Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Libye: les promesses de Cécilia aux enfants malades

9c5df96d14c0b764dbc12ea43017bdd2.jpg

Après la libération des infirmières bulgares, les petits malades du sida attendent toujours les visas promis par Cécilia Sarközy pour se faire soigner en Europe.

On a beaucoup écrit sur le calvaire, bien réel, des infirmières bulgares en Libye. Accusées par la justice de Kadhafi d'avoir « volontairement » inoculé le virus du sida à près de 450 enfants (le nombre varie) de l'hôpital pédiatrique de Benghazi, elles ont été torturées puis laissées plus de huit ans dans les prisons libyennes. Très tôt, les scientifiques du monde entier ont rejeté la thèse du complot bio-terroriste et penché plutôt « pour une contamination liée au partage de matériel jetable et des mauvaises conditions d'hygiène ».

Sans innocenter les soignants, la Libye a fini par céder sous la pression internationale et sur la base d'accords diplomatiques. (armement, centrale nucléaire EPR...)

Au matin de la libération des infirmières, l'intérêt de l'affaire s'est alors déplacé sur les compensations obtenues par le Guide de la révolution libyenne, l'ennemi d'hier devenu subitement fréquentable. Mais jamais jusqu'à présent le voile n'avait été levé sur le côté libyen de l'affaire. D'abord, parce qu'il est difficile pour les médias de travailler dans ce pays. Ensuite, parce que les familles se taisent. C'est parce qu'elles ont le sentiment aujourd'hui d'être les grandes oubliées des négociations que certaines osent briser le silence. Bien sûr, le prix du sang leur a été versé. A l'exception de 14 familles qui auraient refusé, toutes ont reçu 1 million de dollars du fonds spécial de Benghazi. Cette somme permet largement de financer un traitement sous antirétroviraux à vie.

Mais à Benghazi, des enfants, dont l'état s'aggrave de jour en jour, attendent et espèrent encore de la France et de l'Europe. Malgré les moyens mis à leur disposition, les médecins libyens restent impuissants devant certains développements du virus. Leurs collègues occidentaux sont leur seul secours. Des visas qui permettront à ces jeunes malades d'être soignés à Paris, Toulouse, Rome ou Marseille dans des conditions optimales leur ont été promis. Mais rien ne vient. 

Le docteur Kambraki, pédiatre au centre antisida, a nourri beaucoup d'espoirs après la visite de Cécilia Sarközy.

Les promesses faites à l'occasion de sa visite hantent les mémoires. Elle est vue ici comme le porte-parole de la France. Ce statut donné par les Libyens pourrait relancer le débat sur l'opportunité ou non de l'entendre devant la commission d'enquête, comme l'exige le PS.

(Source: Le Parisien)

(Photo: Cécilia Sarközy et Claude Guéant le 24 juillet à Sofia)

 

Commentaires

  • Hello Gaëlle,
    L'Europe a-t-elle un devoir moral de soigner tous les malades de la planète ? Et devra-t-elle envoyer un masseur au prochain torticolis de Khadafi ?
    Je crois que nous sommes sur la même ligne et que l'objet de ton article est bien de dénoncer les scandaleuses libertés que prend une dame qui ne représente qu'elle-même avec les moyens du pays qui a porté son mari au poste de pilotage...

  • Ça n'a rien à voir mais le visage qu'elle a !! C'est épouvantable de s'infliger ça... Quel faciès de cauchemar, ça fout les jetons

  • @blouzugu: n'est-ce pas? Effrayant!
    On a réagi de la même façon, toi et moi: elle a quelque chose de... je ne sais pas dire...

  • Oui, blouzougu, Gaëlle : j’ai eu la même réaction que vous…

  • Cher phiconvers, nous sommes sur la même ligne! Merci pour ton commentaire.
    Il faut qu'elle rende compte de ce qu'elle a négocié en Libye: c'est la moindre des choses envers les Français. Il y a bcp trop de zones d'ombre...On nous raconte n'importe quoi...
    D'autre part, si elle a vraiment promis au chevet d'enfants agonisants du sida qu'ils seraient bien soignés ou guéris en France, il faut le savoir. Les Français vont passer pour des salauds à cause d'elle! Ce sont des promesses qu'on ne fait pas: il y a quelque d'ignoble dans tout cela...
    Cette affaire de Libye pue. On ne deale pas avec la France, ni avec son honneur.
    Ce n'est pas de la fine diplomatie, ce sont de basses manoeuvres occultes, très troubles. Les soignants bulgares ont été libérés, c'est très bien, mais ce n'est pas l'arbre qui doit nous cacher la forêt. On se sert de ce paravent (avec des personnes qui ont été torturées pendant huit ans...) pour cacher le reste, le plus important: les engagements pris au nom de la France avec un personnage peu recommandable, un dictateur islamiste...
    Elle est quoi, Cécilia Sarkösy? Un agent secret du nouveau "James Bond" qui nous gouverne? La Mata-Hari de l'Elysée?

    Amitiés!

  • Cher abad, quand on examine cette photo, on est frappé par l'aspect figé du visage, sans expression, impavide... Lifting? Sa pâleur aussi... On dirait un masque du théâtre No... je ne sais pas, il y a quelque chose qui me gêne, mais vraiment je ne sais pas dire quoi... Elle semble "ailleurs", trop détachée... Et si elle avait peur? Coment interpréter une telle inexpression ? Les infirmières riaient, pleuraient... Pourtant, elles avaient souffert soius Kadhafi... Elles étaient normales, si je puis dire. Il y a une sorte d'égarement sur le visage de Cécilia, une "absence"... on dirait une photo anthropométrique!

    P.S.: Vous êtes aussi, je crois, du signe du Lion? Même si on n'y croit pas... Il y a tout de même des signes avec lesquels je m'entends bcp mieux qu'avec d'autres, je l'ai remarqué... Les signes de Feu... Coïncidences?

    Amitiés!

  • Cécilia sourit, certes... mais c'est un sourire sans joie profonde. Il y a un autre "rire" en elle, secret... C'est un visage qui repousse... mais qui peut attirer par son mystère... Je n'aime pas ses yeux. Je ne vois pas de lumière sur ce visage comme "bloqué", fermé, malgré le sourire de circonstance devant les caméras... Elle n'a pas peur, elle a envie de s'en aller, elle s'ennuie... Elle a aussi un type physique que je n'arrive pas à définir.
    Mais j'arrête de parler d'elle. Elle n'en vaut guère la peine, après tout !

  • Oui, ma chère Gaëlle, je suis du signe du lion, comme vous : je suis né un 4 août !
    Toute mon amitié.

Les commentaires sont fermés.