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Les Bleus, l'accès au renseignement, le logement quai Branly : le Canard bombarde l'affaire Benalla

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Philippe Mizerski et Alexandre Benalla le 1er mai, illustration
 

Dans son édition du 25 juillet, l'hebdomadaire qui sort tous les mercredis participe au déversement de révélations qui alimente la presse française depuis le début de l'affaire Benalla. Le palmipède ouvre les vannes en grand.

L'édition du Canard enchaîné de ce 25 juillet multiplie les révélations à charge dans l'affaire Benalla. Au moins trois informations livrées par le palmipède retiennent l'attention et mettent à mal les lignes de défense dressées par le ministre de l'Intérieur et le président de la République lui-même.

Premièrement, l'hebdomadaire livre une information que le ministre de l'Intérieur s'est échiné à nier catégoriquement au cours de ses deux auditions parlementaires sous serment, à l'Assemblée puis au Sénat : selon les informations du journal qui cite un enquêteur de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), Alexandre Benalla avait le bras très long au sein des forces de sécurité, à tel point qu'il avait accès, selon ce témoignage, à «tous les télégrammes, à toutes les notes de service» de la police. Par ailleurs, selon le Canard, qui cite toujours cette source : «On le [Alexandre Benalla] voyait régulièrement dans la salle de commandement, et sur des dispositifs. Son omniprésence, comme sa façon d'agir, donnaient le sentiment qu'il faisait partie de la haute hiérarchie policière.» Un sentiment que semblait cette fois partager Gérard Collomb, selon ses propres déclarations.

Alexandre Benalla logeait-il quai Branly ?

Autre révélation qui semble gêner le gouvernement, lequel s'est énergiquement ingénié à qualifier cette information de «fake news» à plusieurs reprises, notamment par la voix d'Agnès Buzyn et du président lui-même dans son allocution privée du 24 juillet à la maison de l'Amérique latine à Paris : Alexandre Benalla aurait bien déclaré dans un document de l'administration fiscale — dont l'hebdomadaire s'est procuré une copie — qu'il occupait un logement au 11, quai Branly à Paris. Pour mémoire, c'est dans cette dépendance de l'Elysée, sobrement appelée le site de l'Alma, que François Mitterrand avait logé sa famille illégitime, ainsi que cela avait été révélé par la suite dans le cadre de l'affaire Mazarine Pingeot, sa fille cachée.

A l'appui de cette révélation, Le Canard enchaîné produit dans ses colonnes la copie du document, ainsi que l'a relevé l'élu Les Républicains de Saône-et-Loire, Gilles Platret.

Gilles PLATRET@gillesplatret
 
 

Le @canardenchaine révèle également ce matin, outre le mensonge de Collomb sous serment, que l’Elysée a menti en assurant que n’a jamais habité dans le logement de fonction quai Branly : il le déclare à l’administration fiscale comme son logement à compter du 9 juillet.

 

Enfin, l'hebdomadaire relate la soirée du retour des Bleus en France et révèle le rôle de premier plan d'Alexandre Benalla, vu depuis les coulisses.

Le retour très mouvementé des Bleus : un ratage signé Elysée ?

Selon les informations du palmipède, lors de la journée du retour de l'équipe de France, après avoir eu maille à partir avec un commandant de gendarmerie sur le tarmac à Roissy, ainsi que RT France le rapportait le 20 juillet, l'ancien attaché de mission au cabinet de l'Elysée aurait ensuite été chargé d'imposer une «cadence d'enfer» au bus conduisant les Bleus sur les Champs-Elysées. «A la clé, l'assurance pour Macron de faire l'ouverture des 20 heures avec les Bleus en direct à l'Elysée», selon le Canard.

Le journal révèle également comment s'est déroulée l'évacuation de la Place de la Concorde qui a eu lieu plus tard dans la soirée, lorsque les 300 000 fans massés dans le secteur s'attardaient, déçus de n'avoir pas pu célébrer le sacre de leur champions du monde : «Benalla, en bon maître de cérémonie, a donné l'ordre à un commissaire — qui s'est rebiffé, avant d'obéir — de disperser le peuple de la Concorde à coups de matraque.» Ces informations se recoupent également avec celles que RT France publiait le 20 juillet.

Lire aussi : Arrivée des Bleus à Roissy : Gendarme : «Qui êtes-vous ?», Benalla : «Vous me manquez de respect»

Commentaires

  • La présidente de la commission des lois de l'AN, Braun - Pivet, se comporte comme une véritable descendante de bolcheviques -déjà qu'elle a une tronche patibulaire - comme les deux sorcières à mine encore plus stupide et patibulaire dont elle est flanquée dès qu'elle s'adresse aux journalistes.
    Un député femme de la REM a insulté cet après - midi Alain Gibelin le traitant d'incompétent et lui demandant de démissionner !, sans être recradée par la sorcière bolchevique Braun - Pivet !
    La macronie démontre une fois de plus sa nature profondément anti française et anti forces de l'ordre.

  • Bon, c'est bien beau tout ça, mais comme on le pressentait dès le début, cette affaire tourne en eau de boudin et dans quelques jours ce sera fini: circulez , y'a rien à voir ! En fait Macron a tous les pouvoirs et surtout celui de la 'grande presse' (la presse merdiatique) et il a tout organisé pour que la commission d'enquête parlementaire se perde dans les sables ! Pendant ce temps il va réussir à faire passer la loi sur les 'fake news' et à ce moment toute opposition sera muselée ! Après tout c'est ce que cet abruti de peuple français veut!

  • macron est le président , la majorité godillot le soutien à fond et à la limite de l,agressivité pour certains et certaines , donc cette affaire finira par s,éteindre doucement .
    salutations.

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