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  • «Le chaos caractérise désormais les campements de Paris» : Hidalgo alerte Philippe sur les migrants

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    © Charles Platiau Source: Reuters
    Un camp de migrants près du Canal Saint-Denis à Paris, en mai 2018
     

    Dans une lettre envoyée le 11 mai au Premier ministre, le maire de Paris dénonce l'«impasse» des campements de migrants dans la capitale et demande l'aide de l'Etat. Le 9 mai, Collomb avait pourtant défendu une mobilisation «sans faille» de l'Etat.

    Le maire de Paris Anne Hidalgo a écrit le 11 mai au Premier ministre pour l'alerter sur l'«impasse» des campements de migrants dans la capitale et demander «une opération de prise en charge», alors que le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb vient de lui opposer sèchement une fin de non-recevoir.

    «Le chaos caractérise désormais les campements de la capitale», où vivent 2 382 migrants dont 1 570 dans le campement du Millénaire, porte de la Villette, au point que «les ONG demandent la présence de la police pour pouvoir continuer à y intervenir», a écrit Anne Hidalgo dans cette lettre que l'AFP a consultée.

    Lire aussi : 2 952 sans-abri à Paris : la mairie dévoile les résultats de son recensement

    Dans ce contexte, «comment comprendre le refus de présence de forces de l'ordre pour mettre fin à l'exploitation» et aux «risques quotidiens» que courent les personnes, «comme en atteste la noyade il y a quelques jours d'un jeune migrant ?», s'est-elle interrogée.

    Dénonçant l'«abandon de la Ville de Paris», elle a estimé que «seule une opération de prise en charge simultanée de l'ensemble des personnes» pouvait mettre fin aux dangers représentés par le campement, et appelé à une attitude «constructive» entre Ville et Etat.

    Le ministre de l'Intérieur avait défendu le 9 mai la mobilisation «sans faille» de l'Etat et avait invité Anne Hidalgo à faire usage de ses «compétences» et «d'entamer les procédures judiciaires» pour permettre à l'Etat de «mener à bien» une évacuation.

    «Il ne s'agit pas pour la Ville de demander l'expulsion [mais bien] pour l'Etat de prendre en charge ces personnes», a répliqué Anne Hidalgo, en rappelant que cela avait été le cas «lors des 29 opérations» menées avec l'Etat et les associations depuis 2015.

    Aucune de ces opérations, à part la première qui était un «rodage», n'a nécessité de saisine de la justice et l'Etat n'en a pas besoin pour intervenir, soulignait-t-on dans l'entourage du maire, qui s'est rendu le 11 mai dans le campement du Millénaire.

    «Ce qui nous est proposé, à savoir saisir la justice pour qu'il y ait une opération de police, d'évacuation, de dispersion n'est pas réaliste», a-t-elle affirmé lors de ce déplacement, car si les forces de l'ordre intervenaient sur le bord du canal pour «faire [les migrants] monter dans des bus, vraisemblablement vers des lieux qui peuvent être des centres de rétention», cela risque de se passer «avec un certain nombre de difficultés voire de violences».

    «On court à la catastrophe» a-t-elle ajouté, jugeant «irresponsable et totalement inefficace de procéder juste à une intervention policière de dispersion».

    Le 27 avril, Le Parisien dressait un constat préoccupant. Près de 80 migrants par jour, soit 550 chaque semaine, s'installeraient à Paris, dans des habitations de fortune, le plus souvent des tentes. Au total, selon le quotidien, près de 3 000 migrants seraient installés dans le nord de la capitale.

    RT

  • Paris : attaque meurtrière au couteau dans le quartier de l’Opéra

     

    >Faits divers|R. Bx. avec Florian Loisy , Jean-Michel Décugis et Jeremy Pham-Lê|12 mai 2018, 21h54|MAJ : 12 mai 2018, 22h09|0

    Les policiers ont fait feu sur l'auteur des coups de couteau (illustration). LP/OLIVIER BOITET
     
     

    L’auteur des coups de couteau a touché plusieurs personnes. Il a été tué par la police.

    Attaque au couteau dans les rues de Paris. Un homme a poignardé plusieurs personnes samedi soir à proximité de l’Opéra Garnier, dans le IIe arrondissement de la capitale. De source policière, deux personnes ont été tuées, dont l’assaillant et huit autres ont été blessées.

    L’attaque a eu lieu à proximité de la rue Saint-Augustin, connu pour ses nombreux restaurants. Plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des personnes fuir dans les rues du quartier.

    Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a «salué le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant. Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux».

     

     

    Gérard Collomb
     
    @gerardcollomb
     
     

    Agression à : je salue le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant.
    Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux.

     
    Le Parisien
     
  • Ébola : le Nigéria renforce ses contrôles aux frontières de la RDC

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    23h22
     

    Le gouvernement nigérian s’est dit « préoccupé » mercredi par la nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui s’est déclarée dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo et qui a déjà fait 17 morts.

    « Le gouvernement fédéral a mis en place un programme d’urgence de surveillance de toutes les activités terrestres et aériennes aux frontières, pour assurer que les Nigérians soient en sécurité », a déclaré Isaac Adewole, ministre de la santé nigérian à l’issue du conseil des ministres. « Nous allons désormais passer au crible toutes les personnes arrivant de RDC et des pays voisins », a-t-il assuré, ajoutant que le pays le plus peuplé d’Afrique, avec quelque 180 millions d’habitants, mettait en place un « centre d’urgence » pour se préparer en cas de propagation de l’épidémie.

    Le Centre National pour le contrôle des maladies (NCDC) pourrait également apporter son aide à la RDC pour contrer ce nouvel épisode épidémique. Le Nigeria est le seul pays d’Afrique de l’Ouest à disposer d’un « laboratoire mobile » pour fièvres hémorragiques, financé par l’Union Européenne qui peut effectuer des tests rapides dans les régions les plus reculées. Il avait été envoyé en Sierra Leone, au plus fort de l’épidémie en 2014 qui avait fait quelque 11.000 morts. Un cas avait été recensé à Lagos, mégalopole tentaculaire de 20 millions d’habitants, faisant craindre une « épidémie urbaine apocalyptique » à l’Organisation Mondiale de la Santé.

    Apparue pour la première fois dans l’ex-Zaïre (actuelle RDC) en 1976, la fièvre hémorragique Ebola vient d’un virus qui se transmet par contact physique avec des liquides corporels infectés. Le gibier de brousse est considéré comme un vecteur potentiel. Il s’agit de la neuvième épidémie d’Ebola sur le territoire de l’actuelle RDC. La dernière épidémie remonte en 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts. L’épidémie Ebola la plus violente de l’histoire avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11.300 morts sur quelque 29.000 cas recensés, à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

    Source : BéninWebTV

  • En Ecosse, cinq habitants rachètent leur île

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    11 mai 2018, 13h59|1


    L’île écossaise d’Ulva, ses plages désertes et ses pâturages abondants. 
     

    Le propriétaire d’Ulva, au large de la côte ouest de l’Ecosse, l’a vendue aux cinq autres occupants, qui craignaient d’en être expulsés.

    C’est une perle aux plages immaculée, au large de la côte ouest de l’Ecosse. La petite île d’Ulva a été rachetée par cinq habitants qui craignaient de la voir tomber entre les mains de magnats russes ou moyen-orientaux.

    Le sixième habitant, membre d’une famille aristocratique à laquelle l’île appartenait depuis des décennies, l’avait mise en vente en juillet dernier pour 4,25 millions de livres (4,77 millions d'euros). Les cinq autres occupants ont pu la racheter en profitant d’une loi octroyant aux communautés locales un droit de préemption.

     

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    La petite organisation au sein de laquelle ils sont rassemblés a pu réunir les fonds grâce à une subvention du gouvernement écossais et aux contributions de 500 personnes. Urva a été rachetée « à un prix fixé par une évaluation indépendante commandée par le gouvernement écossais », indiquent-ils dans un communiqué.

     

     

     
    Ulva Buyout@UlvaBuyout
     
     

    Looks like we're in for a cracking weekend!

     
     

     

    En la mettant en vente, le propriétaire, Jamie Howard, l’avait décrite comme « l’une des plus belles îles privées d’Europe du nord ». Avec sa vue sur la montagne Ben More et la spectaculaire cascade Eas Fors de l’île voisine de Mull, Ulva est un endroit idyllique qui attire de richissimes étrangers. Ce qui avait fait craindre aux insulaires d’être expulsés.