Chrsitine Lagarde a défendu aujourd'hui devant l'Assemblée le "paquet fiscal" concocté par Sarközy et a entonné une vibrante "ode au travail" qui a été très moyennement appréciée, d'autant plus qu'elle l'avait ornée de citations hétéroclites allant de Tocqueville à Confucius, en passant par Eric Orsenna et des paroles de rap, s'emmêlant dans ce lyrisme de pacotille tout à la gloire de son maître.
Bref, malgré ses efforts , elle n'a pas réussi à convaincre son public, même si les députés UMP l'ont applaudie par devoir. Elle a été huée par ceux de gauche, qui se gaussaient de ses élans littéraires laborieux...
De toute manière, bien naïf celui qui espérerait des miracles!
Avec l'inflation, la montée inexorable des prix à la consommation et la hausse prochaine de la T.V.A., travailler plus ne fera pas gagner bien davantage aux petits et moyens salariés. Ce sont les patrons qui retireront le bénéfice des mesures sarköziennes: elles ont été prises pour eux, avant tout.