Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

police des idées

  • L'archéologie censurée

    1973044077.jpg
    292551122.jpg

    Nexus N° 21 de Juillet/Août 2002

    par Will Hart © 2002

    L 'establishment scientifique tend à rejeter, à supprimer ou à ignorer les informations qui remettent en question les théories reçues, tout en discréditant ou en persécutant le messager.

    "La Police des idées" et le "Grand Mensonge"


       Chaque fois que vous criez à la conspiration, particulièrement dans le domaine de la science, vous vous aventurez en terrain glissant. Hormis si l'on soupçonne la Mafia ou des intégristes musulmans, nous avons tendance à nous montrer sceptiques lorsqu'on parle de conspirations... Mais ici les preuves abondent et la sinistre ironie, c'est qu'elles sont, pour la plupart, apparentes pour tout le monde.
       Le côté favorable, c'est que les acteurs sont bien identifiables. Dés que vous avez appris à les repérer, leur plan de jeu, et même leurs tactiques au coup par coup, deviennent transparents.
       Cependant il n'est pas si facile de traverser le rideau de fumée de la propagande et de la désinformation pour comprendre leurs motivations sous-jacentes et leur but. 
       Le côté défavorable, c'est que la conspiration est globale et qu'elle implique de nombreux groupes ayant de gros intérêts et des droits acquis. Un examen superficiel révèle les suspects habituels : des scientifiques ayant une théorie à exploiter, une carrière à promouvoir et un statu quo à maintenir. Leur modus operandi est "le Grand Mensonge" et, plus il est grand et largement publié, au mieux cela vaut. Ils s'appuient sur leurs références académiques pour soutenir leurs démonstrations et la notion prévaut que nul n'a le droit de mettre en question leurs arguments d'autorité selon lesquels:
    l°) Il n'y a aucun doute quant à l'identité des constructeurs de la Grande Pyramide et le Sphinx ne montre pas la moindre trace d'érosion par l'eau.
    2°) Il n'y avait pas d'être humains sur les continents américains antérieurement à 20 000 ans av. J.C.
    3°) La première civilisation ne remonte pas plus loin que 6.000 ans av. J.C.
    4°) Il n'existe aucune donnée anormale, inexpliquée ou énigmatique dont il faille tenir compte.
    5°) I1 n'y a pas de civilisations disparues ou non répertoriées.
       Et que ceux qui prétendent prouver le contraire aillent au diable.

    Tactique des attaques personnelles :Controverse sur l'âge du Sphinx et de la Grande Pyramide.

       Aux Etats-Unis en 1993, la chaîne NBC diffusa un reportage sur Les Mystères du Sphinx, où furent montrées des preuves géologiques indiquant que le Sphinx avait au moins deux fois l'âge (9.000 ans) que lui donne les égyptologues . L'affaire est devenue la célèbre "controverse de l'érosion par l'eau" . Un examen des manœuvres politiciennes que déployèrent les égyptologues pour combattre ce qui sape leurs remparts est instructif. L'égyptologue autodidacte John Anthony West attira l'attention du géologue le Dr. Robert Schoch sur la question de l'érosion par l'eau. Ils allèrent en Egypte et lancèrent une investigation intensive sur place. Après avoir lui-même soigneusement examiné le Sphinx, le géologue se rallia à la conclusion initiale de West et ils annoncèrent leur découverte.
       Le Dr. Zahi Hawass, directeur des monuments de Gizeh, ouvrit sans tarder contre les deux chercheurs un tir de barrage de critique publique. Il fut rejoint par l'égyptologue le Dr. Mark Lehner, considéré comme le premier expert mondial sur le Sphinx. Il qualifia West et Schoch " d'ignorants et sans discernement" . Curieuse accusation qui fit passer toute l'affaire du terrain professionnel au plan personnel. Les faits et conclusions étaient passés sous silence et le débat devint "non scientifique".
     

       Il faut observer la tactique classique qui consiste à discréditer quiconque ose mettre en question les théories acquises. Distraire l'attention du problème de fond en "personnalisant" le débat est une stratégie efficace, fréquemment utilisée par des politiciens qui ne se sentent pas sûrs de leurs arguments. Hawass et Lehner invoquèrent leur statut intouchable et leur autorité présumée. (On aurait pu penser que les assertions d'un géologue auraient eu plus de poids dans le cas présent).
       Peu de temps plus tard, Schoch, Hawass et Lehner furent invités à un débat à l'American Association for the Advancement of Science. West ne put y assister, faute de bénéficier des références nécessaires.
       Ceci illustre la présomption douteuse qui fait partie de l'arsenal de l'establishment : la pratique de la science n'est valablement accessible qu'aux scientifiques diplômés. Les chercheurs indépendants, sans références, sont maintenus à l'écart par deux filtres :
    1°) l'accréditation et
    2°)
    l'évaluation collégiale.
       Vous n'accédez pas au deuxième point, si vous n'avez pas le premier.
          Quoi qu'il en soit, West fut exclu. Depuis lors, les éléments du débat ont connu des fluctuations sans issue. Même controverse sur la question de savoir qui a construit les pyramides de Giseh et comment.
       Ceci soulève le cas du Grand Mensonge et de sa promotion à travers les générations, devant Dieu et devant tout le monde: la controverse sur la construction de la grande pyramide est un exemple. Elle pourrait être facilement résolue si seulement les égyptologues en avaient la volonté. La vieille théorie tant discutée, selon laquelle la construction fut réalisée avec les moyens primitifs de l'époque - environ 2.500 ans av. J.C. -, pourrait être démontrée vraie ou fausse moyennant une expérience assez simple conçue et organisée par des ingénieurs impartiaux.
       Pourquoi ne l'a-t-on pas fait ? La réponse est tellement évidente qu'elle semble impossible : ils savent que la théorie est fausse.
       Est-il vraisemblable qu'un scientifique hautement qualifié puisse croire que 2 300 000 tonnes de pierres, dont certaines pèsent 70 tonnes pièce, puissent avoir été déplacées et élevées par des méthodes primitives ? Cela paraît improbable et pourtant ils mentent sans vergogne publiquement, ils écrivent des manuels scolaires et défendent cette théorie, excluant toute alternative. Et en même temps, nous constatons qu'ils refusent de la soumettre à une épreuve fondamentale.
       Nous pensons qu'il incombe à n'importe quel scientifique d'affronter la mise à l'épreuve de sa thèse; cependant les titulaires de sciences sociales qui défendent ce point de vue ne s'y soumettent pas eux-mêmes. C'est pourquoi nous soupçonnons une conspiration. Aucune autre discipline scientifique ne contournerait les règles de la science avec cette impunité. Les égyptologues n'ont rien fait d'autre que de réfuter, par des méthodes sournoises, les théories alternatives. Il est temps de les contraindre à se justifier.
       Pourquoi les scientifiques cachent-ils la vérité et éludent-ils la vérification de leur hypothèse ? Leurs motivations sont transparentes.
    Si l'on peut prouver que ce ne sont pas les Egyptiens qui ont construit la grande pyramide 2.500 ans av. J.C. avec des méthodes primitives, ou que la date du Sphinx peut être reculée à 9.000 ans av. J.C., alors tout un château de cartes s'écroule.
    La thèse officielle de l'évolution culturelle est fondée sur une chronologie de civilisation dont l'origine ne remonte pas au-delà de Sumer, 4.000 ans av. J.C. La théorie ne permet pas d'envisager qu'une civilisation avancée ait pu exister avant cette époque. Fin de la discussion. Faute d'une date fixe comme point de référence, l'archéologie et l'histoire perdent leur sens.
       L'enjeu s'aggrave encore du fait que l'évolution culturelle a été liée à la théorie générale darwinienne de l'évolution. Cela explique-t-il que des faits, des anomalies et des énigmes soient déniés, cachés et/ou ignorés ? Certainement. Les sciences biologiques aujourd'hui sont fondées sur le darwinisme.