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portrait robot

  • Le violeur de l'Essonne

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    Juin 08

    L'inconnu qui a enlevé et violé une adolescente de 16 ans le 8 juin est un récidiviste. Il a déjà abusé deux autres jeunes filles en 1999 puis en 2000. Les enquêteurs recherchent activement le violeur de l'Essonne.

    Les policiers le pressentaient. Ils en ont désormais la certitude. L'homme qui a enlevé une adolescente le 8 juin dans le XIII e arrondissement de Paris avant de la violer dans une forêt de l'Essonne est un récidiviste.

    Les enquêteurs n'ont toujours aucune idée de son identité mais le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) vient de le confirmer : l'ADN relevé après l'agression du 8 juin correspond à celui retrouvé lors de deux précédents viols commis en 1999 et en 2000 dans l'Essonne déjà et dont l'auteur n'a jamais été retrouvé. C'est donc bien sur la piste d'un violeur en série que sont lancés depuis trois semaines les policiers de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne. Un inconnu dont le portrait-robot a été largement diffusé.

    Le dimanche 8 juin vers 15 heures, une jeune fille de 16 ans, qui se rend chez une amie rue Nationale dans le XIII e arrondissement, est agressée dans le hall de l'immeuble. Un homme au teint pâle, qui semble être âgé de 45-50 ans, la menace avec un couteau et l'oblige à le suivre jusqu'à sa voiture garée à proximité. Le véhicule, une Clio ancien modèle de couleur bleu foncé selon la victime, roule ensuite pendant 50 km jusqu'à la forêt des Grands-Avaux de Champcueil, dans l'Essonne, à quelques kilomètres au sud d'Evry. Là, le violeur abuse de sa victime et l'abandonne au milieu des bois. C'est un promeneur qui découvrira l'adolescente choquée un peu plus tard.

    Le profil de ce prédateur, suffisamment sûr de lui pour enlever une jeune fille en plein Paris au milieu de l'après-midi et rouler plusieurs dizaines de kilomètres, a immédiatement inquiété les enquêteurs. Grâce à une empreinte ADN et de nombreux recoupements avec des dossiers anciens, ils ont acquis la certitude que cet homme avait déjà violé deux jeunes filles en 1999 et en 2000 dans le même département. La première agression remonte au 1er avril 1999. Une étudiante de 19 ans attend son bus à Verrières-le-Buisson. Un homme stoppe son véhicule - à l'époque une Peugeot 205 de couleur foncée - à sa hauteur. Il semble perdu et demande son chemin à la jeune fille qui accepte de monter à bord pour lui indiquer la route. Le piège se referme. Sous la menace d'un cutter, il la conduit jusqu'à la commune de Saint-Aubin, à un peu moins de 15 km de là, où il la viole dans une cabane abandonnée dans un sous-bois.

    A l'époque, les gendarmes en charge de l'enquête parviennent à établir un portrait-robot. Sans succès. Un an plus tard, en avril 2000, une adolescente âgée de 15 ans est enlevée à Anthony (Hauts-de-Seine) et emmenée dans une zone boisée près de la commune de Limours-en-Hurepoix, toujours dans l'Essonne, à quelques kilomètres seulement de Saint-Aubin. L'inconnu abuse d'elle avant de prendre la fuite.

    Il serait mince et mesurerait 1,85 m

    L'auteur de ces trois viols semble donc bien connaître ce secteur du département. Outre le portrait-robot, les policiers, qui n'excluent pas que le suspect ait commis d'autres crimes, disposent de divers éléments sur son apparence. Il mesurerait environ 1,85 m, serait de corpulence mince, aurait les cheveux très courts et grisonnants, les yeux bleus ou clairs et les joues creusées. Autre caractéristique : il porte une alliance grise à l'annulaire droit et une boucle d'oreille en forme de boule argentée côté gauche. Enfin, le 8 juin, jour de sa dernière agression, une petite plaie saignante apparaissait au niveau de sa lèvre inférieure.

    Toute personne susceptible d'avoir des informations est priée de bien vouloir prendre attache avec l'état-major de la police judiciaire, 24 h/24, au 01.45.44.31.82.