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banderole insultante

  • Banderole: la LICRA s'en mêle

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a annoncé lundi qu'elle allait se constituer partie civile dans l'affaire de la banderole injurieuse pour les habitants du Nord déployée par des supporters parisiens, samedi en finale de la Coupe de la Ligue.

    «Les auteurs de la banderole de la haine et de la honte seront poursuivis, a écrit l'association dans un communiqué. La Licra se portera partie civile dans cette affaire pour "incitation à la haine" envers une population facilement identifiable et reconnaissable».

    La Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération (FFF) ont porté plainte «pour incitation à la haine et à la violence» auprès du procureur de la République du tribunal de Bobigny.

    Des supporteurs du PSG ont déployé au Stade de France une banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis», en référence au film à succès de Dany Boon.

    Des antécédents:

     Quelques semaines après le déploiement d’une banderole jugée raciste à Bastia envers le joueur de Libourne Saint Seurin, Boubacar Kébé -«Kébé, on n’est pas racistes… La preuve: on t’encule» - le monde du football fait semblant de découvrir l’existence de tifos hostiles dans les stades. Pourtant, personne ne s’était offusqué en 2000 de cette banderole déployée par des «supporteurs» lyonnais pour un match contre Saint-Etienne: «Les Gones inventaient le cinéma quand vos pères crevaient dans les mines». Ou encore de cet autre message, adressé par des «supporteurs» niçois à Franck Ribéry en 2006, lorsqu’il jouait encore à l’OM: «Maman, achète-moi un masque de Ribéry pour Halloween.»

    A noter que la LICRA ne s'est jamais portée partie civile contre les paroles anti-françaises haineuses des rappeurs de banlieue!