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400 millions d'euros

  • Bayrou a des acouphènes

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    Invité du "GRAND-RENDEZ VOUS"  EUROPE 1 - LE PARISIEN - AUJOURD'HUI EN FRANCE ce 31 août, le président du Modem, François Bayrou, a notamment dénoncé «l'arbitraire politique» qui  «a imposé à l'Etat de gruger le contribuable français de 400 millions d'euros» dans l'affaire Bernard Tapie.

    Sur la politique internationale, il a indiqué qu'il votera en faveur de la poursuite de l'intervention française en Afghanistan, le 22 septembre à l'Assemblée nationale

     

    Affaire Tapie : «On est en train d'abuser le contribuable.»  François Bayrou juge qu'«il y a eu une atteinte totale aux principes républicains.» «On est en train d'abuser le contribuable en lui volant 400 millions d'euros d'argent public et normalement, les élus de la République ne devraient pas le laisser faire.» «On a écarté la justice - tous les magistrats qui m'entendent le savent - pour choisir un arbitrage privé rémunéré, et chacun des arbitres a touché 330.000 euros», a ajouté M. Bayrou à propos du contentieux concernant la vente d'Adidas par une filiale du Crédit Lyonnais.

    Le vote de Martine Aubry. Le président du Modem a laissé entendre que Martine Aubry lui avait avoué avoir voté pour lui. A la question «Martine Aubry vous a-t-elle confié avoir voté pour vous au premier tour de l'élection présidentielle plutôt que pour Ségolène Royal?», M. Bayrou a répondu: «Il arrive qu'on ait des manifestations auditives, on appelle cela des acouphènes, alors j'ai dû avoir des acouphènes».

     A La Rochelle, vendredi, Mme Aubry avait jugé cette assertion «lamentable». «La question qu'il faut poser, c'est : François Bayrou a-t-il voté pour Ségolène Royal au second tour ?».

    Embuscade en Afghanistan : «Ca m'étonnerait que le gouvernement ignore des détails» «La décision qui a été prise de maintenir notre participation à l'action internationale (en Afghanistan), oui je la voterai», a déclaré le député des Pyrénées-Atlantiques. Il estime que «la France doit tenir ses engagements»,  mais aussi «donner à ses soldats les moyens de sa sécurité». Mais, évoquant la mort des dix soldats français dans une embuscade le 16 août, il a déclaré: «Il y a des informations nombreuses qui indiquent qu'il y a beaucoup de zones d'ombre encore. Il y a sur l'embuscade, et sur ses circonstances, des choses à connaître qui pour l'instant ne me paraissent pas transparentes. Ca m'étonnerait que le gouvernement ignore des détails.»