Les Calédoniens se sont rendus massivement aux urnes ce dimanche pour exprimer leur choix sur l'indépendance du Caillou, petit territoire stratégique dans le Pacifique.
Selon de premiers résultats partiels, la Nouvelle-Calédonie devrait rester française. Les Calédoniens se sont rendus massivement aux urnes ce dimanche pour exprimer leur choix sur l'indépendance du Caillou, petit territoire stratégique dans le Pacifique. Et ils ont largement voté, à 56,4%, pour le "non", comme le prédisaient les sondages, selon des résultats définitifs.
Ce chiffre est toutefois encore susceptible d'évoluer puisque seuls 216 bureaux de vote sur 284 avaient été dépouillés en cette fin de matinée.
Un taux de participation très élevé
Près de 175.000 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853 et disposant d'importantes réserves de nickel, étaient appelés ce dimanche à dire s'ils voulaient ou non "que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante". Avec un taux de 73,68%, la participation pour ce scrutin a été largement supérieure à celle enregistrée pour les élections provinciales en 2014 (58,19%).
Sélectionné pour vous
Nouvelle-Calédonie: de premiers résultats mais pour le moment pas de m...
Cette consultation, prévue par l'accord de Nouméa signé en 1998, était destinée à poursuivre le travail de réconciliation entre Kanak, peuple autochtone du territoire, et Caldoches, population d'origine européenne, entamé avec les accords de Paris de 1988. Ces derniers avaient été signés après les violences des années 1980 qui avaient culminé avec la prise d'otages et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988, faisant 25 morts.
Les résultats de ce référendum sont attentivement surveillés par Paris, à 18.000 km de là. Le président Emmanuel Macron s'est exprimé à ce sujet à la télévision à 13 heures (heure de Paris).
Votre opinion