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xavier darcos

  • Les stages de soutien aux enfants d'immigrés

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    80 000 élèves de CM 1-CM 2 ont bénéficié pendant ces vacances scolaires des premiers cours de soutien scolaire dispensés par des enseignants volontaires. Très décriée par les syndicats de profs, la mesure satisfait plutôt ceux qui y ont participé.

    Qui est resté à l'école pendant ces vacances de printemps ? Alors que les élèves de la dernière zone (C) regagnent leurs bancs ce matin à Versailles, Créteil, Paris ou Bordeaux, avec pour la plupart des souvenirs de grasses matinées, de colos ou de fous rires entre cousins, au ministère de l'Education nationale, on fait les comptes. Plus de 80 000 enfants ont eu droit à cette première fournée de stages de soutien proposés à des élèves de CM 1-CM 2 : cinq matinées de trois heures de français et de maths, par groupes de six élèves au maximum. Un succès, se félicite-t-on rue de Grenelle.

    Malgré les refus retentissants de certaines villes. A Toulouse, le nouveau maire, Pierre Cohen, stigmatisait la « précipitation » du dispositif lancé en février et refusait d'ouvrir ses 197 écoles. A Roanne, la municipalité socialiste s'est opposée à confier un groupe de six élèves inscrits au stage dans une école publique à un enseignant volontaire venu d'un établissement privé sous contrat, « en vertu du principe de laïcité ». « Inacceptable », fustige Xavier Darcos. Le ministre n'a cessé de répéter que sa mesure, « destinée à offrir gratuitement ce que d'autres peuvent s'offrir dans des officines privées », tenait de la « justice sociale ». De leur côté, la FSU dénonçait une « opération démagogique » et le Snuipp, principal syndicat du premier degré , invitait ses adhérents à refuser le « volontariat ».

    Le Parisien 5 mai 2008