Lundi 3 mars le Conseil de sécurité votera une résolution prévoyant des sanctions supplémentaires à l'encontre des programmes nucléaire et balistique développés par la République islamique.
"Les ennemis de l'Iran pilent de l'eau dans un mortier en examinant le dossier nucléaire de notre pays au Conseil de sécurité. Une nouvelle ingérence du Conseil dans le programme nucléaire iranien n'est nullement justifiée du point de vue de la loi et contredit la Charte de l'ONU", a déclaré le représentant gouvernemental iranien devant des journalistes samedi.
"Le programme nucléaire iranien est réalisé conformément aux normes de l'Agence internationale de l'Energie atomique et de la loi internationale", a-t-il noté, rappelant que dans son rapport du 22 février à Vienne le directeur général de l'AIEA avait confirmé que l'Agence n'avait plus de questions quant aux activités nucléaires antérieures de l'Iran et qu'aucun écart n'était enregistré sur le caractère pacifique de son programme.
"Il vaut mieux que le Conseil de sécurité se penche sur le problème du "régime sioniste" (d'Israël), lequel, disposant d'un potentiel nucléaire énorme, représente l'unique menace à la sécurité et à la paix dans le monde", a estimé M. Elham.
Selon le responsable gouvernemental iranien, le problème nucléaire de l'Iran "n'est qu'un prétexte pour faire obstacle au progrès scientifique de notre pays".
"Naturellement, nous insisterons sur nos droits en défendant l'indépendance de l'Iran. Nous n'avons aucune peur de nos ennemis et ne céderons à aucun prix notre indépendance", a conclu le fonctionnaire iranien.
(Source RIA Novosti)