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  • Viktor Orbán : « La Hongrie stoppe les migrants sur la terre ferme, Salvini démontre qu’ils peuvent également être stoppés sur les mers »

     

    22h19

    Viktor Orban, qui se réjouit d’avoir empêché l’arrivée de réfugiés en Hongrie, souhaite que l’Italien réussisse à en faire de même sur les côtes de son pays.

    Ils sont tous deux partisans d’une ligne dure contre les migrants en Europe. Le Premier ministre national conservateur hongrois, Viktor Orban, a affirmé mardi que le ministre de l’Intérieur, vice-président du Conseil italien et chef du parti d’extrême droite la Ligue, Matteo Salvini, était « son héros et aussi son compagnon de voyage » avant de le rencontrer vers 17 heures à Milan, nord de l’Italie.

    « La Hongrie est la preuve que les migrants peuvent être arrêtés sur la terre ferme », a poursuivi le chef du gouvernement réélu pour la troisième fois en avril. Dès 2015, Viktor Orban qui se présente volontiers comme le fer de lance de la défense de « l’Occident » a fait construire une barrière de barbelés antimigrants sur plusieurs centaines de kilomètres à la frontière avec la Serbie et la Croatie.

    « C’est là que débute la mission de Salvini. Il devrait démontrer que ces migrants peuvent être arrêtés également sur les mers », a ajouté le Hongrois dont le pays a interdit aux ONG de venir en aide aux migrants, avec des peines de prison à la clé. « Notre objectif est d’aider là où il y a des problèmes », en Afrique notamment, « pas d’apporter les problèmes chez nous », a déclaré Viktor Orban.

  • JT TVL 28 AOUT 2018

  • Allemagne : l'extrême droite défile à Chemnitz, après une "chasse collective" aux étrangers

     

    Plusieurs centaines de sympathisants de l'extrême droite se sont rassemblés, au lendemain du meurtre d'un trentenaire allemand, dont sont accusés deux ressortissants étrangers.

    Des manifestants d'extrême droite réclament "l'arrêt des flux migratoires", à Chemnitz (Saxe, Allemagne), le 27 août 2018.
    Des manifestants d'extrême droite réclament "l'arrêt des flux migratoires", à Chemnitz (Saxe, Allemagne), le 27 août 2018. (JAN WOITAS / DPA)

    Au lendemain d'un meurtre dont sont accusés deux étrangers, l'extrême droite a défilé à Chemnitz (Saxe), en Allemagne, lundi 27 août. La veille, une "chasse collective" aux migrants s'est déjà déroulée dans les rues de la ville. D'importants effectifs policiers ont donc été déployés, lundi, face à plus de 2 000 protestataires dont une centaine au visage dissimulé. Les participants au rassemblement ont réclamé des "expulsions" et brandi des pancartes où l'on pouvait lire : "Les réfugiés ne sont pas les bienvenus !" 

    Plusiuers personnes ont été blessées par des engins pyrotechniques et des projectiles, mais la police n'a fourni aucune précision sur la gravité des blessures, ni sur le nombre exact de blessés. Le défilé a rassemblé plus de 2 000 protestataires d'extrême droite, face auxquels environ un millier de contre-manifestants proches de l'extrême gauche étaient réunis, selon l'agence allemande DPA.

    Thomas Wieder
     
    @ThomasWieder
     
     

    « S’il vous plaît, partez d’ici. Il n’y a pas de place pour vous ici. Les réfugiés ne sont pas bienvenus. »

     

     

    Dimanche, quelque 800 personnes, dont une cinquantaine prêtes à en découdre avec la police, étaient rassemblées pour protester contre le meurtre, la nuit précédente, d'un Allemand de 35 ans, pour lequel un Syrien et un Irakien ont été placés en détention provisoire. Les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d'avoir "à plusieurs reprises, porté des coups de couteau" à la victime, après une "altercation verbale", selon le parquet.

    Plusieurs étrangers agressés dimanche

    Les militants d'extrême droite appelaient le gouvernement à garantir "la sécurité" de ses citoyens et à "changer de politique". Ces sympathisants d'extrême droite "ont attaqué à coups de jets de bouteilles et de pierres" des policiers, qui ont dû faire usage de gaz lacrymogènes, selon Sonja Penzel, qui dirige la police de la ville. Ils ont également mené des "chasses collectives" contre des étrangers, que la chancelière Angela Merkel a dénoncées avec véhémence. Ces événements "n'ont pas leur place dans notre Etat de droit", a affirmé son porte-parole, Steffen Seibert.

    Selon plusieurs témoignages, les manifestants s'en sont pris physiquement à des étrangers en les pourchassant. La police a déjà reçu trois plaintes impliquant quatre personnes. Une adolescente de 15 ans et son compagnon afghan de 18 ans ont été agressés et légèrement blessés. Peu après, un Syrien de 18 ans a été frappé. Un Bulgare de 30 ans a aussi été menacé. Plusieurs vidéos tournées durant les incidents sont également en cours d'analyse par la police, selon Sonja Penzel.

  • France: l'ascension et la chute d'Emmanuel Macron par Guy Millière

  • Suède : les populistes vers un record aux législatives ?

     

     
     
     
     

    27/08/2018 – EUROPE (NOVOpress)
    Les Démocrates de Suède devraient réaliser un score historique aux législatives du 9 septembre prochain.

    Selon les sondages, le parti anti-immigration de Jimmie Åkesson arriverait en deuxième ou troisième position avec à 20 % des voix.

    Le Démocrates de Suède dénonce la politique migratoire du gouvernement et l’accueil de 300 000 réfugiés depuis 2015.