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  • Accord entre Etats-Unis et Mexique sur l'immigration, les taxes douanières suspendues

    Accord entre Etats-Unis et Mexique sur l'immigration, les taxes douanières suspendues

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    Des camions s'apprêtent à traverser la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis dans l'Etat mexicain de Basse-Californie, en avril 2019
    Des camions s'apprêtent à traverser la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis dans l'Etat mexicain de Basse-Californie, en avril 2019
     
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    © AFP, Guillermo Arias
     

    AFP, publié le samedi 08 juin 2019 à 07h37

    Les Etats-Unis et le Mexique ont arraché un accord sur l'immigration vendredi à Washington, au terme de plusieurs jours de difficiles négociations, levant ainsi la menace de droits de douane sur les produits mexicains brandie par Donald Trump et potentiellement dommageables à leurs économies.

    Le président américain, à peine revenu l'Europe où il avait assisté aux cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement en Normandie, s'est chargé lui-même d'en faire l'annonce.

    "Les Etats-Unis sont parvenus à un accord signé avec le Mexique. Les tarifs douaniers prévus pour être appliqués lundi par les Etats-Unis, contre le Mexique, sont donc suspendus indéfiniment", a-t-il écrit sur Twitter. 

    Il a ajouté que Mexico allait prendre "des mesures fortes pour endiguer le flux migratoire" traversant son pays à destination de la frontière sud des Etats-Unis où la police et la douane se disent débordées par le nombre des arrivées.

    "Cela va permettre de réduire grandement, ou éliminer, l'immigration illégale venant du Mexique et entrant aux Etats-Unis", a-t-il assuré.

    Son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a rapidement salué cet accord, également sur Twitter: "Grâce au soutien de tous les Mexicains, nous avons pu éviter l'imposition de droits de douane sur les produits mexicains exportés aux Etats-Unis".

    Le président mexicain a confirmé qu'il se rendrait bien samedi à Tijuana, la ville mexicaine à la frontière de la Californie. Le voyage avait été prévu au plus fort de la crise, il s'agira cette fois de "célébrer" cet accord.

    Son ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard a remercié de son côté "toutes les personnes qui nous ont aidés à montrer la grandeur du Mexique".

    M. Ebrard avait entamé mercredi à Washington les négociations avec plusieurs représentants de la diplomatie américaine. Elles ont finalement abouti vendredi soir après plus de douze heures d'échanges entre les murs du département d'Etat américain.

    - "Mesures sans précédent" -

    Le Mexique va prendre des "mesures sans précédent" pour lutter contre l'immigration clandestine, ont affirmé les deux pays dans une déclaration commune.  

    "Le déploiement de sa Garde nationale à travers le Mexique, en priorité à sa frontière sud", figure parmi ces mesures, précise la déclaration. Le chiffre de 6.000 hommes annoncé jeudi par Mexico n'y figure pas explicitement.

    "Le Mexique va aussi prendre des mesures décisives pour démanteler les organisations de passeurs et de trafiquants, ainsi que leurs réseaux illicites de transport et de financement", selon ce texte.

     

    Les Etats-Unis estiment que le Mexique n'en fait pas suffisamment pour contrôler sa frontière avec le Guatemala, au sud de son territoire, et qu'il a laissé se développer sur son sol des réseaux qui acheminent les migrants vers les Etats-Unis.

    Ceux-ci viennent essentiellement du Guatemala, du Honduras et du Salvador d'où ils fuient la criminalité et l'insécurité. Et ils ne font que transiter sur le sol mexicain.

    Le Mexique devrait aussi accéder à une autre exigence de Washington: tous les migrants venant faire une demande d'asile aux Etats-Unis seront renvoyés au Mexique en attendant qu'elle soit traitée par les tribunaux américains.

    Donald Trump menaçait d'appliquer dès lundi des droits de douane de 5% sur tous les produits mexicains, qui auraient pu augmenter progressivement jusqu'à 25% le 1er octobre, si son voisin du Sud ne s'engageait pas à prendre des mesures suffisantes contre l'immigration clandestine.

    L'utilisation de l'arme commerciale dans ce dossier avait inquiété les milieux d'affaires, tant les relations économiques sont étroites entre les deux pays. De l'industrie à l'agriculture, les deux économies sont imbriquées et la Chambre de commerce américaine a estimé à 17 milliards de dollars le montant qui aurait été répercuté sur les entreprises et consommateurs américains si les droits de douane avaient été appliqués.

    - Gestes de bonne volonté -

    Soucieux d'éviter l'exécution de la menace américaine, Mexico avait dépêché dès le début de la semaine une importante délégation à Washington et multiplié les gestes de bonne volonté.   

    Les autorités mexicaines s'étaient déjà engagées jeudi à renforcer la surveillance à leur frontière avec le Guatemala, en déployant les gardes nationaux. Elles avaient gelé les comptes bancaires de passeurs présumés et renvoyé une centaine de Honduriens dans leur pays.

    Elles avaient aussi bloqué mercredi l'avancée d'un cortège d'environ 1.200 migrants qui venaient d'entrer au Mexique depuis le Guatemala.

    Dans l'Etat du Chiapas, dans le sud du pays, des journalistes de l'AFP ont constaté une plus grande présence policière et militaire sur les routes empruntées par les migrants.

    Pour le seul mois de mai, 144.000 migrants ont été arrêtés ou refoulés en à la frontière sud des Etats-Unis. Au moment de la prise de fonction de Donald Trump à la Maison Blanche, seuls 20.000 migrants étaient arrêtés chaque mois à la frontière.

    Parmi les migrants, figurent de nombreuses familles, parfois aussi des enfants isolés.

  • Naufrage aux Sables-d'Olonne : qui sont les secouristes décédés et le pêcheur disparu ?

     

    Naufrage aux Sables-d'Olonne : qui sont les secouristes décédés et le pêcheur disparu ?
    Trois sauveteurs en mer sont morts vendredi 7 juin au large des Sables-d'Olonne après le chavirage de leur vedette.

    Orange avec AFP-Services, publié le samedi 08 juin 2019 à 08h25

    Trois sauveteurs en mer sont morts vendredi 7 juin au large des Sables-d'Olonne (Vendée) après le chavirage de leur vedette, sortie en pleine tempête Miguel pour porter assistance à un bateau de pêche dont le marin est toujours porté disparu. Les recherches ne reprendront pas a annoncé samedi matin le préfet maritime de l'Atlantique. 

    Dimitri Moulic, Alain Guibert et Yann Chagnolleau sont partis vendredi 7 juin à bord du Jack Morisseau, vedette de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), aux Sables-d'Olonne, avec quatre autres membres d'équipages pour porter secours au Carrera, un chalutier, en pleine tempête Miguel.

    Ils n'en sont jamais revenus. Tous trois appartenaient à des familles "très connues aux Sables-d'Olonne", rapporte Ouest-France

    "L'équipage d'aujourd'hui, c'était un équipage de qualité, il n'y a rien à dire. C'est le temps qui était épouvantable", assure Pierre Sarrazin, ancien président de la station locale SNSM des Sables-d'Olonne, dans les colonnes du quotidien.



    "C'est une tragédie", a réagi vendredi soir Xavier De La Gorce, président de la SNSM sur BFMTV.  Il a indiqué qu'il s'agissait de "trois marins, issus de la pêche, très confirmés. (...) Ils fréquentaient la mer depuis tout petit avec leur père et leur grands-père. (...) La communauté des pêcheurs est durement atteinte."

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    Yves Chagnolleau, quinquagénaire, était le principal responsable de la vedette. Il venait de prendre sa retraite  de patron de pêche. "C'était un patron de bateau aguerri. Un très bon marin pêcheur", explique M.Sarrazin, qui le connaissait très bien.

    Alain Guibert, qui avait également la cinquantaine, était l'un de ses seconds. C'était également un professionnel, "patron d'un fileyeur de 12 mètres", qui fut "armateur de plusieurs bateaux". 

    Dimitri Moulic avait 28 ans. Membres d'associations de bateaux traditionnels, ce père de deux enfants avait récemment rejoint la SNSM, en tant que mécanicien.


    Le pêcheur toujours porté disparu

    Le propriétaire du Carrera, un petit chalutier d'une douzaine de mètres, est Tony Guibert. Ce "marin avisé", selon le maire des Sables-d'Olonne Yannick Moreau, était toujours porté disparu samedi matin. Il pêchait la crevette pour compléter sa retraite.  

    "Il est assez incompréhensible qu'il y ait un bateau à la mer un jour comme aujourd'hui", a fustigé vendredi l'élu Les Républicains. La Vendée était placée en vigilance orange par Météo-France, en raison de rafales de vent de 110 à 120 km/h, accompagnées de pluies, avec l'arrivée de la tempête Miguel.

    "Il n'y a plus d'espoir de retrouver un corps à la surface", a déclaré le préfet maritime de l'Atlantique Jean-Louis Lozier vendredi soir, en annonçant la fin des recherches par hélicoptère. Les recherches ne reprendront pas, a-t-il affirmé samedi matin.
  • À Angoulême, l’incroyable découverte de gravures d’animaux vieilles de 14 000 ans

    ociété|V.G.|05 juin 2019, 23h31|MAJ : 05 juin 2019, 23h47|1
    Sur la première face, de très fines incisions suggèrent le pelage du cheval. Inrap/Denis Gliksman
     
     
     
     

    Une plaquette en grès comportant plusieurs gravures et datant de la fin du Paléolithique a été découverte au mois de novembre.

     
     
     

    En novembre, les archéologues qui travaillaient sur un chantier de fouilles près de la gare d’Angoulême (Charente) ont eu une belle surprise de dernière minute. Trois jours seulement avant que celui-ci ne prenne fin, ils ont mis au jour une pièce de choix : une plaquette de grès avec des gravures de chevaux et d’autres herbivores vieilles de 14 000 ans. L’annonce de cette découverte a été faite ce mercredi par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

    « Le 20 novembre 2018, nous terminions d’explorer à la hâte les derniers mètres carrés de ce vaste chantier lorsque j’ai trouvé ce morceau de grès », raconte Miguel Biard, archéologue à l’Inrap et responsable scientifique des fouilles. « Ayant vu qu’un de ses bords avait été taillé, j’ai demandé à un membre de mon équipe de la nettoyer délicatement, au doigt, car, lui ai-je dit, “On n’est pas à l’abri d’une gravure” ».

     

     

     

    Voici le site où la découverte a été faite
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    AFP/GEORGES GOBET

     

    Peu après « je l’entends hurler “coach, il y a un bourrin !” ». Laurent Bernard vient de découvrir la silhouette d’un cheval finement gravée sur la pierre. Et ce n’est pas le seul. Au total cinq herbivores sont représentés. La plaquette gravée est en grès siliceux d’origine locale et mesure 25 cm de long, 18 cm de large pour environ 3 cm d’épaisseur.

    Présentes sur les deux faces, les gravures associent motifs figuratifs et géométriques (notamment des rayures). Les silhouettes des herbivores finement dessinées s’entremêlent et il faut l’œil expert des spécialistes pour déterminer les animaux concernés.

    « C’est comme si on avait découvert un alien »

    La gravure la plus visible, celle d’un cheval sans tête, occupe la moitié de la surface de la première face. De très fines incisions suggèrent le pelage. Pattes et sabots sont très réalistes. Il y a aussi un autre cheval, un cervidé, reconnaissable à la forme de ses sabots mais lui aussi sans tête. Et peut-être un auroch. Sur l’autre face, les traits incisés sont particulièrement fins, laissant deviner la moitié postérieure d’un cheval.

     

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    Sur cette face, on devine la moitié postérieure d’un cheval. Inrap/Denis Gliksman

     

    Chez les archéologues c’est la surprise car cette pièce « très naturaliste » a été gravée à la fin du Paléolithique. Elle est datée d’environ 12 000 ans avant notre ère, ce qui correspond à la période dite de l’Azilien. Or « l’art azilien est souvent considéré comme une rupture, il marque un abandon du figuratif au profit de l’abstraction », explique l’Inrap. « Trouver des chevaux et d’autres animaux dessinés à cette période de l’Azilien récent, c’est exceptionnel », estime Valérie Feruglio, préhistorienne spécialiste de l’art préhistorique.

    À l’été 2018, des représentations figuratives avaient été retrouvées sur des plaquettes de schiste gravées du site azilien ancien (daté de 14 000 ans avant notre ère) de Plougastel-Daoulas (Finistère). « Mais là, cela décale de 2 000 ans la persistance des représentations figuratives » dans l’art azilien, ajoute la préhistorienne. « C’est comme si on avait découvert un alien », résume Miguel Biard, cité par Le Monde.

    Sept mois de fouilles préventives

    Les auteurs des gravures d’Angoulême sont des Homo sapiens encore nomades, qui vivent de chasse et de collecte. Ils sont en train de vivre une « transition climatique », avec la fin de l’époque glaciaire et le passage à un climat tempéré, souligne Miguel Biard.

    Alors que les Magdaléniens qui les ont précédés sont de « très grands tailleurs de silex » et excellent dans les représentations figuratives d’animaux, l’Azilien fabrique des outils « moins sophistiqués », rappelle l’archéologue. « Mais la découverte de cette plaquette gravée va permettre de montrer que ce ne sont pas pour autant des êtres frustres : ils peuvent être subtils et délicats », considère-t-il. L’homme qui a dessiné ces chevaux « a une grande sensibilité et connaît bien l’anatomie », ajoute-t-il.

    La plaquette gravée a été trouvée lors de fouilles préventives menées entre le 9 avril et le 23 novembre 2018 sur 4 000 m² dans le quartier de la gare d’Angoulême, avant la construction d’un centre d’affaires. Ces recherches sur prescription de l’Etat avaient déjà révélé trois occupations préhistoriques successives. Quelque 200 000 silex taillés et 400 pointes de flèches avaient été trouvés dans cette zone, site de chasse pour les hommes préhistoriques.

    Le bloc de grès gravé sera présenté au public à Angoulême durant les Journées nationales de l’archéologie (JNA) du 14 au 16 juin. 

     

  • Gaëlle Mann vous présente ses excuses pour le long silence dû au changement de son ordinateur

    ....âgé de onze ans et chaque jour au travail pour le blog  Je suis heureuse vous retrouver !