Le gouvernement français est bien parti pour censurer Internet et encourager la délation.
Non seulement les sites internet à caractère pédophile seront bloqués, tout comme trois principaux FAI (fournisseurs d'accès Internet) américains l'ont décidé hier, mais le gouvernement sent aussi le besoin d'encourager la délation en appelant à dénoncer les sites à caractère raciste ou liés au terrorisme.
Par Cyril Fussy
The Inquirer (Angleterre)
Mercredi le 11 juin 2008
The Inquirer (Angleterre)
Mercredi le 11 juin 2008
Le bon peuple va ainsi pouvoir spammer le gouvernement avec ses listes de sites qu'il juge inappropriés. Apparemment le gouvernement français va traiter en temps réel les appels pour placer sur liste noire les sites Internet que les FAI (fournisseurs d'accès Internet) nationaux devront par la suite bloquer.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a ainsi annoncé hier aux assises numériques l'intention de la France de lutter contre la cyber-criminalité, mais, aux yeux du monde qui surveille de près les décisions françaises, la limite entre intention “forte” et “autoritaire” ne semble pas très claire.
Pour se justifier, Michèle Alliot-Marie a déclaré: “d'autres démocraties l'ont fait. La France ne pouvait plus attendre”. Elle a ajouté que tous les FAI ont donné leur accord à cette loi (Lopsi) qui entrera en vigueur en septembre 2008.
La ministre s'est défendue de faire passer la France à l'ère du “Big Brother de l'Internet” et promis que “la liberté fondamentale qu'est l'accès à Internet” continuerait à prospérer. Du moins, tant que les gens iront sur les sites que le gouvernement jugera appropriés, bien sûr.
Article original français: http://www.theinquirer.fr/2008/06/11/le_gouvernement_francais_censure_internet.htm
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a ainsi annoncé hier aux assises numériques l'intention de la France de lutter contre la cyber-criminalité, mais, aux yeux du monde qui surveille de près les décisions françaises, la limite entre intention “forte” et “autoritaire” ne semble pas très claire.
Pour se justifier, Michèle Alliot-Marie a déclaré: “d'autres démocraties l'ont fait. La France ne pouvait plus attendre”. Elle a ajouté que tous les FAI ont donné leur accord à cette loi (Lopsi) qui entrera en vigueur en septembre 2008.
La ministre s'est défendue de faire passer la France à l'ère du “Big Brother de l'Internet” et promis que “la liberté fondamentale qu'est l'accès à Internet” continuerait à prospérer. Du moins, tant que les gens iront sur les sites que le gouvernement jugera appropriés, bien sûr.
Article original français: http://www.theinquirer.fr/2008/06/11/le_gouvernement_francais_censure_internet.htm
(Alterinfo- jeudi 12 Juin 2008)