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  • JOURNAL TVL 1er AOUT 2018

  • Pour la première fois depuis 2009, un navire italien ramène 109 migrants en Libye (Màj)

    Des ONG et des politiques italiens ont accusé mardi un navire commercial italien d'avoir enfreint le droit international en reconduisant en Libye 108 migrants secourus dans les eaux internationales.… LIRE L’ARTICLE : http://fr.euronews.com/2018/08/01/108...

  • La Pauline, chronique du déclin d’une résidence familiale et marseillaise

     

     | TRIBUNES LIBRES - 1 août 2018

    Tribune libre d’Eléonore Bez, conseillère régionale PACA

    Résidence La Pauline à Marseille dans le 9ème arrondissement. Une copropriété privée bâtie dans les années 1960, entre le quartier de la Capelette (« petite chapelle ») et le noyau villageois de Sainte-Marguerite.
    Vingt-huit bâtiments à taille humaine, agrémentés d’un parc arboré. C’est La Pauline où il fait bon vivre.
    Une église, un parc et un club de football pour les « minots » du quartier, des commerces d’alimentation de qualité, agrémentent cette résidence familiale qui a longtemps été un symbole du Marseille populaire et bon vivant.
    Mais depuis une dizaine d’années, dans l’indifférence générale des pouvoirs publics, La Pauline est une de ces trop nombreuses résidences privées marseillaises où un lent glissement s’opère au plus grand désarroi de ses habitants.
    La population de La Pauline change, petit à petit. Des habitants s’en vont et sont remplacés par des personnes issues de l’immigration, souvent des familles nombreuses. Les modes de vie, les mœurs, sont différents de ceux de la population historique de La Pauline. Il en résulte des frictions, des incompréhensions, qui poussent les personnes âgées et les familles à se replier chez elles, et les jeunes à partir ailleurs.
    Une supérette vend de l’alcool largement en dehors des heures légales, attirant des groupes de racailles qui tiennent le mur sous les fenêtres des habitants. Travail dissimulé, commerce qui n’est pas aux normes, cette supérette a fait l’objet de fermetures administratives par la préfecture. J’ai d’ailleurs écrit au Préfet à ce sujet pour accélérer une nouvelle procédure de fermeture : les voisins sont excédés par le bruit et les incivilités quotidiennes générés par ce commerce sauvage.
    Le parc au centre de la Pauline devient un lieu où les familles viennent de moins en moins à cause de la présence de bandes de jeunes qui y font des rodéos en scooter, et d’un petit noyau de trafiquants de drogue.
    A l’école de la Pauline les mamans voilées sont de plus en plus présentes.
    L’une des plus grandes mosquées de la ville, la mosquée de la Capelette, est voisine de La Pauline. Chaque vendredi, les fidèles se garent sur les allées de La Pauline sans le moindre égard pour les habitants, sous la surveillance de « vigiles » de la mosquée qui empêchent le stationnement des riverains. Des habitants m’ont confié qu’à chaque Ramadan, les nuits sont sans repos : fête, bruits incessants et jeux de ballons durent toute la nuit sous leurs fenêtres.
    Le quartier de la Capelette, que j’ai connu enfant et qui était un quartier populaire tranquille, s’est lui aussi largement transformé. Les commerces traditionnels ont été remplacés par des commerces communautaires, des alimentations de nuit et des bars à « chichas ».
    Pendant ce temps, l’église de La Pauline est laissée à l’abandon, parfois livrée à des actes de petite délinquance.
    Les habitants de La Pauline désirent plus que tout retrouver la quiétude de leur quartier. Tout comme l’ensemble des Marseillaises et des Marseillais.
    La dérive communautaire les touche et si rien n’est fait rapidement, ce quartier, comme d’innombrables quartiers de Marseille, de région parisienne ou de tout le territoire national, deviendra une zone de non-France.

  • Affaire Benalla : trois pistolets non déclarés au siège d'En Marche

     

    Image d'illustration. Photo © ISA HARSIN/SIPA

     

    Affaire d'État. D'après les premiers éléments réunis par les juges, et consultés par Le Monde, Vincent Crase portait une arme le 1er mai, après avoir dit l'inverse aux enquêteurs. Ce pistolet, comme deux autres retrouvés au siège du parti présidentiel, ne sont pas déclarés.

    Nouvelle vague de révélations dans l'affaire Benalla. Ce mercredi 1er août, Le Monde publie plusieurs des éléments réunis par les juges en charge de l'enquête judiciaire ouverte le 22 juillet. On y apprend notamment l'existence d'armes non déclarées au siège du parti En Marche!.

    Vincent Crase armé sans autorisation

    Ainsi, après avoir nié, le 20 juillet au début de sa garde à vue, avoir porté une arme lors de la manifestation du 1er mai, l'ex-employé du parti présidentiel s'est ravisé. L'homme a expliqué avoir menti, précisant être père de famille et être « en train d’acheter une maison ». « Cette affaire, si je perds mon travail, va me mettre dans une situation précaire. », aurait-il dit aux enquêteurs. Et d'ajouter : « Cette arme n’est pas à mon nom, elle appartient à LRM [La République en marche], elle est réservée pour la défense du site LRM ».

    Le Monde ajoute que deux autres pistolets, des Glocks, ont également été découverts dans une armoire forte au siège d'En Marche! et « ne sont pas déclarés », selon les mots du quotidien. Vincent Crase aurait formulé une demande auprès de la préfecture, mais le dossier n'était pas complet. Il portait donc une arme sans autorisation. « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité », expliquera-t-il. Par ailleurs, il possédait également un fusil à pompe à son domicile, sans permis.

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