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arrêt des massacres

  • France:mobilisation générale pour le Tibet

    Députés et sénateurs français de tous bords se mobilisent depuis une semaine en faveur du Tibet, condamnant «la répression chinoise» contre les manifestants tibétains, lançant des actions symboliques, et appelant au boycott des cérémonies officielles des JO de Pékin.

    De nouvelles actions sont prévues après le week-end de Pâques par les parlementaires qui avaient commencé à réagir au tout début des troubles.

    Dès dimanche, alors que les premières images des violences arrivaient de Lhassa, les 44 membres du groupe d'information sur le Tibet au Sénat et leurs 62 collègues du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale avaient sonné la charge.


    Louis de Broissia (UMP), président du groupe sénatorial, a appelé le gouvernement à «exiger la fin immédiate des massacres» au Tibet, et à faire flotter le drapeau tibétain sur les édifices publics.

    Son homologue au Palais-Bourbon, Lionnel Luca (UMP), a décidé de manifester devant l'ambassade de Chine, pour protester contre «la répression» chinoise et réclamer des visas pour Lhassa.

    Mardi, huit députés, ceints de leur écharpe tricolore, ont manifesté durant une heure devant la représentation chinoise. «Il faut saluer le courage de ceux qui acceptent de mourir pour qu'on parle d'eux», a déclaré M. Luca, accompagnés de socialistes Patrick Bloche et Jean-Louis Bianco.

    «Nous sommes tous unis. Nous ne voulons pas que le Tibet disparaisse, nous voulons que s'ouvrent enfin des négociations, demandées depuis 20 ans par le dalaï lama», a renchéri M. Bianco, proche de Ségolène Royal.

    Tout au long de la semaine, les réactions se sont succédé : les socialistes François Hollande et Jack Lang, l'UMP Daniel Spagnou, et le président du groupe Nouveau Centre François Sauvadet, notamment.

    Les démarches symboliques se sont multipliées. Jacques Remiller (UMP) a hissé le drapeau tibétain sur sa mairie de Vienne (Isère). Son collègue PS, Jean-Louis Gagnaire, a démissionné du groupe d'amitié France-Chine.

    S'ils n'ont pas appelé au boycott des Jeux, pour ne pas être «plus dalaï lama que le dalaï lama», plusieurs parlementaires ont évoqué le boycott des cérémonies olympiques.

    «La représentation française aux cérémonies d'ouverture et de clôture doit se limiter au strict minimum», a affirmé Axel Poniatowski (UMP), président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée.

    Vendredi, c'est au tour de Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, deuxième groupe en importance (204 membres), d'inviter le gouvernement à bouder la cérémonie d'ouverture pour adresser un «signal fort» à Pékin.

    La mobilisation ne devrait pas faiblir. Des questions au gouvernement sont prévues mardi et mercredi, et un nouveau rassemblement de députés devant l'ambassade chinoise n'est pas écartée par M. Luca.  

    Au Sénat, une réunion «en urgence» du groupe d'information est convoquée pour mercredi, en vue de s'entretenir avec le représentant du dalaï lama, Jampal Chosang, et décider «d'initiatives très concrètes».

    Qu'en pensent la Serbie et les Serbes du Kossovo?

    Et qu'en pense-t-on en Palestine, et à Gaza sous blocus israélien?