bon soldat ne se bat pas parce qu’il déteste ce qui lui fait face, mais parce qu’il aime ce qui est derrière lui. Il aime la Hongrie et les Hongrois. [...]
Nous savons que dans chaque circonscription ils s’opposeront à nos candidats. Leur tâche est de gagner le pouvoir et de mettre en œuvre le grand projet : briser la Hongrie, qui se dresse sur le chemin des immigrants et d’abord implanter des milliers, puis des dizaines de milliers d’immigrants en Hongrie dans quelques années. Ces chiffres ne sont pas exagérés. L’Europe est déjà aujourd’hui envahie. Si nous n’agissons pas, dans les prochaines décennies, des dizaines et des dizaines de millions d’Afrique et du Moyen-Orient vont venir en Europe. La partie occidentale de l’Europe assiste à cela les mains en l’air. Quiconque met les mains en l’air se désarme soi-même et ne décide plus de son propre sort. L’Histoire des perdants est écrite par quelqu’un d’autre. Les jeunes d’Europe occidentale vont faire l’expérience de devenir une minorité dans leur propre pays, et perdront le seul endroit du monde qu’ils pouvaient considérer comme leur patrie. Des forces telles que le monde n’a pas vu depuis longtemps resurgissent. L’Afrique aura dix fois plus de jeunes que l’Europe. Si l’Europe ne fait rien, ils enfonceront notre porte. Bruxelles ne défend pas l’Europe et n’arrête pas l’immigration, mais veut la soutenir et l’organiser. Elle veut diluer la population de l’Europe et la remplacer, jeter notre culture, notre mode de vie et tout ce qui nous sépare et nous distingue, nous Européens, des autres peuples du monde. [...]"
Le Salon Beige
NdB: Ce discours est celui que nous, Français, nous voudrions entendre en ces heures, en ces jours dramatiques marqués par les attentats islamistes. Voter Macron et sa clique a été une stupidité de plus de notre peuple inconscient.
Rappelons que la petite ville de Trèbes, dans l'Aude, a voté à 48% pour Marine Le Pen aux présidentielles.
Commentaires
Orban a tout compris du Funeste Projet mais au lieu de se taire comme la quasi totalité des dirigeants et peuples occidentaux, il lance l'alerte. Un Héros !
Gaelle : ce discours de bon sens et de raison ne sortira jamais de la bouche de macron comme avant nombre de ses prédécesseurs , hormis feu De Gaule , le Plan du GR est l,ultime but des Mondialistes pour l,europe .
je rejoins Orban :si la France n,est plus la France , à quoi bon faire quelque chose de bien pour un pays qui n,est plus sa patrie .
salutations.