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sarkozy en irlande

  • Sarközy fait profil bas en Irlande!

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    Le président français, qui a brièvement rencontré le premier ministre irlandais, a assuré que l'UE ne voulait «pas imposer» une solution à l'Irlande.

    Une visite éclair en Irlande le temps de faire passer un message clair. Le président Nicolas Sarközy a assuré lundi à Dublin que l'Union européenne ne voulait «pas imposer» une solution à l'Irlande après le non au traité de Lisbonne lors du référendum du 12 juin, démentant avoir souhaité la tenue d'un second vote.

    «Je n'ai jamais dit que l'Irlande devait convoquer un nouveau référendum», a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre irlandais Brian Cowen. ««Nous n'avons pas la solution miracle et surtout nous ne voulons pas l'imposer, nous voulons que le peuple irlandais se sente respecté dans son choix», a-t-il assuré. Le président français avait auparavant suscité la colère en Irlande, en jugeant en début de semaine passée devant des députés de son parti que les «Irlandais devront revoter».

    «Nous allons multiplier les réunions de travail» jusqu'au prochain Conseil européen d'octobre et la visite à Paris de Brian Cowen en septembre, a-t-il précisé. «Je suis convaincu qu'avec un peu de temps, et l'Irlande a besoin de temps, nous trouverons la solution pour donner aux Européens les institutions démocratiques dont ils ont besoin», a-t-il assuré. «Nous faisons confiance à l'Irlande pour trouver les raisons du non».

    Des pancartes affirmant «casse-toi pauvre con Sarkozy»

     

    Entre 1 400 et 1 800 manifestants, selon la police, ont accueilli Nicolas Sarkozy lors de son arrivée sur la terre irlandaise.  Des opposants au traité de Lisbonne ont brandi des pancartes demandant «Sarkozy, respectez le vote sur Lisbonne. Non c'est non», ou assurant «Le traité de Lisbonne est mort».

    Plusieurs manifestants ont choisi l'ironie en inscrivant sur leurs pancartes un «casse-toi pauvre con Sarkozy», en référence à l'invective lancée par le président français à un visiteur du salon de l'Agriculture à Paris en février dernier.

    Aucune percée n'est attendue à l'occasion de cette visite

     

    Au cours de ce bref déplacement, Nicolas Sarkozy, qui assure la présidence de l'Union européenne (UE), devait également s'entretenir avec les responsables des principaux partis. Une réunion séparée devait ensuite se tenir à la résidence de l'ambassadeur de France avec des représentants des camps du «oui» et du «non», notamment le dirigeant du parti Sinn Féin, Gerry Adams, seule formation représentée au Parlement à avoir appelé à voter non, ou le responsable de l'assocation Libertas Declan Ganley.

    Se disant prêt à «écouter», le chef de l'Etat français avait expliqué, dans une interview au quotidien Irish Times parue samedi, vouloir «comprendre» les raisons du «non» à 53% au référendum du 12 juin en Irlande. Mais aucune percée n'est attendue à l'occasion de cette visite éclair, Dublin ayant besoin de temps pour réfléchir à une sortie de crise, selon des diplomates français et irlandais.

    Le Figaro - 21 juillet 2008