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Aisne (02) : les premières familles soudanaises viennent d’arriver à Sissonne

 

12h28

Ce vendredi matin, le vol AF 559 en provenance de N’Djamena a déposé les deux premières familles accueillies à Sissonne. En tout, ils seront 150 à transiter par le village.

Roissy-Charles-de-Gaulle, 7 heures du matin, les passagers poussent, en flot continu, les portes qui s’ouvrent devant eux et quittent la zone d’arrivée. Christian Vannobel, le maire de Sissonne et son épouse Bernadette montrent des signes d’impatience. Depuis un peu plus d’une heure, ils guettent l’arrivée de leurs nouveaux concitoyens. Ce vendredi, arrive de N’Djamena les deux premières familles accueillies dans le village de Sissonne. Le vol AF 559 en provenance du Tchad s’est posé sur le tarmac parisien peu après 6 heures du matin mais toujours aucun signe du petit groupe.

«Après ces deux premières familles, quarante personnes doivent arriver mi-septembre»

Christian Vannobel, maire de Sissonne

Soudain, le regard de Bernadette Vannobel s’allume d’une nouvelle lueur, un petit groupe se détache des autres voyageurs. Des femmes, des enfants, le regard inquiet, fendent la foule derrière une jeune femme. Les premiers réfugiés accueillis à Sissonne foulent le sol français. Le maire s’approche d’eux, leur souhaite la bienvenue. Les échanges resteront limités, aucun ne parle encore le français. Deux petits garçons, dans leur jogging neuf enfilé pour l’occasion, répondent timidement au sourire du premier magistrat. La fatigue et la curiosité se mêlent dans leurs yeux. Leur guide les mène jusqu’au minibus qui les amènera vers leur nouveau logement situé à quelques kilomètres de Laon. « Ces personnes sont là pour quatre mois, explique le maire de Sissonne. Le temps pour eux de se poser et d’apprendre le français. »

En tout 150 personnes passeront par Sissonne

Dix personnes viennent d’arriver, deux couples et six enfants. Le plus petit a moins d’un an, il est solidement installé dans l’écharpe que sa mère a attachée autour de sa taille. « Les quarante autres personnes qui composent le groupe arriveront plus tard, le 16 septembre », poursuit le maire.(…)

 

Commentaires

  • Encore un grand coup d'accélérateur vers l'africanisation de la France. Mais puisque ce maire et sa mairesse sont si impatients de devenir africains, pourquoi ne partent-ils là-bas ? Pour nous ce serait un bon débarras!

  • comme ils sont heureux ces deux là , d,accueillir dans leur commune , des chances pour la France , manquait les fleurs et la fanfare municipale .
    bienvenue au village . . .!!
    salutations.

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