Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le 150ème anniversaire des Fleurs du Mal

03861bc67fcc29f3d67cb6c874890abe.jpg

Il y a 150 ans, le 23 juin 1857, était publié le célèbre recueil de poèmes de Charles Baudelaire: Les Fleurs du Mal. Le poète avait 36 ans. Essayiste, traducteur d'Edgar Poe, critique d'art, il avait déjà publié de nombreux textes. Mais ce recueil était la consécration de son génie. 

Baudelaire était né le 9 avril 1821 à Paris, où il est mort le 31 août 1867, détruit par la syphilis.

L'éditeur-imprimeur était Auguste Poulet-Malassis, natif d'Alençon. A ce que l'on sait, Les Fleurs du mal fut tiré à 1300 exemplaires.

Un  des exemplaires fut dédicacé par Charles Baudelaire à son ami, le peintre Eugène Delacroix, avec ces mots: "En témoignage d'une éternelle admiration". Cet exemplaire est estimé entre 300.000 et 400.000 euros.

Des festivités ont été prévues pour célébrer l'anniversaire d'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la poésie française et sans doute universelle: lectures à la Société des gens de lettres, exposition, vente de manuscrits aux enchères.

Sous le Second Empire, six pièces, jugées sulfureuses, firent scandale et furent retirées de l'édition originale, parmi lesquelles Les Bijoux, Lesbos et Les femmes damnées. Un procès s'ensuivit. Toute cette effervescence moralisatrice nous semble aujourd'hui aussi surannée que dérisoire.

 On connaît L'Albatros, un des plus beaux poèmes des Fleurs du Mal:

 "Le Poète est semblable au prince des nuées

  Qui hante la tempête et se rit de l'archer;

  Exilé sur le sol au milieu des huées,

  Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."

 

  (Photo: Portrait de Baudelaire par Nadar )

Commentaires

  • Bonjour,

    Je parle aussi des 150 ans de la publication des Fleurs du mal par Baudelaire, vus par la facette de la photographie.

    C'est ici

  • Merci, Gilles, je viens de voir ton blog. Sur un autre site, j'ai trouvé deux autres photos de Félix Nadar, que je ne connaisais pas. Elles sont au musée d'Orsay.

  • Ha oui j'ai vu maintenant : tu dois être en train de travailler dessus pendant que je fais F5 sur mon internet explorer en pestant d'impatience.

    Mais je préfère nettement la photo de cet article, c'est la plus connue certes, mais aussi la plus belle je trouve.

    On peut se faire un échange de liens sur nos blogs respectifs ? Je suis allé voir le tien (une dizaine d'articles) et je le trouve pas mal.

Les commentaires sont fermés.