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agression

  • Deux tentatives de suicide après avoir été poignardée

    Le mari de Karen Montet-Toutain, l'enseignante poignardée en plein cours en décembre 2005 à Etampes, a raconté jeudi devant les assises de l'Essonne la «dépression» et les deux tentatives de suicide de sa femme après l'agression dont elle a été l'objet.

    Face à la cour, qui doit juger Kévani Wansale, accusé de tentative d'assassinat, Frédéric Toutain a raconté les suites de l'agression. «Elle est tombée en pleine dépression», a-t-il expliqué.


    Son épouse, a-t-il poursuivi, a fait une première tentative de suicide alors qu'il avait décidé de l'emmener passer un week-end à la campagne. Il s'est dit bouleversé qu'elle en soit venue à préférer mourir que de vivre avec ses deux petites filles.

    Il a évoqué une deuxième tentative de suicide par absorption de médicaments, selon lui «encore pire». «Les enfants disaient "papa, pourquoi tu cries"», a-t-il rapporté, submergé par les larmes. «Y'a plus rien, plus de travail, plus de projets, plus d'ambition», a-t-il ajouté parlant toujours de sa femme.

    «J'espère pouvoir un jour donner mon pardon», a-t-il dit, faisant allusion à la demande de pardon formulée la veille par l'accusé, précisant: «Le jour où je verrai ma femme sortir la tête de l'eau». «Le mal est toujours là, dans le ventre de ma femme, à côte de...», a-t-il conclu, évoquant implicitement le troisième enfant dont Karen Montet-Toutain est enceinte.

    (Le Parisien 28.02.08)