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peur à draguignan

  • Gendarmes menacés à Draguignan

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    Gendarmes face à la communauté gitane à Draguignan
    Joseph Guerdner, jeune gitan de 27 ans basé à Brignoles, est mort vendredi après son interpellation à la gendarmerie de Draguignan.

    Depuis, la situation est plus que tendue, dans le secteur, entre gendarmes et gitans.

    Samedi,
    plusieurs voitures de gendarmes ont été incendiées, et des incidents ont éclaté près du palais de justice.

    Les familles de gendarmes de la caserne de Draguignan ont aussi été "physiquement menacées" selon un gendarme, lundi, sur Le Post.

    Demain, le juge des libérés, saisi par le parquet, rendra la décision que tous attendent impatiemment: le maintien, ou non, du gendarme en détention.

    La gendarmerie de Draguignan répond au Post.

    Quelle est l'ambiance chez vous?
    "C'est le stress. On est stressés, nos femmes sont stressées, et nos enfants sont stressés. Ils ne sortent plus jouer dehors. On préfère être prudents."

    Pourquoi?
    "On a tous été menacés ici. C'est donc logique de faire attention, non? En plus, on ne maîtrise pas cette population."
    Quelle est l'ambiance à Draguignan?
    "C'est tendu-tendu. Il y a eu des incidents hier soir, et des familles de gendarmes sont menacées dans leur intégrité physique par des personnes de la communauté des gens du voyage. Elles leur ont dit qu'elles allaient violer leurs femmes, leurs enfants..."

    Allez-vous vous rassembler demain comme le disent certains?
    "Non, ce n'est pas prévu. Et je pense qu'un rassemblement de gendarmes ou une manifestation desservirait plutôt notre camarade. On doit être patient et attendre la décision de demain dans le calme. On est tous moralement avec notre camarade. Il sait qu'on le soutient."

    Craignez-vous des représailles si votre collègue est libéré?
    "Oui, bien sûr. Les gitans ne seront pas contents. Un dispositif de sécurité sera alors sans doute mis en place par la police. Déjà, ils seront sûrement devant le palais de justice demain pour tenter d'influencer la justice."

    Et si votre collègue est maintenu en détention?
    "On en restera pas là. On est soutenus par beaucoup de gens: population civile, magistrats,...On espère que ce soutien s'amplifiera. Nous n'avons qu'un souhait: que notre camarade soit dans les bras de son épouse et avec ses enfants demain soir."

    Où en est l'autopsie?
    "Elle a dû commencer ce matin à 11h. Je n'en sais pas plus, j'aimerais bien."