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pas de huis clos

  • Le pacte diabolique des Fourniret

    Michel Fourniret a été fermement rappelé à la raison vendredi au deuxième jour de son procès devant la cour d'assises des Ardennes, les magistrats le sommant d'arrêter ses «pitreries grotesques» et de «revenir à la réalité» en acceptant de s'exprimer.

    En début d'audience, l'avocat général Francis Nachbar a réagi vigoureusement au refus de l'accusé de comparaître spontanément, qui a obligé le président de la cour Gilles Latapie à faire «amener de force» l'accusé, comme la loi l'y autorise.

    «Vous ne manipulerez plus personne !  Tous les jours M. Fourniret vous serez au procès, on vous amènera de force», a mis en garde M.

    Nachbar en fixant l'accusé, jugé pour sept meurtres aggravés de jeunes femmes ou adolescentes. Ce dernier est resté sans réaction, les bras croisés sur son siège.

    «Arrêtez cette indécence insupportable, ces grossièretés, arrêtez une fois pour toutes ces pitreries grotesques !», a ajouté l'avocat général d'une voix forte.

    Dans l'après-midi, après la longue lecture de l'acte d'accusation d'une centaine de pages, le président a plus calmement demandé à l'accusé - qui répétait son souhait de huis clos - de «revenir au principe de réalité», et de s'exprimer sur les crimes que la justice lui reproche.

    «Nous sommes là pour un certain nombre de semaines avec des faits à examiner, examinons-les et permettez à vos avocats de faire leur travail  On n'est pas à la Star Academy ou dans n'importe quelle émission de télévision», a affirmé Gilles Latapie.

    Cet échange surréaliste s'est conclu par l'engagement de Michel Fourniret à réfléchir pendant le week-end à la possibilité de s'exprimer enfin sur les faits, «affaire par affaire». «Je vous souhaite un bon week-end de toute façon», a conclu le président.

    S'adressant à Monique Olivier, jugée pour complicité, M. Latapie a obtenu une franche promesse de coopération. «Je serai là tous les jours et ferai mon possible pour répondre aux questions», a-t-elle assuré.

    Relativement inexpressive depuis le début des débats, l'ancienne garde malade, troisième épouse de Fourniret, a levé plusieurs fois les yeux au ciel ou fait non de la tête lorsqu'était évoqué dans l'acte d'accusation son profil de «perverse», qui aurait «éprouvé une sorte de fierté à être la complice».

    Jeudi, un de ses avocats avait affirmé qu'elle profiterait du procès -prévu jusqu'à fin mai- pour «demander pardon» aux familles de victimes.

    Dans un geste peu habituel, M. Latapie a proposé le micro aux familles en pleine audience vendredi, juste avant de mettre fin aux débats qui reprendront lundi.

    «Les versions de Michel Fourniret et Monique Olivier sont souvent différentes, les familles attendent que les deux accusés participent au débat sans huis clos», a souligné leur porte-parole pour l'occasion, Valérie Leroy, soeur d'une jeune femme de 20 ans tuée en août 1988 dans la Marne.

    Devant des journalistes, les proches des victimes ont ensuite indiqué avoir passé entre eux un pacte symbolique «de solidarité», en réponse au pacte criminel qui selon l'accusation aurait lié les époux Fourniret.

    D'après ce pacte, révélé par des lettres saisies à un domicile du couple, Michel Fourniret s'était engagé à sa sortie de prison en 1987 à tuer le premier mari de Monique Olivier, à condition qu'elle l'aide à assouvir son fantasme de relations sexuelles avec de jeunes vierges.

    La mort pour ces ordures! C'est ce que tout le monde souhaite!

    Reférendum pour le rétablissement de la peine de mort supprimée par "l'humaniste" Badinter  puisque la perpétuité n'existe pas dans les faits! 

    La peine de mort n'ajoute pas de la barbarie à la barbarie, elle ajoute de la justice à la justice !