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Collomb pressé de rentrer à Lyon, Macron ébranlé à son retour des Antilles...

 

 

Collomb pressé de rentrer, Macron ébranlé, Valls ovationné
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Au menu du Réveil politique : Collomb tord le bras à Macron, l'intérim de Philippe, des prétendants pour la Place Beauvau...

 

 La démission du jour : Collomb retourne à Lyon

Les adages de l’ancien monde se vérifient aussi dans le nouveau. "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille", disait l’ex-président Jacques Chirac. Depuis la rentrée, Emmanuel Macron n’en finit plus de le vérifier. Dernier épisode en date et le plus grave sans doute : la démission de l’un de ses plus fidèles, Gérard Collomb. Le numéro deux du gouvernement, ministre d’Etat, claque la porte quelques semaines après le numéro trois, Nicolas Hulot : difficile après ça de ne pas parler de crise majeure au sommet.

Ce départ, le ministre de l’Intérieur l’impose qui plus est au président de la République, qui avait dans un premier temps tenté de le retenir. Peine perdue : mardi, Collomb redit au "Figaro" son souhait de partir préparer les municipales à Lyon. Une interview donnée au côté de l’actuel maire de Lyon, qui annonce du même coup rendre son tablier à son prédécesseur. Vous avez dit nouveau monde ?

Dans cet entretien, Collomb explique faire ce choix par "clarté " et assure qu’il n’y a pas de désaccord politique entre lui et le président. "Au poste que j’occupe, je peux être demain une gêne pour lui et le Premier ministre. Et ce n’est pas ce que je souhaite", dit-il pour expliquer son départ.

Depuis l’affaire Benalla, où il s’était retrouvé bien malgré lui au premier plan et sur la sellette, le ministre de l’Intérieur faisait cependant publiquement part de ses réserves, appelant le président et les "Parisiens" du gouvernement à plus "d’humilité". "Là où je serai, je serai un soutien actif pour lui comme pour le Premier ministre", assure pourtant le Lyonnais au "Figaro". Ce "soutien actif " est en tout cas très pressé de faire ses valises : au "Progrès", mardi soir, il expliquait être prêt à retourner dans la nuit dans sa ville si son successeur était nommé.

 La victime du jour : Macron replonge dans la crise

Malgré une photo entachée d’un doigt d’honneur aux Antilles qui a suscité la polémique, Emmanuel Macron et les siens étaient satisfaits d’une séquence où celui qu’on taxait d’arrogance avait montré son empathie. Tout juste de retour, c’est son ministre de l’Intérieur qui lui fait une forme de bras d’honneur : non seulement Collomb passe outre les demandes de Macron (qui souhaitait le voir rester et remanier le gouvernement bien plus tard, à l'approche des européennes), mais il prolonge la crise dans laquelle l’exécutif est empêtré depuis la rentrée.

Sur les plateaux, toutes les oppositions s’en sont donné à cœur joie. Pour le socialiste Olivier Faure, c’est "une crise inédite. On n’a jamais vu des ministres les uns après les autres prendre la poudre d’escampette". L’Insoumis Adrien Quatennens sent "une ambiance de fin de règne". Chez Les Républicains, Eric Ciotti estime que "quelque chose est rompu au cœur de la macronie", tandis que Guillaume Larrivé juge que tout cela est simplement "délirant".

 Les prétendants du jour : qui pour remplacer Collomb ?

Cette question, Emmanuel Macron et Edouard Philippe avaient déjà dû se la poser, puisque Gérard Collomb leur avait dit ces dernières semaines sa volonté d’être candidat à Lyon. Mais ils pensaient avoir le temps. Raté. Edouard Philippe a dû annuler son déplacement en Afrique du Sud pour remanier à nouveau son gouvernement. En attendant un nouveau ministre de l'Intérieur, c'est lui qui assurera l'intérim.

Qui pour succéder à Collomb comme "premier flic de France", un poste ultra-stratégique et qui ne peut être confié qu’à un homme de confiance ? Le fidèle Christophe Castaner ? L’expérimenté Jean-Yves Le Drian, actuellement ministre des Affaires étrangères ? Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, qui a multiplié ces derniers jours les photos aux côtés de gendarmes douaniers mais qui s’apprête à devoir défendre son budget ? Ou encore Jean-Michel Fauvergue, député La République en Marche et ancien patron du Raid ? Ou l’ex-patron de la police nationale et sarkozyste Frédéric Péchenard ? Une chose est sûre : le poste est très convoité.

Le remaniement annoncé sera-t-il plus large ? Edouard Philippe plaidera-t-il pour changer d’autres membres du gouvernement, comme la ministre de la Culture Françoise Nyssen, visée par une enquête liée à Actes Sud, la maison d'édition qu'elle dirigeait jusqu'à son entrée au gouvernement ? "Les discussions entre le président et son Premier ministre restent entre eux", balayait-on mardi soir à Matignon.

L'OBS

Commentaires

  • L'Elysée est à la bonne adresse: rue du cirque, comme l'a rappelé Marine. Et dépêchons-nous d'en rire avant d'en pleurer ! Quelle bande de guignols dont la seule motivation est la haine de la France et des Français ! Mais attention cette haine va finir par se retourner contre eux !

  • Les rats quittent le navire en perdition ! C'est on ne peut plus clair ! Macron était bien placé pour sentir le vent qui tourne dans le pays ! Bon débarras !

  • Oups ! Je voulais dire "Collomb est bien placé...etc". Il ne recherche que son intérêt strictement personnel et matériel, le reste est du bla-bla pour les nigauds !

  • bayrou , collomb, hulot , etc . . .qu,ils démissionnent afin de conserver leurs intérêts ailleurs , c,est une chose , mais eux ou d,autres dans la même veine , d,ailleurs pas possible autrement , cela ne changera rien mais rien du tout pour le bon peuple , à part de nouvelles taxes , impôts , qu,attendre de ces élus . . .!!
    salutations.

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