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Climat : la canicule ne touche pas que la France, records de températures autour du globe

 

France, Scandinavie, Japon... Le monde connait des records de chaleur lors de cet été 2018.

Les températures affolent le thermomètre dans plusieurs régions du monde.
Les températures affolent le thermomètre dans plusieurs régions du monde. (Sipa)
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L’été 2018 va-t-il être celui de tous les records de température? Tandis que la France connait, ce vendredi, une nouvelle journée de canicule, des pics de chaleurs sont observés un peu partout autour du monde depuis le début de l'été. Selon le service Copernicus de surveillance des changements climatiques du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), à l’échelle du globe, juin s’est placé au deuxième rang des mois de juin les plus chauds jamais enregistrés. Jusqu’à présent, l’année en cours est même la plus chaude année jamais observée.

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En France, 38,4 degrés en Côte-d'Or

Ce vendredi, 25 départements ont été placés en vigilance orange par Météo France à cause de la canicule mais également des risques d’orage sur l’Ile-de-France et une partie de la région Centre. Après des records à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or, 38,4°C), Aubenas (Ardèche, 37,9°C) ou encore Paris (37,2°C) jeudi, la chaleur devrait persister ce vendredi avant de chuter ce week-end et de revenir la semaine prochaine. Des fortes températures qui provoquent notamment des pics de consommation d’électricité en raison de l’utilisation des climatiseurs et ventilateurs. Le gestionnaire du réseau de distribution Enedis a prévenu que la canicule pourrait se traduire par des coupures de courant.

 

Ces températures élevées sont dans la continuité du début de l’été. Entre le 1er juin et le 16 juillet, les températures ont été 2 degrés plus hautes que les normales de saison. Météo France dénombre 59 jours où le thermomètre a dépassé les 25 degrés depuis le début de l’année, un record.

En Grèce, des incendies dévastateurs

En début de semaine, la Grèce a été victime d’incendies dans la région d’Athènes qui a fait 82 morts. En cause, le temps sec et très chaud accompagné de vents violents. Jeudi, ce sont des averses qui ont inondé les banlieues nord de la capitale grecque.

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32,5 degrés près du cercle polaire

La Suède a également été victime d’incendie à cause des températures dépassant les 30 degrés. Pas moins de 25.000 hectares sont partis en fumée. Un record absolu de température a été battu près du cercle polaire à Kvikkjokk avec 32.5 degrés le 17 juillet. En Norvège et en Finlande les températures ont également dépassé les 30 degrés.

41,1 degrés au Japon

La température a atteint le 23 juillet un exceptionnel 41,1 degrés à Kumagaya au nord de Tokyo soit le nouveau record du pays. Au début du mois de juillet, le Japon avait vécu les pires inondations et glissements de terrain observés depuis des décennies. Plus de 200 personnes ont perdu la vie et quelque 10 000 foyers ont été détruits ou inondés.

Même l'Ecosse a chaud

33,2 degrés à Motherwell, c'est le nouveau record de température pour l’Ecosse enregistré jeudi. Et ce vendredi le record de 38,5 degrés enregistré en Angleterre en 2003 pourrait être battu. Il n'y a pas eu de pluie soutenue dans le sud-est de l'Angleterre depuis le 29 mai, relève la météo.

52 degrés en Californie

Dans le Sahara, températures exceptionnelles le 5 juillet avec 51.3 degrés à Ouargla, record absolu pour l'Algérie. Dans le Caucase, trois capitales ont battu leur record absolu de chaleur : 42.7 degrés à Bakou (Azerbaïdjan) le 1er juillet, 40.5 degrés à Tbilissi (Géorgie) le 4 juillet et 42.4 degrés à Erevan (Arménie) le 12 juillet. Aux États-Unis, la station de Furnace Creek, dans le parc national de la Vallée de la mort, en Californie, a relevé une température de 52,0 degrés le 8 juillet. Cette station détient le record de la température la plus élevée observée sur la Terre, qui est de 56,7 degrés, le 10 juillet 1913.

Commentaires

  • Une fois de plus ces variations climatiques sont des fluctuations stastiques qui ne prouvent rien : aujourd'hui, les réchauffistes mettent ces pics de température au compte du prétendu réchauffement anthropique ! Rappelons simplement que contrairement à ce que dit cet article, la canicule de juillet 1976 fut plus forte que cette année: la température à Paris avait dépassé les 40°C ! Ce qui a permis à notre grand économiste Raymond Barre de faire sa grande invention : l'impôt sécheresse ! Et en 1976, non seulement on ne parlait pas de réchauffement planétaire, mais plutôt de refroidissement !

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