Pour des habits de marques ou un lecteur MP3, certains adolescents sont prêts à troquer leur corps. Ce phénomène, évoqué pour la première fois ce soir lors d'une réunion publique dans le Val-d'Oise, inquiète les spécialistes "de l'enfance".
«Tu veux ma photo ? C'est 3 € . » Mutines, inconscientes, effrayantes, de plus en plus d'adolescentes monnayent leur image dénudée. Quand elles ne troquent pas leur corps contre un lecteur MP3 dernier cri.
Les éducateurs et les psys parlent prudemment de « comportements pré-prostitutionnels ». Pourtant, si le phénomène reste marginal, tous s'en inquiètent de plus en plus ouvertement. Ainsi, pour la première fois, une conférence publique est organisée ce soir à Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise, notamment pour sensibiliser les familles sur l'existence de ces conduites à risques, dangereuses autant que dérangeantes tant elles concernent des « gamines ».
Dans ce département, où a été créé en 2002 un "comité de pilotage de la lutte contre la prostitution" - réunissant la Direction des affaires sanitaires et sociales (Ddass), la police et l'inspection académique -, les adultes ont ouvert des yeux ronds, ces deux dernières années, en découvrant les « affaires » remontant des établissements scolaires. « C'est un phénomène caché et occasionnel, mais qu'on voit vraiment évoluer », explique Dominique Lhuillery, qui travaille dans une association de lutte contre la prostitution, l'Amicale du nid. « Les jeunes filles vendent leur corps pour des raisons futiles, comme avoir la même paire de chaussures que la copine. »
Ni vraiment vénales ni vraiment conscientes de ce qu'elles font, ces "jeunes" sont avant tout, veulent croire les professionnels de la protection de l'enfance, des « victimes dont les repères et les limites sont totalement brouillés ». (toujours cette même rengaine!) A 14 ans, aujourd'hui, les filles sont près de 40 % à avoir déjà visionné un film pornographique.
« On connaissait une prostitution d'étudiantes, en lien avec la précarité. Là, c'est différent », analyse Dominique Versini, la défenseur des enfants, dont le dernier rapport plaide pour une meilleure prise en charge des "ados en souffrance". « C'est la traduction d'une ambiance générale : un contact avec la pornographie de plus en plus jeune, une image du corps de la femme dégradé au rang de marchandise, une société où tout se réduit à l'argent... C'est terrible pour les jeunes les plus fragiles... »
On ne va pas pleurer tout de même! S'ils préfèrent se prostituer entre eux plutôt que d'étudier, c'est leur choix!
On voit que les "éducateurs" et les "psys" sont en plein échec, payés pour rien par les contribuables français!