Sergio Vantaggiato, un journaliste de la télévision italienne en vacances à Paris, a été agressé par deux personnes qui lui ont volé son sac à dos dimanche dans les couloirs de la station de métro Bir-Hakeim. Le quadragénaire est mort de ses blessures.
Sergio Vantaggiato est mort hier après-midi dans une chambre de l'hôpital Saint-Louis à Paris. Agé de 41 ans, ce journaliste sportif italien de la télévision privée TéléRama a succombé à des blessures occasionnées lors d'un vol avec violence commis à son encontre dans le métro parisien ce week-end.
Il est environ 21 h 30 dimanche soir.
Sergio Vantaggiato est en vacances à Paris avec sa compagne, son frère et son fils de 8 ans. Dans les couloirs de la station de métro Bir-Hakeim (Paris, XVe arrondissement), le journaliste résidant à Lecce (sud de l'Italie) se fait dérober son sac à dos par deux personnes qui prennent la fuite.
L'Italien se lance à leur poursuite. Il parvient à rattraper l'un de ses voleurs dans les escaliers de la station. Mais le suspect se débat. Dans la bousculade, Sergio Vantaggiato chute au pied des marches. Il ne se relèvera pas. Victime d'un traumatisme crânien, après avoir perdu beaucoup de sang, il est transporté par le Samu à l'hôpital Lariboisière. En raison de la gravité de ses blessures, il est ensuite transféré à Saint-Louis. Hier en fin d'après-midi, il a été déclaré en état de mort cérébrale par les médecins.
L'enquête a été confiée à la 3ème division de police judiciaire. « Il n'y a malheureusement pas de caméra de vidéosurveillance à l'endroit où la bousculade a eu lieu, explique une source judiciaire. Il n'y a pas non plus de témoin direct de la scène. » Les policiers se sont mis en relation avec la RATP pour obtenir l'ensemble des images vidéo enregistrées ce soir-là. « Nous espérons retrouver les deux agresseurs sur ces bandes, que ce soit avant ou après la bagarre, souligne un enquêteur. Même si nous les repérions, cela ne nous fournirait pas non plus leurs identités mais ce serait un grand pas vers une possible interpellation. » Si le vol s'est déroulé devant la compagne, le frère et le fils de la victime, ces derniers n'ont pas assisté à l'altercation fatale. La nouvelle a suscité une grande émotion hier en Italie, où la victime suivait particulièrement le club de football de Lecce. Reconnu pour son professionnalisme et son amour du métier, Sergio Vantaggiato travaillait à TéléRama depuis 1991 et avait également été correspondant du quotidien « la Repubblica ».
Paris en 2007... Une cour des miracles où l'on se fait agresser et voler dans tous les arrondissements!
(Photo: station de métro Bir-Hakeim (15ème) - en médaillon: Sergio Vantaggiato)
Commentaires
Quand on voit la faune qui déambule dans les couloirs du métro...
Mais enfin, voyons, c’est une simple bousculade ; on na va pas en faire des plats ! Quoique un journaliste bien vu des médiats…
J'ai lu ce matin cet article dans"aujourd'hui",je pense que la mafia italienne pourrait régler le cas de ce journaliste trés apprécié en Italie.
Dati est en vacances,alors ......pour éviter la double peine,essayons l'éfficacité transalpine.
La France va être sur la liste rouge des destinations touristiques si ça continue.
Bonjour,
Pour un scooter volé , on déploie des équipes dignes d'experts américains cherchant un sérial killer , mais ici , il est fort à parier que pour ne pas stigmatiser des cpf , l'enquête fasse choux blanc !
Une fois de plus le système montre qu'on peut se faire tuer pour un sac, une veste ... là il n'y a pas de témoin!
Tant que ça ne gâche pas les vacances du milliardaire-président et de la malade imaginaire , l'honneur est sauf!
On annonce que les autorités ont officiellement reconnu que le journaliste est mort mardi soir : ainsi il n’est pas mort lors de la « bousculade ». Circulez, y a rien à voir !
Cher abad, selon tout ce que j'ai lu, le malheureux journaliste italien a été violemment poussé dans les escaliers du métro par son voleur: il a fait une chute mortelle, se fracturant le crâne. Il était en état de "mort cérébrale" lorsque les secours sont arrivés. Il ne faut pas que le "jeune" soit accusé de meurtre, alors on "décale" la mort d'un homme de deux jours... On a perdu toute dignité... c'est à nouveau le coup de la "bousculade", comme à la foire du Trône...