Interrogé par les journalistes, le maire-adjoint de la ville, Uzi Aharon, a expliqué que des missionnaires étaient récemment venus distribuer des exemplaires du Nouveau Testament et autres matériels religieux dans sa localité. Après avoir reçu des protestations de la part de certains habitants, l’élu, muni d’un haut-parleur, a organisé avec des étudiants religieux juifs la collecte des ouvrages remis. Jetés en tas près d’une synagogue, ceux-ci ont ensuite été brûlés. Le quotidien Maariv soutient que « plusieurs centaines d’étudiants de la “yeshiva” [qui étudient essentiellement le Talmud NdA] y ont pris part » alors que pour Uzi Aharon : « peu y avaient participé » et que lui-même n’était « pas présent ». L'édile minimise l’incident en précisant que «non pas la totalité des Nouveaux Testaments avaient été brûlés, seulement quelques centaines. » Regrettant la destruction des exemplaires, il affirme pourtant : « je ne dénonce pas le fait qu’on ait brûlé ces livres, mais je dénonce ceux qui ont distribué ces livres», car ils incitent à la conversion des Juifs.
A la suite de cette affaire, l’avocat Calev Myers, représentant les quelque dix mille juifs messianiques qui reconnaissent Jésus comme leur Sauveur, a demandé sur Army Radio que les jeunes incendiaires soient poursuivis. Bien qu’autorités israéliennes et Juifs orthodoxes voient ces activités missionnaires d’un mauvais œil, beaucoup d’Israéliens disent abhorrer et associer le fait de brûler des livres à des actes commis par les nazis durant la deuxième guerre mondiale.
(Source: NOVOPRESS)