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  • Plus d’un millier d’agressions gratuites chaque jour en France, explosion des violences sexuelles (MàJ)

     

    20h34

    Rien n’arrête la marée montante des « violences gratuites » en France. Depuis le 1er janvier, le nombre d’agressions non crapuleuses (commises dans un but autre que le vol) frise le millier d’actes quotidiens. Un record. Le bilan de la délinquance pour le premier semestre 2018, alimenté par les services de police et de gendarmerie, fait ainsi état de plus de 173.000 actes de violence (hors vols), soit une moyenne de 956 agressions par jour.

    À ce chiffre, il faut ajouter les violences sexuelles, dont le nombre de faits portés à la connaissance des autorités a littéralement explosé au premier semestre, passant de 20.827 faits signalés dans la France entière, du 1er janvier au 30 juin de l’an dernier, à 24.884 actes recensés sur la même période de 2018. C’est près de 140 faits de violence sexuelle rapportés chaque jour en moyenne aux forces de l’ordre. La hausse pour le premier semestre dépasse donc les 19 %. Et encore ne s’agit-il que des infractions déclarées, car le chiffre noir est, selon les enquêtes réalisées par sondages auprès des victimes, au moins cinq fois plus important.

    Louis Hausalter@LouisHausalter
     
     

    Un représentant policier dans @Le_Figaro : "La société ressemble de plus en plus à une rame de métro. C’est un monde du chacun pour soi, où les incivilités sont légion."

     

     

    (…) Le Figaro


    Pour les fonctionnaires de police, cette recrudescence des violences gratuites s’explique par l’impunité dont profiteraient les auteurs de ces actes.

    Il suffit d’un regard. Deux individus se croisent, se toisent et c’est tout. Un coup d’œil ou une simple cigarette refusée: un motif parfois suffisant pour que se déchaîne une haine hors de toute proportion. Une violence sans cause, mais aux conséquences parfois tragiques. À Paris, au petit matin du 8 août, un homme monte dans un bus avec son vélo. Un voyageur lui fait une remarque. Quelques secondes après, le voilà gisant sur le trottoir, le cou transpercé par un coup de couteau.

    Aux premières loges de ce spectacle sinistre, les policiers. Car derrière les chiffres démontrant la hausse des agressions, se cache un sentiment diffus au sein des forces de l’ordre: celui d’un recours toujours plus débridé à la violence par la population, d’une «radicalisation des rapports sociaux», voire d’un «ensauvagement de la société» pour reprendre les termes de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie police.

    (…) Le Figaro

  • Choléra : un responsable algérien refuse d'approcher une malade en quarantaine (VIDEO)

     

    Choléra : un responsable algérien refuse d'approcher une malade en quarantaine (VIDEO)© RYAD KRAMDI 
    Image d'illustration.
     

    Redoutant d'attraper le choléra, qui ne se transmet pourtant pas par voie aérienne, un responsable politique en visite dans un hôpital de Boufarik s'est tenu à une certaine distance des malades, retenus derrière une grille.

    Alors que 49 cas de choléra, selon le dernier bilan, ont été diagnostiqués en Algérie en deux semaines, un responsable politique (wali, en arabe) de Blida, une ville proche d'Alger touchée par la maladie, qui effectuait une visite dans un hôpital, a refusé de s’approcher d’une malade qui l'interpellait sur sa situation sociale.

    La malade assure être en forme, soulignant que l'hôpital s'occupe bien d'eux, était vraisemblablement mise en quarantaine par l’administration, bloquée derrière une porte à barreaux fermée avec des chaînes et un cadenas.

    Visiblement pas rassuré, le wali est resté à distance de la femme, alors que d'autres personnes se sont approchées pour écouter les doléances de la jeune femme. Il demande d'ailleurs à des personnes de ne pas briser le cadenas : «N'ouvrez pas la porte !», ajoute-t-il, tout en conseillant à la femme de se reposer afin de guérir et de venir ensuite le voir, à sa sortie de l'hôpital, pour lui faire part de ses doléances sociales.

    Sur la toile algérienne, cette vidéo a suscité l'indignation. Plusieurs sites d'informations du pays l'ont reprise comme par exemple Algérie7 qui commente la scène, écrivant : «Une image malheureuse qui montre, une nouvelle fois, le grand fossé qui existe entre nos responsables et le petit peuple.»

    Sur Twitter aussi, les internautes se sont exprimés sur ces images.

    Le choléra a déjà fait deux morts dans le pays mais les autorités ne parlent pas encore d'épidémie. Le gouvernement qui a tardé à confirmer l'information des cas diagnostiqués est sous le feu des critiques pour sa communication jugée chaotique. La dernière épidémie de choléra d'ampleur en Algérie remonte à 1986, même si des cas sporadiques ont été diagnostiqués en 1996.

    La maladie se transmet par l'ingestion d’aliments et d’eau contaminés.

    Lire aussi : Choléra en Algérie : vent de panique après l'attitude contradictoire des autorités

  • JOURNAL TVL 27/08/2018