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  • "La mère de tous les Français"!

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    La mère du président de la République, qui raconte quelques anecdotes sur son fils lors d'un entretien à Omega TV, assure en revanche n'être «pas fan» de Ségolène Royal.

    Ses apparitions sont extrêmement rares. Discrète, douce, Andrée Mallah (divorcée de Pal Sarközy) ne pratique pas la langue de bois quand elle choisit de s'exprimer. La mère du président de la République, avocate de formation, se confie dans une interview accordée à la Web-TV Omega TV, à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Sur son surnom, «Dadu», dont l'origine remonte à sa petite enfance, et qui correspond au nom d'un petit cheval parmi ses jouets. (ce n'est pas "dada", c'est Dadu, prononcer "Dadou", son premier prénom)

    Nicolas Sarközy ? Le jeune étudiant en droit travaillait dans les années 70 pour la boutique Hermès en bas de l'immeuble familial, où il faisait les livraisons le samedi pour se faire de l'argent de poche : «Il avait fait quelques erreurs, en livrant par exemple une mangeoire pour hamster alors que c'était pour des oiseaux», s'amuse sa mère, qui lui inculque quelques valeurs que l'on pourrait retrouver dans n'importe quelle famille ordinaire. «Je n'ai pas du tout été sévère, j'ai demandé qu'il travaille, qu'il fasse du sport et qu'il ne me raconte pas d'histoires. Avec ça, on peut réussir !»

    A l'écouter, son fils semblait programmé pour devenir président de la République. «Oui, mais c'était tellement anecdotique. Des amis avaient une maison superbe dans le Midi. A un moment, l'un d'entre eux lui frotte les cheveux. Et Nicolas, qui avait 7 ans, lui dit : "Mais qui vous a permis de me toucher la tête, vous ne savez pas que je veux être président de la République?"  L'ami a beaucoup ri à l'époque, mais maintenant il ne rit plus du tout !»

    «J'ai été la Première dame pendant quinze jours»

     

    L'actuel chef de l'Etat lisait dans sa jeunesse «tous les livres sur de Gaulle. Il est venu à la politique par la lecture», assure Andrée Sarkozy, qui réfute, par contre, l'influence précoce de la religion sur le parcours de son fils : «C'est venu relativement récemment.» Aujourd'hui, elle assure que «rien n'a changé» dans sa vie. Elle se réjouit de «la joie de Nicolas, il a eu ce qu'il voulait. Et puis je n'étais pas vraiment fan de madame Royal», sourit-elle. Elle aurait même parlé de l'ex-candidate PS à la présidentielle avec le président chinois lors un dîner officiel, Hu Jintao lui répondant par un simple geste des deux mains, pas très diplomatique et peu flatteur pour Ségolène Royal. Sans plus de précisions.

    A l'inverse, une femme trouve grâce à ses yeux. Pas Cécilia, «mystérieuse», avec qui, toutefois, elle entretenait de «très bons rapports». Mais sa nouvelle belle-fille, Carla Bruni, «absolument charmante, adorable, très drôle et gentille. Tout le monde l'aime bien. Elle réunit un nombre de qualités assez exceptionnelles. Elle a une aisance, vous l'avez vu en Angleterre, elle est parfaite.» Un reproche, toutefois ? Andrée Sarkozy pouffe de rire : «J'ai été la Première dame pendant quinze jours, seulement, à cause de vous», lui a-t-elle dit.

    D'une lucidité sans faille, Andrée Sarközy ne souhaite ni se projeter dans l'avenir, ni faire de bilan prématuré de l'action du chef de l'Etat. Tout juste concède-t-elle que le «casse-toi pauvre con» adressé à un visiteur au Salon de l'agriculture ne l'a pas surprise. «Vous savez, c'est parce qu'il est très franc et très naturel qu'il est comme ça. A propos de cet incident, il est regrettable que le président de la République emploie un gros mot, mais ça ne me paraît pas dramatique.» Désormais, elle préfère se consacrer à l'innombrable courrier qu'elle reçoit à son domicile ou via l'Elysée. Une lettre l'a particulièrement touchée. Au milieu des félicitations, il lui était écrit : «Vous êtes la mère de tous les Français.»

    Qu'attendre d'autre du FIGARO que cette "pommade" ?